NAHD : La participation de Boussaïd au conditionnel

Comme rapporté dans notre édition d’hier, le milieu de terrain du Nasria, Rafik Boussaïd, qui s’est grièvement blessé lors du dernier derby face à l’USMA au niveau de la tête, en se faisant apposer pas moins de dix points de suture, est animé d’une farouche envie de prendre part au prochain match de championnat de son équipe contre le leader constantinois.

Le joueur est même allé voir son entraîneur pour lui faire part de son envie et de sa détermination à prendre part à cette rencontre, chose que le coach Aït Djoudi a bien évidemment apprécié. Reste que le contrôle médical effectué hier matin n’a pas été vraiment rassurant, puisque le médecin ne l’a pas autorisé à reprendre du service, du moins au conditionnel. Le médecin traitant aurait opposé un niet catégorique, n’autorisant le joueur à disputer cette rencontre si et seulement s’il porte un casque qui protégerait entièrement sa blessure.

 

Un casque homologué par la LFP ou le forfait

Le médecin a donc refroidi les ardeurs du joueur qui ne sera de la partie que s’il réussit à se procurer ce fameux casque qui doit protéger entièrement la grosse plaie au niveau de la tête. Et là encore rien n’est gagné, puisque ce casque doit être présenté au niveau de la Ligue de football professionnel qui doit l’homologuer et délivrer au joueur une autorisation afin qu’il puisse le porter lors de cette rencontre. Sans l’homologation du casque, ni l’autorisation de la LFP, le joueur ne pourra pas prendre part à cette partie et déclarera donc forfait. Ayant manqué les trois premières séances de la semaine, Boussaïd sera dans le meilleur des cas remplaçant face au CSC.

 

Guebli souffrant, Metref reprend

Ishak Guebli est touché au niveau du thorax et souffrirait d’une côte fêlée. Il a effectué une radiographie hier matin qui le montre clairement. Visiblement très fatigué, il pourrait manquer le prochain match de son équipe. Pour sa part, Hocine Metref, grippé et cloué au lit lundi, a repris avec ses coéquipiers lors de cette séance qui a vu la présence de 23 joueurs, soit sans Bendebka et Boussaïd seulement.

 

Bendebka prolonge son absence jusqu’à aujourd’hui

Suspendu pour le prochain match qui opposera son équipe au CS Constantine, le latéral droit Sofiane Bendebka n’a toujours pas repris le chemin des entraînements. Le joueur, qui a été autorisé par son entraîneur à s’absenter pendant quelques jours, a profité de l’occasion pour faire une virée en France. Devant rentrer hier au pays, il a reporté son retour à aujourd’hui. Reste à savoir si cela sera du goût de son coach, et ce, même si, connaissant le sérieux du joueur, il a dû mettre en application le programme qui lui avait été communiqué.

M. A.

 

L’équipe ne s’y entraîne que très rarement

Zioui, un joyau à l’abandon

Le Nasria est un club SDF qui se fait trimballer depuis le début de saison un peu partout. Les Sang et Or ont d’ailleurs reçu à deux reprises leurs adversaires au stade du 20-Août-55 de Ruisseau (MCA et JSK) et autant de fois au stade Omar-Hamadi de Bologhine (MOB et CRB). Et pourtant ce grand club, qui représente toute la circonscription d’Hussein Dey, peut évoluer chez lui dans son propre jardin au stade Zioui, comme ce fut le cas dans le bon vieux temps. Mais malheureusement pour le Nasria et tous ses supporters qui espèrent revoir un jour leur équipe évoluer chez elle à Zioui, les conditions ne sont pas réunies pour que le NAHD puisse revenir chez lui à Hussein Dey. Ce stade, qui a vu naître les plus grands noms du football national tels que Madjer, Merzekane, Fergani et autres Guendouz, est aujourd’hui complètement abandonné par l’APC d’Hussein Dey qui se contente du strict minimum pour le faire fonctionner. Il est vrai que de nombreuses équipes de palier inférieur y évoluent cette saison, mais elles ne trouvent pas la moindre commodité, se contentant d’un simple rectangle vert, et là aussi il y a bien des choses à dire.

 

L’abattoir des joueurs

Il faut dire que si la LFP n’a pas homologué le stade Zioui, ce n’est pas uniquement par rapport à l’absence d’une seconde issue de secours dans cette enceinte, mais c’est également vis-à-vis de l’état du grillage qui sépare les tribunes du terrain, lequel se trouve dans un état complètement délabré. Autre truc qui ne tourne pas rond dans ce stade, c’est l’absence d’eau chaude. Les joueurs qui s’y entraîne sont soit contraint de ne pas se doucher, ou bien de le faire avec une eau froide. Enfin, l’état de la pelouse est tout simplement catastrophique, puisque nombreux sont les joueurs des différentes équipes et catégories qui ont dû rejoindre l’infirmerie à cause de l’état lamentable de la pelouse. Tout cela est bien évidemment de la responsabilité de l’APC d’Hussein Dey qui a laissé ce stade à l’abandon, se contentant de la réfection de sa teinte à chaque année, pour lui donner une belle allure, mais de façon à cacher toutes les imperfections qui s’y trouvent.

 

Entraînement hier matin à Bensiam

La situation dans laquelle se trouve le stade Zioui a poussé le club nahdiste à le fuir, et pas seulement pour des rencontres de championnat, mais également lors des entraînements. Les joueurs ne cessent d’ailleurs de se plaindre à leur coach à chaque fois qu’ils s’y entraînent, notamment par rapport à l’état de la pelouse et les nombreux trous et bosses qui s’y trouvent et qui entraînent automatiquement des blessures au niveau des articulations (cheville et genou). Sans oublier l’absence d’eau chaude qui peut entraîner des grippes ou des angines. Aujourd’hui, l’équipe s’entraîne quasiment toute la semaine au complexe Bensiam, le coach Aït Djoudi ne programme d’ailleurs qu’au maximum une, voire deux séances d’entraînement au stade Zioui, question de permettre aux joueurs d’avoir leurs repères dans un stade aux dimensions conformes, sachant que le stade Bensiam n’est qu’un stade d’entraînement aux dimensions réduites. Pas plus tard donc qu’hier, le coach Aït Djoudi a décidé de délocaliser la séance matinale vers le complexe Bensiam, et ce, afin de permettre à ses joueurs de travailler dans de bonnes conditions.

M. A.

La LFP a pris l’initiative d’inviter les familles pour assister à NAHD-CSC

Aucun engouement à Hussein Dey

Alors que la Ligue de football professionnel, en collaboration avec la radio algérienne et Mobilis, a pris l’initiative de convier les familles à la prochaine rencontre de championnat qui opposera le Nasria au CS Constantine, leur consacrant même une tribune, du côté d’Hussein Dey, cette initiative ne semble pas avoir emballé grand monde, bien au contraire. Les supporters du Nasria estiment que cette mesure n’est pas la solution pour éradiquer la violence dans les stades, un phénomène qui doit être attaqué à partir des racines. A Hussein Dey, comme à Leveilley, l’engouement par rapport à cette action est quasi nul, puisque personne ne veut prendre le risque d’emmener sa femme et ses enfants dans un stade où la sécurité n’est pas garantie, d’autant plus que la tension est encore vive entre les supporters du NAHD et ceux du CRB après tout ce qui a entouré la récente confrontation entre les deux clubs. Le choix de la rencontre est également discutable, puisque, chez les Nahdistes, seuls les trois points de la victoire comptent pour sortir de la zone de relégation.

M. A.

 

Saoudi blâme Nouioua

Le vice-président du Nasria, Kamel Saoudi, est connu pour être un homme qui n’a pas sa langue dans la poche, et l’entraîneur des gardiens de but, Tarek Nouioua, l’a vérifié à ses dépens. Arrivé en retard à l’entraînement d’hier matin, Nouioua a subi de violentes critiques de la part de Saoudi «Ce n’est pas normal qu’un entraîneur arrive en retard. Ce n’est pas normal et ce n’est pas sérieux aussi», lui a-t-il dit en substance avant de lui lancer : «Tu nous prends pour qui si tu te permets d’arriver comme çà en retard à l’entraînement ? Et puis, franchement, est-ce que quand tu étais au MCA tu arrivais aussi en retard à l’entraînement ? Je doute fort.» Un reproche qui tonne comme un avertissement à Nouioua qui n’est pas très loin de l’œil du cyclone.

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