Mostefa : «Je suis à la disposition du sélectionneur»

Oui, Cadamuro s’est blessé, il fallait donc que quelqu’un le remplace, le coach m’a choisi, j’ai tout de suite répondu présent.

 

- Vous êtes comme d’habitude le premier arrivé, donc le premier levé, comment vous vous sentez physiquement ?
- Ça va, je me sens bien. Je suis un peu fatigué par rapport au match qu’on a joué samedi soir (NDLR : entretien réalisé à l’aéroport international d’Alger lundi dans la matinée), mais je fais avec et je vais essayer de bien récupérer.
- Joueur au comportement exemplaire, irréprochable, discipliné… Avec lui, je dors tranquille…», ce sont les propos du coach vous concernant. Ça doit vous faire plaisir, non ? 
- C’est bien qu’il pense ça de moi, mais, maintenant, il faut mettre ça de côté et se concentrer sur le match. Il faut se remettre en question à chaque match, donc, il ne faut pas s’enflammer trop. Mais je suis quand même content qu’il dise ça de moi et surtout qu’il le pense. 
- Il a aussi jouté que vous étiez convoqué en tant qu’arrière droit, contrairement à la dernière fois…
- J’ai joué à mon vrai poste, milieu défensif, au Maroc, contre la Libye, pour la première fois depuis que je suis en sélection, je verrai dans la semaine quelle tâche me confiera le coach dans le cas où il me ferait appel. De toute façon, je suis à sa disposition et à la disposition de la sélection. Je jouerai là où Vahid Halilhodzic le jugera bon pour l’équipe. 
- On a attendu impatiemment de vous voir évoluer au milieu de terrain, mais le destin a voulu que vous n’y restiez sur le terrain qu’une mi-temps, décevant, non ?
- Oui, Cadamuro s’est blessé, il fallait donc que quelqu’un le remplace, le coach m’a choisi, j’ai tout de suite répondu présent. Je dois dire au passage que Cadamuro, même s’il ne joue pas souvent en ce moment, reste un excellent joueur. Maintenant, pour ma préférence, je dirais que je joue au milieu de terrain avec mon club, donc, logiquement, je voudrais évoluer en sélection à ce poste, mais entre ce qu’on veut et ce qui est bien pour la sélection, il y a une sacrée différence. L’essentiel pour moi est que je serve mon pays du mieux que je peux. Si le coach voit que je suis plus utile à droite, alors je jouerai à droite, ça ne me posera aucun problème. 
- Parlons du match, si vous le voulez bien. Tout le monde appréhende la provocation des Libyens, qu’en est-il de vous ?
- Les provocations, il faudra les mettre de côté. On a notre football, on ne doit penser qu’à ça. S’ils veulent sortir du match qu’ils le fassent, c’est leur problème, mais nous on doit rester concentrés et ne surtout pas entrer dans leur jeu. On est chez nous et c’est nous qui imposeront les règles du jeu et non pas l’inverse. 
- Quelle est, selon vous, la meilleure façon d’aborder ce genre de match ? 
- La meilleure façon d’aborder ce match est de rester nous-mêmes. On a nos arguments à faire valoir. Comme je l’ai dit, on joue chez nous, donc, forcément, on va attaquer et jouer avec le maximum d’éléments devant. Il faut mettre le premier but et après continuer à attaquer. 
- Beaucoup pensent qu’on est déjà qualifiés, mais le coach reste quand même prudent, c’est justifié, selon vous ?
- C’est bien d’avoir gagné à Casa, c’est une très bonne chose et il ne faut pas le cacher, mais après il faudra se méfier de cette équipe libyenne parce qu’un match n’est jamais gagné d’avance. Il faut bien se préparer pour la rencontre de dimanche et faire en sorte de mettre tout les arguments de notre côté.  
- Le public aura un rôle déterminant durant ce match, quel est votre message pour lui?
- On est des Algériens et je pense qu’on est assez intelligents pour ne pas tomber dans le piège de la provocation. Les supporters doivent remplir le stade et nous encourager comme ils le savent très bien le faire et nous laisser nous les joueurs s’occuper du reste sur le terrain. A la fin du match incha Allah, on fêtera la qualification pour la CAN ensemble. 
- Déçu de ne pas jouer le Brésil le 14 novembre prochain…
- On va déjà jouer la Libye,  le Brésil, la Bosnie, le 14 novembre… On en parlera après. On a tout le temps nécessaire pour le faire.                A. B.

 

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