ESS 0 – 2 USMA : Sétif, On attendra encore… l’effet Saâdane !

Arrivé depuis peu à la tête du staff technique de l’ESS, le nouvel entraîneur de l’Aigle noir n’a pas encore griffé son groupe de son expérience.

 

 La venue d’un nouveau technicien est survenue au moment où le cœur battant de cette équipe est parti, à savoir Mourad Delhoum. Ce dernier a choisi de vivre de nouvelles aventures dans la presqu’île arabique, avec l’équipe d’Ennasr Essaoudi. Un vide laissé par Delhoum qui a manifestement vite fait ses mauvaises répercussions sur l’ESS. Par ailleurs, pour sa première sortie importante après qu’il ait repris le coaching, l’ex-sélectionneur de l’EN n’a pas pu synchroniser entre les trois compartiments de son groupe. On dirait que Rabah Saâdane a un tant soit peu perdu la main. Il retrouvera  certainement sa fraîcheur du driving d’ici quelque temps. L’entraîneur de l’Entente aura aussi la tâche de trouver un nouveau vrai meneur pour guider son groupe. Un capitaine qui complétera aussi le vide laissé par Delhoum de la meilleure manière qui soit.

Des joueurs qui manquent de fraîcheur

Au lendemain de leur entrée au pays, les Aigles noirs ont fait faux bond à Blida. La formation de l’ESS a laissé passer l’occasion de prendre revanche sur l’USMA, après que cette dernière lui ait chipé le titre d’hiver à Sétif. Les Sétifiens ont aussi loupé un beau trophée qui aurait fait beaucoup de bien aux éléments de Rabah Saâdane. Cette Supercoupe est bonne aussi pour bien entamer la phase retour du championnat. Néanmoins, le ratage a été du côté de l’ESS, car, malgré le fait que le gardien Khedaïria ait arrêté un penalty, ça n’a pas suffi pour motiver ses coéquipiers. En effet, en dépit des quelques occasions que l’Entente s’est procurées durant le match, les coéquipiers de Benchadi ont peiné à s’imposer sur le plan physique. Il y a, à cet effet, le facteur «épuisement» causé par le voyage de l’Espagne vers Alger. Car l’équipe n’a pas du tout eu de répit ces trois derniers jours. Le groupe a même effectué l’ultime séance d’entraînement avant même de faire les bagages pour rentrer au pays. Il y avait dans le programme un entraînement dans la matinée du vendredi, puis le retour au pays à la fin de la journée, en plus du match juste le lendemain. C’est vraiment épuisant comme week-end, surtout lorsque on perd un trophée.

Une Supercoupe à la va-vite

Il faut dire aussi que cette Supercoupe est tombée au mauvais moment. Par tradition footballistique, ce match de prestige devait normalement être programmé au début de saison. Il a été tellement fait au mauvais moment que même l’affluence était très faible. Faute de sponsors, la Ligue de football professionnel n’a pas programmé de match de Supercoupe au début, comme cela a été fait à plusieurs reprises, car il n’y a pour tout que quelque six matchs de Supercoupe dans le palmarès de la LFP. Il a fallu attendre que l’opérateur de téléphonie mobile nationale Mobilis vienne à la rescousse du responsable de la LFP, Mahfoud Kerbadj, pour que ce dernier annonce dans une de ses conférences de presse en début de saison qu’il y a possibilité d’organiser un match de Supercoupe cette saison. Une décision qui est restée en l’air jusqu’au moment où Mobilis est venue la concrétiser et la mettre sur papier. Il n’y a que dix jours que la LNF a signé l’accord de sponsoring avec Mobilis. Cela pour dire que ce match a été fait à la va- vite. Ça aurait pu être un meilleur événement si l’on avait mûrement pensé à la date du match, et bien sûr, si on avait trouvé un sponsor bien avant.

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