Les Zianides dans la tourmente

Une fois de plus, la formation tlemcénienne du WAT a laissé des plumes sur son propre terrain face à la JS Saoura, qui a su profiter des erreurs de la défense locale.

Très timides à l’entame de la partie, jouant la peur au ventre, les camarades de Brixi se sont fait malmener en première période de jeu par les Bécharis qui parviendront à inscrire l’unique but de la partie sur penalty. Cette réalisation poussera les Tlemcéniens à sortir de leur léthargie pour tenter quelques incursions dans le dernier compartiment de la JSS bien régulés par Terbal et Bakayogo. Après la pause citron, les Bleu et Blanc, soutenus à bras-le-corps par leurs supporters, s’appliqueront certes davantage, mais sans résultat. Ils rateront même trois nettes occasions de niveler la marque, mais l’inefficacité des attaquants devant le gardien Sefioune ne changera en rien au score final. Puisque Touil, seul face au gardien béchari, ratera lamentablement alors que le public crie déjà au but. En somme, nous avons vécu le même scénario que celui face à l’ASO, lorsqu’on lui a permis d’enregistrer sa deuxième victoire depuis le début de saison. C’est pour dire que les matches se suivent et se ressemble pour l’équipe tlemcénienne qui se fait battre aussi bien hors de ses bases que sur son propre terrain. 
Les supporters n’ont épargné personne

Une énième défaite qui a provoqué l’ire des inconditionnels du WAT qui ont fait entendre des vertes et des pas mûres à certains joueurs. Même le président de la JSS, Zerouati, n’a pas été épargné, puisqu’il à dû changer de place à la mi-temps pour éviter d’entendre ces insultes. Autant d’ailleurs pour l’arbitre Ghorbal qui, faut-il le rappeler, a commis des erreurs en seconde période en abusant de son sifflet. C’est donc sur une autre contreperformance du WAT que ce dernier mettra fin aux débats. 
Kherris pointe du doigt les attaquants

Il faut souligner que le camp tlemcénien faisait grise mine. En ce sens, que les gens de la presse ont dû attendre plus d’une demi-heure pour recueillir les impressions de l’entraîneur Kherris. Ce dernier justifiera la défaite de son équipe par l’inefficacité des attaquants et leur manque de concentration, mais aussi par la malchance qui les poursuit. 
«On a manqué d’efficacité»

 Le coach du WAT, Kheris, estime que son équipe était quasiment absente durant les premières quarante-cinq minutes de jeu, ce qui a permis à l’adversaire de les presser dans leur dernier retranchement. «Les joueurs sont passés à côté de leur sujet en première mi-temps, permettant aux Bécharis de les dominer et d’inscrire le seul et unique but qui sera celui de la victoire. On a bien réagi à la reprise sans pour autant revenir à la marque par excès de précipitations des joueurs. On doit se remettre au travail et oublier cette défaite afin de bien gérer la suite de ce parcours».
Vivement le mercato !

Mais en tout état de cause, après dix journées, le WAT est grandement menacé par la descente aux enfers même s’il reste encore cinq rencontres à disputer avant la fin de la phase aller. Aussi, d’ores et déjà, la sonnette d’alarme est tirée. Face à la faiblesse de l’effectif et en attendant l’ouverture du mercato, le staff technique doit trouver la solution idoine pour engranger quelques points. Une manière d’entretenir l’espoir aussi minime soit-il. Mission presque impossible, puisque les coéquipiers de Boudjakdji sont appelés à effectuer un déplacement énormément difficile dans la ville des Ponts suspendus où ils croiseront le fer avec le CSC.A. Z.

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