EN-Belaïli :«Je veux gagner des titres et rejoindre les Verts»

Il est incontestablement la révélation du championnat tunisien cette saison. Le milieu de terrain offensif de l’Espérance de Tunis, Youcef Belaïli, est en train de briller de mille feux avec le champion d’Afrique. Depuis l’arrivée de Maher El Kanzari, l’ancien Oranais est en train de retrouver son talent et confirmer à l’occasion son mérite d’avoir une chance en sélection.

- Ça se passe plutôt bien pour vous depuis quelque temps…

- Oui, Dieu merci, ça se passe à merveille. Je me plais bien à Tunis. Je ne manque de rien et je suis pleinement épanoui dans ce club et en plus je joue régulièrement donc…je dirais que je n’ai pas à me plaindre.

 

- La venue de Maher El Kanzari à la place de Nabil Maâloul a été une bonne chose pour vous…

- Je ne veux pas comparer deux grands entraîneurs, mais j’avoue que depuis l’arrivée de M. El Kanzari, je joue un peu plus. Je suis comme libéré et c’est tant mieux pour moi. Vous savez, chaque entraîneur a sa manière de travailler et en ce qui concerne ses choix et ses convictions, je dirais qu’en ce qui me concerne, celle du coach actuel me va plutôt bien.

 

- Depuis que vos avez rejoint l’Espérance, vous êtes sur une courbe ascendante, comment expliquez vous cela ?

- Je suis jeune et je venais de changer complètement de championnat. Je suis à plus de 1200 km de chez moi et il me fallait un temps pour m’acclimater à la vie à Tunis, au club et à l’environnement. Aujourd’hui, je suis pleinement concentré sur mon travail et c’est ce qui fait que je joue mieux depuis quelque temps.

 

- Vous êtes dans le meilleur club du continent. Quels sont vos objectifs pour cette année ?

- Mes objectifs en club sont de gagner le championnat et remporter la Ligue des Champions. Pour ce qui est de mes objectifs personnels, je dirais que je veux continuer à jouer titulaire avec mon club, aligner les bonnes performances pour ensuite être convoqué en équipe nationale, ce qui reste mon objectif suprême et le rêve de tout joueur algérien.

 

- Pensez-vous mériter une place dans l’équipe nationale actuelle ?

- Ce n’est pas à moi de dire si je suis méritant ou pas. Je me contente de faire mon boulot dans mon club et à attendre un signe du coach. Je laisse les autres me juger plutôt que de parler de mon mérite ou de mes prestations.

 

- Votre nom a circulé dernièrement dans la presse comme étant l’un des renforts envisagé par Coach Vahid…

- Oui, j’ai lu et entendu beaucoup de choses ces derniers jours, mais jusque-là, personne ne m’a appelé de la FAF ou du staff technique de la sélection nationale pour me dire que je serai prochainement convoqué, donc, à mon niveau, il n’y a absolument rien de concret.

 

- Ça vous perturbe de ne pas recevoir d’appel malgré vos bonnes performances avec le meilleur club africain de l’année qui regroupe pas moins de huit internationaux tunisiens ?

- Non, pourquoi ça me perturberait ? Je suis encore jeune et je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre. Le coach a peut-être jugé qu’il est un peu trop tôt pour moi d’intégrer son groupe. Je respecte son choix, je reste patient et serein et je continue à travailler très dur pour mériter ma place et attirer si possible l’attention du staff de la sélection.

 

- Vous avez certainement suivi le parcours des Verts pendant la CAN, comment les avez-vous trouvés ?

- Sincèrement, je pense que nous avons très bien joué. On a dominé lors de nos trois matchs et pourtant on n’a récolté qu’un petit point. On a bien joué, c’est la vérité, mais on a malheureusement manqué d’efficacité devant, peut-être aussi d’un peu de chance et de réussite. Mais on n’a pas été mauvais, ça c’est sûr.

 

- Antar Yahia vous a rejoint lors de ce mercato d’hiver, ça vous fait quoi d’avoir dans votre équipe un Algérien qui est en plus capitaine de l’équipe ?

- Antar est comme un grand frère pour moi. Même si je suis plus ancien que lui dans cette équipe, il m’aide beaucoup ! C’est un grand joueur et un grand homme. Il est respecté par tous et son venue parmi nous ne pourra que nous rendre encore plus forts. Je suis content qu’il ait décidé de rejoindre l’Espérance.

 

- Terminons sur ce qui se passe actuellement en Tunisie. Comment vivez-vous l’insécurité et le désordre qui règnent en ce moment dans ce pays ?

- Personnellement, je ne vois aucune insécurité, du moins pas où j’habite. Je regarde la télé comme vous et je n’ai jamais ressenti que ça se passait à côté de chez moi. Non, il n’y a aucun problème de ce côté-là ni aucun danger sur moi, et ce, malgré ce qu’on voit à la télé.

A. B.

 

«Je ferai tout pour attirer l’attention de Coach Vahid»

 

«Antar est comme un grand frère pour moi»

 

«L’EN n’a pas été ridicule lors de la CAN»

 

«De quelle insécurité parlez-vous ?»

 

 

 

 

 

 

 

 

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