La justice vient de trancher dans l’affaire de corruption mettant en cause le président de la JS Saoura, Mohamed Zerrouati. Ce dernier écope de 18 mois de prison ferme pour tentative de corruption.

 On ne va pas refaire le procès, la justice a fait son travail. Les faits sont avérés, il y a bien eu tentative de corruption. C’est une première dans les annales du football algérien, un président de club est convaincu de corruption. Depuis le temps que la presse dénonce ce fléau, jamais la FAF n’a levé le petit doigt, jamais. A chaque dénonciation d’une affaire similaire à celle du CAB-JSS, la fédération sort sa rengaine, «Il nous faut des preuves». Vingt  années durant Compétition, n’a jamais cessé de dénoncer, la corruption, cette pratique hideuse qui souille le sport roi. Pas une année, où nous n’avions pas dénoncé tel ou tel match sentant la combine à mille miles, en vain. La FAF nous sort toujours sa vieille chanson, «Il nous faut des preuves ». Et bien ! Messieurs de la FAF, les preuves les voilà, c’est la justice de la République qui vous les offre sur un plateau royal. Une condamnation à la prison ferme, cela devrait suffire non ?! Les services de la police nationale ont fait une enquête, un juge de la République a rendu son jugement dans cette affaire. Et voilà que du côté de la fédération et de la Ligue pro, certaines voix s’élèvent déjà pour dire qu’il n’y aura aucune sanction du fait que le club incriminé se pourvoit en cassation. On nous sort aujourd’hui un article tout ce qu’il y a d’obsolète pour dire que le club incriminé ne risque pas des sanctions, et ce, pour des raisons tout ce qui s’apparente à une histoire du lit vertical. Et dans cette affaire, on s’en tient uniquement et fermement au règlement régissant le football algérien, ce qui n’a pas été le cas dans l’affaire du Mouloudia d’Alger (lors de la finale) où on a été chercher des sanctions à la FIFA. Comme quoi…

M. O.