MC Oran/Djebbari : «On n’accepte pas le marchandage avec le nom de notre club»

Dimanche après-midi, le président du CSA, Youssef Djebbari, a animé une conférence à laquelle ont participé le conseiller juridique du président El-Morro, Me Fethi Boutaleb, l’avocat du club, ainsi que des membres du bureau du CSA.

D’emblée, le président Djebbari expliquera que le but de cette conférence est d’informer l’opinion mouloudéenne sur les négociations entre le MCO et Naftal où le CSA doit être partie prenante. Or, regrette Djebbari, «seuls deux ou trois membres du conseil d’administration sont en train de mener les négociations avec Naftal. A mon avis, sans risque de me tromper, les responsables de Naftal sont induits en erreur par ses personnes qui ont un but inavoué», critiquera Youssef Djebbari, qui insistera, toutefois en disant : «Rien ne se fera sans l’accord du CSA qui reste la matrice, on ne laissera personne marchander au nom de notre club.»

 

«Nous sommes tous favorables à l’intégration de cette filiale dans le capital»

Cependant, Djebbari rappelle que lui et ses pairs au niveau du CSA ne s’opposent pas à l’intégration de Naftal dans le capital du club. «On l’a dit et redit, nous sommes tous favorables à l’intégration de cette filiale dans le capital, pourvu que les intérêts du MCO soient préservés», et de rappeler que leur principale revendication est que «le contrat ne doit pas être signé par Abdelilah et Kalaidji, car ces deux membres du conseil d’administration sont inculpés dans une affaire de justice ; par conséquent, tous les documents qu’ils ont signés depuis le 26 août dernier sont nuls et non- avenus.»

Toujours selon notre interlocuteur, «une lettre d’opposition a été signée par les actionnaires qui alertent tous les services juridiques, bancaires et administratifs que toute modification des statuts sans l’aval de l’assemblée générale extraordinaire au quorum requis sera considéré comme une violation des textes et que ses actionnaires se réservent le droit de se référer à la justice. Je précise que les actionnaires, qui ont signés cette lettre, détiennent 4 200 actions, soit 33,60% des parts de la société.»

En outre, une dernière menace est brandie par Djebbari, si bien entendu les responsables de Naftal continuent à mener les tractations uniquement avec Abdelilah et Kalaidji. «On sera contraint alors de retirer de la société le logo du club», menacera sérieusement le président du CSA.

 

El-Morro : «Naftal ne peut pas acheter ce qu’elle veut»

Tout en affirmant que Naftal est libre de signer des contrats avec les personnes qu’elle veut seulement, selon El-Morro, consultant en matière juridique, «Naftal ne peut acheter ce qu’elle veut, il faut passer par plusieurs étapes : provoquer une assemblée générale extraordinaire des actionnaires ; donner un délai d’un mois à chaque actionnaire pour se décider soit à vendre, soit garder ses actions ; enfin, il y a le classement des actionnaires qui ne doit pas changer.» Très méticuleux lorsqu’il s’agit de l’application des règlements, Mohamed El-Morro révèle que toutes les subventions allouées au club amateur et qui ont été utilisées par la société sportive «doivent êtres comptabilisées et transformées par actions», ce qui fera du CSA l’actionnaire majoritaire de la société.

 

Me Fethi Boutaleb : «Attendons le verdict du 8 janvier»

Maitrisant toutes les données concernant l’affaire qui oppose Djebbari au duo Abdelilah-Kalaïdji, qui est entre les mains de la justice, Me Fethi Boutaleb, avocat du club, dira à son tour : «Abdelilah et Kalaïdji sont inculpés pour fausses déclarations par la 5e chambre d’accusation, ils passeront devant le pénal le 8 janvier prochain. Avant, l’affaire passera au tribunal civil le 26 décembre où le PV du 26 août (destitution du poste de PDG de Djebbari) à la suite de la plainte déposée par Djebbari est considéré illégal.»

En outre, Me Fethi Boutaleb révèlera qu’«ils (Abdelilah et Kalaidji) ont caché le PV du 16 juin, celui ou Youssef Djebbari a été désigné par le conseil d’administration PDG de la SSPA-MCO. Au notaire, ils n’ont remis que le PV du 3 juin, et ils persistent à ce jour à faire preuve de mauvaise foi ; ce qui est un acte condamnable aux yeux de la loi.»

 

Bensenouci : «Les supporters ne veulent pas d’Abdelilah et de Kalaidji»

Chemseddine Bensenouci, membre du bureau du CSA, dans une brève déclaration avant-hier, et sur un ton ironique dira : «Abdelilah et Kalaidji passent le plus clair de leur temps dans les tribunaux. Les supporters du MCO, qui ne cessent de nous interpeller, n’accepteront jamais que ces deux personnes les représentent dans la signature du contrat de partenariat avec Naftal», pestifère Bensenouci qui se veut être le porte parole des supporters.

M. S.

 

Abdelilah et Kalaïdji avaient-ils le droit de signer le protocole d’accord ?

Les deux membres du conseil d’administration avaient-ils le droit de signer le protocole d’accord avec Naftal le 27 septembre dernier ? Selon une source au fait des affaires juridiques non. En effet, à cette date, Hassan Kalaïdji n’avait pas le pouvoir de signer un tel document et ne devait gérer que les affaires courantes du club. Une autre entorse à la réglementation qui pourrait rendre nuls et non avenus tous les documents signés par les deux membres du CA avec la direction de Naftal.

 

La lutte pour les postes

La venue prochaine de Naftal au MCO a fait qu’actuellement on assiste à une guerre entre membres du CA qui font pression pour éventuellement bénéficier d’une poste dans le futur organigramme du club, afin, bien entendu, de percevoir un bon salaire. Attirés par l’argent, ceux-là sont pressés de signer le contrat de partenariat avec Naftal, quitte à que ce soit au détriment du MCO.

 

Bellabès ne bluffait pas

Maintes fois, l’ancien joueur, qui est employé à Naftal à Oran, a déclaré qu’une fois le contrat signé, il s’éloignerait définitivement des affaires du MCO. Alors que certains ne l’ont jamais crus, il semblerait que Hafid Bellabès ne peut prétendre à un poste dans le futur organigramme du club, vu son appartenance à la section syndicale de Naftal. L’ancien défenseur ne bluffait pas donc lorsqu’il répétait à qui voulait l’entendre qu’il ne revendique aucune responsabilité au sein du club une fois que Naftal rachètera 75% des parts de la société.

 

Baba prend du recul

Il parait que déçu par le comportement ingrat de certains au club envers sa personne, Ahmed Belhadj (Baba) qui ne cessait d’aider financièrement l’actuelle équipe dirigeante, aurait pris du recul ces derniers jours. Baba va-t-il fermer les vannes ?

 

Signature la semaine prochaine ?

Selon Larbi Abdelilah, la signature officielle du contrat avec Naftal est prévue la semaine prochaine et la prise du pouvoir par cette filiale sera effective à compter du 10 janvier prochain. Reste à savoir si cela est vrai, car cela fait plusieurs semaines qu’on annonce la signature du contrat, mais pour l’heure, rien n’a été fait.

M. S.

 

Boumechra passera des examens médicaux

Salim Boumechra ne s’est pas entrainé hier avec le groupe, il souffre d’une blessure qu’il contracta lors du dernier match joué par le MCO à Skikda. Aujourd’hui, le transfuge de l’USMA passera des examens médicaux pour mieux situer la nature de cette blessure.

 

Grogne chez les joueurs

Et ils sont plus nombreux que jamais depuis le début de semaine où la tension est palpable au sujet du retard des salaires que la direction tarde à débloquer. A ce groupe s’est joint les nouvelles recrues qui avaient perçu en été une avance de trois à cinq mois de salaire. Ce dimanche, lors de la réunion avec les responsables juridiques et financiers de Naftal, le président Larbi Abdelilah les a sollicités pour une aide financière afin de calmer les joueurs, a-t-on apprit de source sûre.

 

3 joueurs ont manqué la reprise

Dimanche, pour le premier entraînement de la semaine qui s’est déroulé à Canastel, trois éléments étaient absents, il s’agissait de Megherbi, Aoued et Ouasti.

 

Fedal sera-t-il libéré ?

Mohamed Fedal, qui va subir aujourd’hui une opération aux ligaments croisés, figure, d’après des indiscrétions, dans la liste des libérés cet hiver. Fedal, qui est un élément prometteur, est victime de blessures récurrentes, d’où la décision de se passer de ses services.

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