Le milieu de terrain béninois du Chabab, Pascal Angan, a repris les entraînements, mais son cas est loin d’avoir été réglé.

Alors que tout le monde croyait que l’affaire était réglée entre le joueur et sa direction, nous venons d’apprendre d’une source autorisée que le dossier Angan est loin d’être fini. En effet, le joueur a certes repris les entraînements collectifs avec le reste de ses équipiers, mais il n’est cependant pas près de rejouer. La cause est due à la négligence de la direction des Rouge et Blanc qui a tout bonnement abandonné son joueur et l’a laissé livré à lui-même. Devant cette situation très difficile, notre source assure que l’un des meilleurs joueurs de la formation de Laâqiba traverse des moments des plus difficiles, d’autant plus qu’il n’a pas touché le moindre salaire depuis plus de sept mois.

Il ne veut pas faire de vagues… pour le moment

Comme tout le monde le sait, Pascal Angan est un grand professionnel, il n’a jamais fait de bruit ni créé le moindre problème, il a toujours été discret. Par contre, sur le terrain, il a toujours mouillé son maillot, étant par la même occasion l’un des leaders de l’équipe. C’est l’une des grosses satisfactions côté CRB de cette saison. Or, aujourd’hui, le problème qui se pose est le suivant : le joueur n’a toujours pas touché le reste de son dû. Certes, le reste des joueurs non plus, mais, pour le Béninois, c’est d’autant plus grave qu’il a sa famille à Alger et a un grand besoin d’argent pour subvenir à ses besoins, notamment concernant la scolarité de ses enfants.

Angan : «Je n’en peux plus de vivre cette situation»

Joint par nos soins hier, le milieu de terrain du CRB a bien voulu revenir sur sa situation. Il affirme qu’il traverse des moments pénibles avec sa famille. Il n’exclut pas de passer à l’acte et demander sa lettre de libération.

C’est un Pascal Angan très remonté et extrêmement déçu que nous avons eu au bout du fil. Beaucoup de bruit a couru sur son cas, certains affirmaient qu’il boudait pour protester, d’autres disaient, qu’il faisait du chantage pour son argent. Seulement, la vérité est tout autre. En effet, il n’a plus le moral. Il a certes pris part à la séance d’entraînement, mais son cas est loin d‘être réglé : «Vous savez, j’ai passé des moments extrêmement difficiles, tout le monde est vite allé en besogne pour dire que je faisais du chantage et que je protestais. Or, la vérité est que je suis dégoûté, je ne m’attendais vraiment pas à vivre cette situation. J’ai repris l’entraînement pour garder la forme, car je m’apprête à rentrer en stage avec la sélection nationale du Bénin, lundi. Heureusement d’ailleurs, que toute ma concentration est sur ce regroupement avec l’EN, sinon ça aurait été pire pour moi. Je dois avouer que je suis très déçu de ma situation, je n’ai jamais triché, ni fait du bruit. Tout ce que je demande c’est mon droit, je veux mes salaires.»

«Ça fait sept mois que j’attends mon argent»

Quand nous lui avons demandé depuis combien de temps il attend sa régularisation, notre interlocuteur, dépité, dira : «Cela fait sept mois que j’attends qu’on me paye mes salaires, je n’ai touché qu’un mois seulement. On m’a promis de me verser encore deux mois, mais je n’ai rien vu venir. Je n’en peux plus d’attendre, vous savez que le football est mon gagne-pain, c’est ma seule source de revenu, je dois subvenir aux besoins de ma famille.»

«Les dirigeants m’ont complètement ignoré»

L’autre paramètre qui a beaucoup déçu Angan, c’est le silence radio de ses dirigeants : «Vous savez, la chose qui m’a le plus écœuré, c’est le fait qu’aucun dirigeant ou responsable de l’équipe n’ait daigné prendre son téléphone pour m’appeler et me rassurer ou seulement prendre de mes nouvelles. Aucun, je dis bien aucun membre de la direction ne m’a contacté, ils font comme si de rien n’était. Je sais que je ne suis pas le seul joueur dans cette situation, mais il faut me comprendre, je suis père de famille, il faut que je la nourrisse. Cela fait sept mois que je n’ai pas touché le moindre centime. J’ai été à la banque et j’ai trouvé mon compte non approvisionné.»

«Je suis concentré sur mon équipe nationale»

Le milieu de terrain du Chabab assure que, pour le moment, il ne se focalise pas sur ça : «Je dois avouer que si j’ai pu tenir, c’est parce que je me prépare à rentrer en stage bloqué avec mon équipe nationale. Je vais appeler le sélectionneur pour lui faire part de mon état de forme et on avisera ensemble. Je tiens à ajouter que toute ma concentration est focalisée sur l’EN et le prochain match important qui nous attend face à la sélection algérienne.»

I. Z.

 

Anane reprendra dans une semaine

Le milieu de terrain belouizdadi, Merouane Anane, reprendra les entraînements dans une semaine. Souffrant d’une déchirure musculaire, il prend le temps de bien récupérer de sa blessure et ne veut prendre aucun risque sous peine de rechuter.

 

Anane : «Je reprendrai dans dix jours au maximum»

Lors d’une brève discussion téléphonique, le joueur nous dira : «Comme vous le savez, j’ai contracté une blessure assez compliquée puisqu’il s’agit d’une déchirure musculaire. Je prends le temps de bien me soigner et j’espère être de retour la semaine prochaine, voire dix jours au maximum. Malheureusement, je ne serai pas de la partie pour la rencontre du MCEE.»

I. Z.

 

Mehdi Benaldjia, la bonne pioche du Chabab

Le Chabab a réalisé l’un des meilleurs coups lors du mercato en parvenant à décrocher la signature de Mehdi Benaldjia qui brille actuellement de mille feux avec le club.

La direction a eu le nez creux en allant le chercher chez le voisin usmiste. Le joueur, qui sortait d’une saison moyenne avec l’USMA, voulait avoir plus de temps de jeu. C’est ainsi que les dirigeants du club de la capitale ont pris attache avec le concerné et l’ont convaincu d’opter pour les Rouge et Blanc pour un prêt d’une année. Il faut dire que le joueur venait avec beaucoup d’ambition, il voulait réussir avec son nouveau club et casser la baraque.

Il a eu un début difficile

Les débuts du sympathique Mehdi n’ont pas été de tout repos, puisqu’il lui a fallu un temps d’adaptation, car venant dans un nouvel environnement, ce qui a compliqué sa tâche. Mais au fil des journées, le petit lutin belouizdadi a commencé à se libérer et à hisser son niveau de jeu, gratifiant le public de ses prouesses techniques et se découvrant des vertus de buteur. Avec de telles performances, il est l’une des plus grandes satisfactions du côté du CRB, d’autant plus que le coach Bouali en fait un titulaire indiscutable.

Le Chabab souhaite le garder

Suite à ses belles prestations, la direction commence à se bouger dans tous les sens afin de prolonger l’aventure de Mehdi à Belcourt. Elle va bientôt entamer les négociations avec son homologue de l’USMA. Le joueur pour sa part ne serait pas contre cette perspective, cependant, il subsiste un problème de taille : son contrat court toujours pour une autre saison avec l’USMA et, avec son rendement depuis quelques semaines, les Rouge et Noir pourraient être tentés de le conserver.

M. Benaldjia : «Mon destin n’est pas entre mes mains»

Dans une courte conversation téléphonique, le principal intéressé nous a affirmé : «Je me sens très bien au CRB. Le club m’a permis de me faire connaître et surtout m’a révélé au grand public. Si j’aimerais rester ? Mon destin ne m’appartient pas, je suis toujours sous contrat avec l’USMA. Pour moi, rester au Chabab, c’est bien, si je retourne à l’USMA, c’est bien aussi. Je suis sous contrat et je me dois de le respecter.» 

I. Z.