Sandjak : «Je viens pour redresser la situation»

L’entraîneur Nacer Sandjak est arrivé, hier, à 18h30 à Alger en provenance de Paris. Accompagné de son frère Rachid, le désormais ex-coach de Noisy-le-Sec a été accueilli par Sid-Ali Bechohra.

Il a fait le déplacement en compagnie de Yazid Yarichène et d’un autre responsable kabyle. Après avoir pris un café à la cafeteria de l’aéroport Houari Boumediène, il a pris la route de Tizi Ouzou en compagnie des responsables de la JSK. Il a été salué par les amoureux des Canaris, lesquels lui ont déclaré que c’est l’homme qu’il faut pour la JSK. Très ému par ces signes de soutien, le successeur du coach transalpin leur a promis de faire le maximum pour remettre la JSK à la place qui lui sied.

«Je suis là pour redresser la barre»  

L’ex-entraîneur des Verts reconnaît que sa mission ne sera pas une sinécure, mais il promet de faire le maximum pour tirer la JSK vers le haut. Il sait que les supporters et les dirigeants, à leur tête le président Hannachi, placent leurs espoirs en lui. Raison pour laquelle il a déclaré à son arrivée à l’aéroport Houari Boumediène qu’il est revenu pour redresser la barre. «Je suis là pour redresser la barre», a-t-il affirmé.

«Je ne suis pas un sauveur, mais il faut remettre la JSK à la place qui lui sied» 

Attendu comme un messie, Sandjak se dit prêt à apporter sa contribution et son expérience pour que la JSK retrouve la place qui lui sied. Mais il ne veut pas être dans la peau d’un sauveur, car il sait que sans l’aide de tout un chacun, il lui sera difficile de relever le défi. «Je ne suis pas un sauveur, mais il faut remettre l’équipe à la place qui sied», dira Sandjak.

«Il faut l’aide de tout le monde»   

Héritant d’une équipe sans âme, le revenant Sandjak demande non seulement à la direction et aux supporters d’être patients avec lui, mais aussi l’aide de tout un chacun. Il sait que pour redresser la barre, il faudra que tout le monde travaille la main dans la main pour surmonter les difficultés. Sa mission ne sera pas facile, vu que le groupe est affecté psychologiquement, mais il pense qu’avec l’aide de tout le monde, il sera en mesure de remettre l’équipe sur de bons rails. «Il faut l’aide de tout le monde pour que l’équipe remonte la pente», estime-t-il.

Mohamed A.   

Sandjak signe son contrat en France

Selon une source autorisée, Nacer Sandjak a signé son contrat dans la soirée de dimanche à Paris. La durée de son contrat est de 6 mois, comme nous l’avons déjà annoncé dans l’une de nos précédentes éditions. Le président de la section football, Yazid Yarichène, et un autre dirigeant se sont rendus en France dans la journée d’avant-hier afin de régler certains détails avec le nouvel entraîneur des Canaris. Toujours d’après notre source, Sandjak a encaissé deux mois de salaire à la signature de son contrat. Son salaire avoisine les 200 millions de centimes. Après avoir tout réglé avec le président Hannachi au téléphone, le coach de Noisy-le-Sec a rencontré les deux responsables de la JSK dans la soirée d’avant-hier avec lesquels il s’est entretenu sur certains sujets. Il n’a pas attendu sa venue à Tizi Ouzou pour officialiser son retour à la JSK. L’important pour lui est de redresser la barre, surtout qu’il a reçu des garanties de la direction que toutes ses conditions seront satisfaites.

Il animera ce matin une conférence de presse        

Le nouvel entraîneur de la JSK devra animer ce matin une conférence de presse au siège du club au cours de laquelle il expliquera les raisons l’ayant poussé à revenir. Il devra rencontrer les gens des médias avant de diriger sa première séance qui est prévue aujourd’hui à 10h sur le terrain du 1er-Novembre. Très sollicité depuis l’annonce de son retour à la JSK, Sandjak n’a accordé que quelques rares entretiens.

N. Boumali

 

 

«Mon objectif est que la JSK  retrouve sa dignité»

Invité sur le plateau de Berbère Télévision dans la soirée d’avant-hier, Nacer Sandjak a confié que c’est avec un grand plaisir qu’il s’apprête à reprendre du service à la JSK. «Cette période est très difficile et on doit travailler sereinement afin de remettre les joueurs en selle. J’ai besoin de tout le monde pour réussir dans ma mission. La JSK doit retrouver sa dignité, car elle représente toute une région. Elle est composée de ses joueurs, de ses supporters, de son président et de son staff technique, et pour qu’elle retrouve sa place, il faut que le mariage entre toutes ces parties réussisse», a déclaré Sandjak.

«Les joueurs doivent comprendre que la JSK est l’un des grands clubs d’Afrique»

Avant d’être entraîneur de la JSK, Sandjak est un fervent supporter. Il a du mal à supporter le fait que la JSK soit au bas du tableau. «L’important est de sortir la JSK de ce bourbier. Je connais les conditions de réussite. La JSK est l’un des grands clubs d’Afrique, et ça, les gens ne l’ont pas compris. On n’a pas le droit d’être à la place actuelle», ajoutera Sandjak.

«Je ne peux pas accepter que la JSK soit là où elle est actuellement»

Comparant la JSK au FC Barcelone ou au Real Madrid au nombre de supporters, Sandjak avoue qu’il ne peut pas accepter de voir la JSK se morfondre en bas du tableau. «La JSK a plus de 10 millions de supporters. Je ne peux pas accepter qu’elle soit là. Le maillot de la JSK n’est pas comme celui de n’importe quel club. La JSK est très grande par ses supporters. Je vais apporter ma contribution pour reconstruire ce que j’ai connu en 2000. Les joueurs doivent comprendre qu’ils jouent pour une région. Ils doivent être à la hauteur.»

«Je veux une grande JSK face à l’ESS»

Pour son premier match face à l’ESS, Sandjak veut une grande équipe le week-end prochain devant le leader. «Je veux une grande JSK face à l’ESS. J’espère que les supporters seront en grand nombre, car sans eux, la JSK ne peut rien faire.»

«Je discuterai avec Hannachi du staff, du recrutement et de la préparation hivernale»

Parmi les points non encore réglés, Sandjak a affirmé qu’il discutera avec Hannachi, dès son arrivée, du staff, du renforcement de l’effectif et de la préparation hivernale. «Je discuterai avec lui du staff. Il ne faut pas oublier aussi qu’il y a la trêve, on doit donc discuter du recrutement et de la préparation hivernale. Je dois déceler les manques de l’équipe. L’important est de travailler la main dans la main pour remettre l’équipe à la place qui lui sied.»

Mohamed A.

Doudane : «Sandjak est un bon entraîneur»

L’ancien joueur et président de section de la JSK n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire que Nacer Sandjak est un bon entraîneur. «Je ne suis pas en train de lui jeter des fleurs, mais Nacer est un bon entraîneur», nous dira d’emblée l’enfant de la cité 5-Juillet avant d’ajouter : «J’ai travaillé avec lui, il était mon entraîneur en 2003 et, sincèrement, il m’a vraiment marqué. Pourtant, durant ma carrière comme joueur, j’ai connu plusieurs entraîneurs.» Sur les points forts de Sandjak qui l’ont marqué, Doudane avoue : «Avec lui, aucun joueur n’a été lésé. Il donne la chance à tout le monde et, avec lui, les meilleurs joueront. C’est un vrai professionnel. Nacer a un bon niveau. L’un de ses points forts aussi, il communique bien avec les joueurs. Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai travaillé avec lui. Je me souviens bien, on a effectué un stage de préparation avec lui en France et j’ai beaucoup apprécié sa méthode de travail. C’est quelqu’un qui connaît bien le football et qui est un vrai bosseur.» Pour terminer, l’ex- président de section de la JSK nous fait cette confidence : «Certes, j’ai connu plusieurs entraîneurs durant ma carrière. A la JSK, deux m’ont vraiment marqué. C’est Sandjak, bien sûr, et Chay. C’est des bonhommes qui jugent le joueur sur le terrain et selon ses capacités. Avec eux, il n’y a jamais eu de joueur marginalisé. Enfin, je souhaite bonne chance à Nacer Sandjak.»

                      A. H. 

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