FAF : Raouraoua annonce sa candidature

C’était l’un des principaux axes de son discours et certains savaient que c’était le but du point de presse organisé hier au CTN de Sidi Moussa.

Le président de la Fédération algérienne de football a annoncé officiellement hier sa candidature pour sa propre succession et brigue donc un nouveau mandat, son troisième depuis sa première apparition à la tête de la FAF en 2001 : «A la demande de plusieurs acteurs du football algérien, j’ai décidé de me porter candidat lors des prochaines élections de la FAF. Ces mêmes personnes ont insisté, car elles disent que le travail accompli jusqu’à présent risque de s’effondrer si je pars», a-t-il dit.

«C’est mon 3e mandat déjà, d’autres personnes doivent se préparer pour prendre le relais»

A 67 ans, l’actuel président de la FAF devrait donc continuer ses œuvres à la tête de la FAF. Il avait présidé l’instance suprême du football algérien, une première fois en 2001-2005. Il est actuellement le premier responsable de l’instance algérienne depuis 2009 et brigue un nouveau mandat, il ne cache pas sa satisfaction, certes, mais il a tenu à lancer un appel, sachant qu’il n’est pas éternel : «Je brigue un 3e mandat déjà, mais en même temps, les gens doivent se préparer à prendre le relais», a-t-il laissé entendre.

«On n’a reçu aucune candidature et ce n’est pas dans la presse qu’on se porte candidat»

La commission chargée d’accueillir les éventuels candidats et leurs dossiers de candidature n’a reçu aucun dossier, et ce, depuis le 1er décembre date de l’ouverture de la période qui s’étalera jusqu’au 7 février. Raouraoua demande à ceux qui veulent déposer leurs candidatures, tout comme lui, à se présenter, car c’est sur papier que ça se passe, non pas au niveau des journaux et des médias : «A la FAF, il y a une commission électorale qui attend les dossiers, ce n’est pas dans la presse qu’on dépose une candidature.»

«Si Madjer veut la FAF, il n’a qu’à se porter candidat»

Raouraoua s’est dit étonné d’apprendre ça et là qu’il aurait été derrière les obstacles qui avaient barré la route à Madjer, lequel veut aussi être président de la FAF. Il nie avoir influencé quiconque dans ce sens et appelle l’ancienne star de l’EN à se présenter candidat avant le 7 février prochain : «J’entends dire que Raouraoua a mis des barrières pour empêcher Madjer de se présenter à la présidence de la FAF. Il faut savoir que

les conditions de candidature sont fixées par les statuts de l’instance fédérale imposés par le règlement et ce n’est pas moi qui les fixe», avant d’ajouter : «Aujourd’hui, devant vous, je dis à Madjer que je serai heureux, très heureux, même comblé, s’il sera à la tête d’une liste pour se présenter à la présidence», a-t-il précisé.

«En 2009, j’avais promis d’assurer l’autofinancement à la FAF, aujourd’hui, c’est chose faite»

En plus du redressement qui a eu lieu à la barre technique de l’EN, Raouraoua se félicite d’avoir mené à bon port le projet qu’il avait concocté pour la FAF, celui de l’autofinancement : «En 2009, j’ai dit qu’on allait assurer notre autofinancement, et aujourd’hui, avec beaucoup de satisfaction, nous constatons que la FAF n’a déboursé aucun centime de l’Etat depuis 2009. La construction de l’hôtel à Dély Ibrahim facilitera davantage la continuité à ce projet», dira-t-il.

S. M. A.

 

 

L’hôtel 5 étoiles de la FAF à Dély Ibrahim : «Le Premier ministre est d’accord de nous accorder un prêt sans intérêts»    

Evoquant l’un des projets qui assureront dans l’avenir l’autofinancement de son instance, Raouraoua a donné quelques chiffres, histoire d’expliquer les grandes lignes de ce projet : «Grâce à notre politique, depuis 2009, on a pu économiser 1 milliard de dinars (100 milliards de centimes). En plus de ça, le Premier ministre qu’on remercie au passage nous a donné son OK pour qu’on bénéficie d’un prêt sans intérêt qui nous sera d’une grande utilité et qui nous facilitera la construction de cet hôtel haut standing.»

Raouraoua enchaîne concernant l’aspect technique de ce projet : «Ça sera un hôtel construit sur le site du siège, les premières consultations sont terminées, et bientôt nous choisirons l’entreprise qui attaquera les travaux.»

S. M. A.

 

Présidence de la CAF

Raouraoua attend que Hayatou se désiste

Le membre du Bureau exécutif de la FIFA qui brigue donc un nouveau mandat de président de la FAF n’a, semble-t-il, pas envie pour le moment de postuler pour la présidence de la CAF. C’est du moins ce qu’il a expliqué à la presse, il ne veut pas concurrencer son ami Hayatou pour lequel il a beaucoup de respect : «Tant que Hayatou est là, je ne postulerai pas pour la présidence de la CAF. J’étais l’une des personnes à approuver son élection en 1988 au Maroc. Maintenant, si Hayatou quittera la CAF, ça sera une autre histoire», avant de raconter son vécu à la CAF qui date de 1990 : «Pour ceux qui ne le savent pas, je suis à la CAF depuis 10 ans. Tant que Hayatou est là, je ne postulerai pas pour la présidence de la CAF. J’étais l’une des personnes à approuver son élection en 1988 au Maroc. Maintenant, si Hayatou quitte la CAF, ça sera une autre histoire», ajoutera-t-il, avant de raconter une partie de son vécu au niveau de la Confédération : «Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, je suis à la FAF depuis 1990, j’ai une longue expérience et je n’ai pas été parachuté dans ce domaine.»

S. M. A.

Le président évoque les A’  

«Leur programme et leur staff ne tomberont pas du ciel, on y réfléchit»

El-Hadj affirme que la FAF n’a pas négligé la sélection A’, comme le pensent certains. Il dit que tout est prêt pour sa reconstitution. Ils attendent seulement la fin de l’actuel mercato pour entamer les démarches : «Le programme des A’ et leurs staffs ne tomberont pas du ciel, c’est juste qu’on attend la fin du mercato pour pouvoir arrêter une liste, car durant cette période, plusieurs joueurs peuvent faire partie, vous n’avez qu’à regarder le cas de Lemouchia ou Djabou qui faisant partie de cette équipe et qui sont maintenant en Tunisie. L’aller et le retour face à la Lybie, c’est en juin et juillet prochains, ça ne veut pas dire qu’on n’y bosse pas. D’ailleurs, les nombreux stages effectués par le sélectionneur national depuis sa venue, c’est aussi dans ce but. On a déjà terminé une phase en attendant le reste du travail», explique-t-il.

S. M. A.

 

Les contacts avec les binationaux

«Je préfère agir en catimini»

Le président de la FAF n’a pas oublié de raconter comment il a pu convaincre Belfodil et Ghoulam de rejoindre l’EN, alors qu’ils hésitaient encore il y a de cela quelques mois : «15 jours avant l’annonce de la venue de Ghoulam, je me suis déplacé à Saint-Etienne, le tout dans la discrétion la plus totale, c’est comme ça que je préfère agir», avant d’ajouter : «Il y a plusieurs autres joueurs avec lesquels on est en contacts, mais il y a des critères qu’on suit pour les choisir. Brahimi, je m’étais déplacé avec Saâdane pour le voir à l’époque, je lui ai laissé mon numéro de fil pour qu’il m’appelle, après, celui qui vient, il doit le faire par conviction, sinon mieux vaut qu’il reste chez lui»,  a-t-il dit.

«Belfodil ne peut plus rejouer pour la France»

«J’ai lu dans la presse italienne que Belfodil songerait à revenir chez les Bleus. En tout cas, ce qui est certain, c’est que ce n’est que des bobards, car la loi du Bahamas est définitive. Le joueur ne peut plus faire machine arrière, aussi je dois préciser que le problème de Belfodil n’est pas son père, comme on entend par-ci et par-là, mais avec son club.»

S. M. A.

 

«Le dîner avec Lemerre était juste une rencontre entre deux amis»

Raouraoua reconnaît avoir dîné avec Lemerre, mais nie avoir négocié avec lui pour un éventuel poste de DTN : «D’abord, lui, je le connais depuis très longtemps. Je l’ai rencontré par hasard et on a dîné ensemble, et ce qui se dit est faux. Non, je ne lui ai rien proposé.» 

 

 

 

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