ASMO : El-Djamîya en queue du classement

De Béjaïa où elle devait éviter une autre déconvenue, la formation asémiste a échoué en concédant une défaite dans le temps additionnel face à son homologue du MOB (1-0).

Encore une fois, cette formation n’a pu stopper cette série ressemblant curieusement au contraire de celle enregistrée la saison passée à pareille époque. En effet, la  bande à Chérif El-Ouazzani a essuyé un troisième revers en autant de matches joués hors de ses bases. Un revers qui relègue El-Djamîya à la dernière loge du tableau maintenant que le SAM, son compagnon de fortune de la journée précédente et son prochain adversaire, a grignoté un point. C’est donc seule que l’ASMO, version 2012-2013, occupe le dernier rang du classement avec un total de trois points récoltés… à la maison. De l’histoire du club, jamais l’équipe de M’dina Jdida n’a occupé un tel rang dans le deuxième palier du football national. Un palier que cette équipe a de tout temps dominé même si elle reste à la recherche de l’accession qui la fuit depuis cinq saisons successives. Le constat est tel que le team des Vert et Blanc est plus que jamais appelé à réagir au risque de s’engouffrer dans une spirale pas bonne surtout que la société représentant le club appelé professionnel, ne se tient presque pas debout en ce moment. 

L. M. A.

 

Meguenni  : «On a encaissé le but sous la fumée»

Pour l’entraîneur adjoint Fayçal Meguenni, son équipe n’aurait jamais perdu ce match si l’arbitrage était correct. «On nous a désigné un stagiaire qui n’a pas fait son travail comme il se doit. Il a fermé les yeux sur plusieurs fautes commises contre notre formation», a-t-il déploré hier matin au téléphone. Et d’ajouter : «Cet arbitre n’a pas réussi à contrôler la situation. Sur le but concédé à la dernière seconde de ce match, le terrain était couvert de fumée. Il y avait beaucoup de fumée due aux fumigènes lancés sur la pelouse. C’est pourquoi, les joueurs étaient très gênés sur l’action du but de l’équipe adverse. Ils ont tenté de le dire à l’arbitre, mais il a refusé. A la fin, on encaisse un but sur une balle qui a touché la tête d’un joueur du MOB avant de finir au fond des filets. On a encaissé un but sous la fumée qui a énormément gêné nos joueurs».

«Pourquoi a-t-on refusé le but de Chaouti ?»

Poursuivant sa déclaration, ce technicien a même parlé d’un but asémiste injustement refusé, selon ses dires. «Auparavant, notre équipe a marqué un but valable, mais le juge de touche a levé son drapeau pour signaler une faute qui n’existait pas, alors que Chaouti a récupéré une balle repoussée par le mur adverse avant de marquer. Un but valable annulé pour une raison qu’on ignore alors qu’il restait une vingtaine de minutes avant la fin de la rencontre. Pourquoi l’a-t-on refusé ?»

Avant de conclure, l’ancien coach du CB Sour n’arrêtait pas de fustiger l’arbitre qui aurait commis une grave erreur, selon lui. «Il nous a surpris lorsqu’il a pris la décision de siffler la fin de la première mi-temps à la 43 et le comble c’est qu’il est revenu sur sa décision pour demander aux deux équipes de poursuivre jusqu’à la 48’. Il l’a fait suite à l’intervention des joueurs adverses», a-t-il souligné.

L. M. A.

 

Baghor dévoile l’ambiguïté entre le CSA et la SSA-ASMO

«Où sont les actionnaires ?»

Comme annoncé précédemment, entre la SSA et le CSA de l’ASMO, une discorde existe liée à un problème financier qui bat son plein depuis la fin de la saison écoulée. Pour rappel, Compétition a soulevé le recul des actionnaires qui semblent avoir tourné le dos à la société du club de M’dina J’dida. La sortie médiatique de l’entraîneur Nabil Medjahed et des anciens joueurs ainsi que la bataille menée par les membres de l’AG du club amateur ont eu pour effet de discréditer cette société aux yeux de la majorité des actionnaires. Cette fois, le problème est dévoilé par un des actionnaires, Marwane Baghor, président du club amateur. «Je voudrais bien savoir l’utilité de cette société maintenant que ses actionnaires ne se montrent plus ces derniers temps. Où sont-ils ?», a-t-il déploré.

«Qu’ils partent, ils n’ont rien à faire dans la société»

Dans la foulée de sa déclaration, le patron du club asémiste a ajouté : «Au moment où le club a besoin d’argent, du côté de la société, on nous parle d’un centre de formation. Pourquoi attendre ce centre qui nécessite une fortune ? Et l’équipe professionnelle qui va s’en charger ? Et s’ils ne sont pas capables qu’ils partent. Ils n’ont rien à faire dans la société. On veut des gens qui s’impliquent. Moi je ne peux pas continuer à le faire, mes obligations vont vers les charges du club amateur. On a des catégories qui ont besoin d’assistance. Les charges de la société, ce sont ses actionnaires qui devront s’en occuper.» Voilà qui montre que l’avenir de l’ASMO dans le circuit professionnel est sombre à moins que le problème ne pousse la famille des actionnaires à se réunir. A suivre.

L. M. A. 

Tags:

Classement