JSK : Ciccolini veut se séparer de Karouf et Hamenad

L’entraîneur François Ciccolini n’est pas disposé à travailler avec l’entraîneur adjoint Mourad Karouf et l’entraîneur des gardiens Omar Hamenad. Il l’a d’ailleurs fait savoir au président Hannachi dans la matinée d’hier.

Il l’a rencontré à l’hôtel Amraoua en présence des autres dirigeants. Il lui a présenté d’abord le bilan du travail qu’il a accompli depuis son arrivée à la JSK avant de l’informer de son désir de changer son staff. Le président Hannachi a promis à son entraîneur de satisfaire sa requête, tout en lui demandant de faire de son mieux pour tirer l’équipe vers le haut.

«Je ne peux pas continuer à travailler avec eux»

Selon une source proche de la direction, l’entraîneur Ciccolini a profité de son entrevue avec son président pour lui dire qu’il préfère changer son staff. On ne sait pas ce qu’il reproche à Karouf et à Hamenad, mais il semble qu’il est très remonté contre eux. «Je ne peux pas continuer à travailler avec eux», lui a-t-il dit. A son arrivée à la JSK, le Corse a consenti à travailler avec le staff en place, mais moins de trois semaines après il change d’avis.

Kamel Hassani

Hannachi les convoquera

Le présidente Hannachi se réunira en principe incessamment avec l’entraîneur adjoint Mourad Karouf et l’entraîneur des gardiens Omar Hamenad. Après avoir écouté son entraîneur, il devra convoquer Karouf et Hamenad avant de prendre une décision définitive concernant leur avenir à la JSK. Les deux hommes ont assuré l’intérim pendant plusieurs jours avant que le président Hannachi n’officialise avec Ciccolini, mais malgré ça, certaines personnes, pour des raisons qu’on ignore, font le maximum pour que l’entraîneur corse change son staff. Déjà avant même la signature de son contrat, elles lui auraient conseillé de choisir lui-même son staff, mais comme le président Hannachi était en France pour des soins, il a consenti à travailler avec le staff qu’il avait trouvé en place.

Le problème

Tout le monde sait que le problème de la JSK n’est pas celui de l’entraîneur et moins celui de son staff. Le problème réside dans certains joueurs qui se prennent pour des nababs. Il y a des frictions entre certains cadres et si les dirigeants continuent à ignorer la réalité, cela ne réglera pas le problème de l’équipe. Le fait que le capitaine Ali Rial déclare devant tous ses équipiers à la fin du match que s’il n’y a pas un changement à la tête de la barre technique, il ne remettra plus les pieds à la JSK, cela doit donner à réfléchir aux dirigeants qui ont longtemps laissé les problèmes s’entasser  avant que le président Hannachi ne décide de prendre les choses en main.

Kamel Hassani

 

Journée prolifique pour les jeunes

Les U 20, les U 17 et les U 15 de la JSK se sont qualifiés pour le prochain tour de la coupe d’Algérie en battant leurs homologues d’Azazga. Les premiers ont attendu la séance des tirs au but pour décrocher leur billet qualificatif (5-4). Les seconds l’ont emporté par 3 buts à 1, alors que les U 15 se sont imposés par 2 buts à 0.

 

 

 

   

 

 

Retour sur le scandale du vestiaire…

Comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier, le vestiaire de la JSK était en ébullition vendredi soir à l’issue de la rencontre qui a opposé le club le plus titré du pays au champion d’Afrique au stade 20-Août-55 d’Alger. Juste après le coup de sifflet final de l’arbitre et au moment où tous les joueurs et les membres du staff technique de la formation du Djurdjura étaient à l’intérieur du vestiaire, on entendait des hurlements, des cris et même des insultes. L’atmosphère était très lourde à l’intérieur du vestiaire au point où les Sétifiens et même les employés du stade se posaient des questions sur ce qui se passait au vestiaire de la formation du Djurdjura. Ce climat électrique et cette humiliation a duré plus d’un quart d’heure, on peut même dire que c’est une première dans l’histoire du club le plus titré d’Algérie. D’ailleurs, au lendemain de cet acte et de cette rencontre, tout le monde à la JSK a condamné ce qui s’est passé vendredi soir au stade du 20-Août-55 et regrettait l’absence de Hannachi, car, selon tout ce beau monde, si le numéro un des Jaune et Vert était présent au stade, aucun joueur n’aurait levé le petit doigt…

Les choses ont commencé avec les critiques de Ciccolini envers Benamara et Mekkaoui

L’entraîneur en chef des Jaune et Vert n’a pas hésité à lancer quelques critiques envers Benamara et Mekkaoui juste au moment où les joueurs ont regagné le vestiaire. Avec le match nul et les nerfs, ces deux éléments n’ont pas apprécié les quelques critiques de leur entraîneur. D’ailleurs, Benamara a lancé une phrase en arabe en direction de Mourad Karouf, l’entraîneur adjoint des Jaune et Vert : «Karouf, vous pouvez dire à cet entraîneur que je ne vais pas revenir et je ne suis pas prêt à travailler avec lui», c’était presque la même chose pour Mekkaoui qui a répondu aussi en arabe. L’entraîneur corse des Canaris n’a rien pigé, il est passé à autre chose, mais…

Rial prend la défense de l’entraîneur, provoquant un grand bruit

Le capitaine d’équipe, Rial en l’occurrence, était en train de prendre sa douche, il n’a pas apprécié le comportement de Benamara, il a répondu dans un premier temps verbalement à son équipe en essayant de le remettre à ses éléments à leur place, mais l’ancien joueur de l’USMA a répondu une nouvelle fois et Rial a perdu son contrôle, il a quitté la douche, il s’est dirigé directement vers Benamara, remarquant que les choses allaient prendre une autre tournure, Karouf est intervenu, il a barré la route à l’enfant de Zemmouri. Déchaîné, ce dernier a commencé à blâmer les joueurs. Il a même averti quelques éléments : «Alors, c’est toujours la même chose, vous voulez déjà chasser l’entraîneur, chaque fois, c’est la même chose, vous avez déjà commencé à comploter pour pousser le coach vers la porte de sortie.» En plus de cette phrase, le numéro 5 de la JSK a aussi reproché à quelques éléments leur manque de combativité sur le terrain.

Heureusement que Karouf a réussi à calmer les esprits

Rial, qui était dans tous ses états, avait commencé à tirer sur tout le monde, et comme la situation avait duré plusieurs minutes et qu’un grand bruit sortait du vestiaire, Karouf est intervenu une nouvelle fois, demandant à Rial de se calmer. A un certain moment, l’adjoint de Ciccolini n’avait pas hésité à hausser un peu la voix, rien que pour faire comprendre au capitaine d’équipe qu’il faut respecter les membres du staff technique et les dirigeants. De leur côté, les responsables du club, qui ne pouvaient rien faire sur le coup, n’avaient pas apprécié la sortie de leur capitaine, surtout que ce dernier n’avait pas hésité à parler sur le problème financier : «Je touche un petit salaire, il y a même un retard dans le payement de mes salaires.» Cette phrase a irrité les dirigeants des Jaune et Vert. En résumé, c’était tout le monde qui avait condamné ce qui s’était passé vendredi soir au 20-Août. De son côté, le numéro un des Canaris avait promis hier à ses responsables de prendre cette affaire au sérieux, il avait même promis de lourdes sanctions.

  1. A.   H.

 

Malaise dans le groupe

Le semi-échec concédé devant les champions d’Afrique n’est qu’une conséquence du malaise qui règne dans le groupe. Le succès retentissant acquis devant le Mouloudia d’Alger à Bologhine n’a été qu’un feu de paille puisqu’il a suffi d’une contre-performance pour que les dissensions existantes dans l’équipe n’apparaissent au grand jour ; désaccord entre les joueurs, mésentente entre les membres du staff technique, etc.

L’absence prolongée du président Hannachi, hospitalisé pendant deux semaines à l’hôpital la Pitié-Salpêtrière, n’a fait qu’envenimer les choses. Des joueurs séchaient des séances d’entraînement sans aucune raison, sans qu’ils soient traduits devant le conseil de discipline. Ils ont été certes sanctionnés par l’entraîneur, mais aucun dirigeant n’a daigné tenir une réunion avec les joueurs pour les mettre devant leurs responsabilités. La passivité des dirigeants a ouvert la voie à tous les écarts y compris celui de critiquer l’entraîneur dans les vestiaires. Ça arrive dans les clubs que des joueurs remettent en cause les choix ou les changements de  l’entraîneur, mais ce n’est pas au vu et au su de tout le monde. Cette situation inédite a poussé le capitaine Ali Rial à intervenir pour rappeler aux mécontents que ce n’est pas à eux de juger le travail de l’entraîneur. Quel intérêt a-t-il à demander à Benamara et Mekkaoui d’arrêter leurs critiques à l’encontre de l’entraîneur ? Evidemment aucun. Mais comme aucun dirigeant n’a osé les remettre à leur place, il est intervenu pour leur dire que le problème de la JSK n’est pas celui de l’entraîneur. Le comble est qu’un dirigeant, qui a gardé le silence malgré tout ce qui s’est passé dans les vestiaires, a pris son téléphone quelques minutes plus tard pour appeler le président Hannachi pour lui faire part de ce qui s’est passé. Il aurait pu demander aux joueurs de se calmer au lieu d’attendre que Rial intervienne pour tenter de raisonner ses équipiers. Les dirigeants devaient aussi réunir tous les membres du staff technique afin de mettre les points sur les i. Cela fait plusieurs jours que des rumeurs insistantes faisant état de la détermination de l’entraîneur François Ciccolini à choisir ses assistants, mais la direction n’a rien fait pour arranger les choses.

N.Boumali     

 

Hannachi secouera ses joueurs

Selon une source proche de la direction, le président Hannachi tiendra une réunion avec ses joueurs ce lundi à l’occasion de la reprise des entraînements pour leur demander ce qui ne va pas dans l’équipe. Très irrité par ce qui s’est passé dans les vestiaires à la fin de la rencontre face à l’ESS, le président de la JSK a décidé de prendre les choses en main pour éviter que les choses s’enveniment davantage. Il veut mettre les points sur les i, car il sait que s’il n’intervient pas le plus tôt possible, l’animosité entre les joueurs risque de s’exacerber. C’est pour cela qu’il veut crever l’abcès avec eux dès demain.

Des comptes

Ne s’étant pas adressé à ses joueurs depuis plusieurs semaines, le président Hannachi compte leur demander des comptes. Sur les 5 derniers matches disputés, ils n’ont gagné qu’un seul.  Un bilan très négatif pour une équipe qui ambitionne de jouer les premiers rôles cette saison. Même si son médecin lui a recommandé de se reposer, le président Hannachi n’a pas une autre alternative que de provoquer une réunion avec ses joueurs afin de voir ce qui ne va pas dans l’équipe. Il a été informé de tout ce qui s’est passé lors de la rencontre face à l’ESS et cela l’a vraiment contrarié.

Le mal

En décidant de se réunir avec ses joueurs, le président Hannachi veut savoir où est le mal de la JSK. Il a écouté hier son entraîneur et ses dirigeants, mais il veut aussi avoir la version de ses joueurs pour cerner le problème de l’équipe. La JSK possède l’un des meilleurs effectifs du championnat, mais à la grande surprise de tout le monde les résultats ne suivent pas. Le huis clos a certes pénalisé l’équipe mais cela n’explique pour autant cette série de mauvais résultats.

Solidarité

Ayant toujours choyé ses joueurs, le président Hannachi n’a pas apprécié que le courant ne passe entre certains éléments. Il insistera sur la solidarité, car il est convaincu que si les joueurs ne s’entendent pas entre eux, il sera difficile pour l’équipe de relever le défi.

N.B.

Vers le retour de Doudane

Selon une source proche de la direction, le président Hannachi songe sérieusement à faire appel à son ancien manager général Karim Doudane. D’après notre source, il occupera le poste de directeur technique. Le poste de manager général est déjà occupé par Samy Idrès. Doudane que nous avons eu hier au telephone, nous a confié qu’il est prêt à revenir et qu’il ne pourra jamais refuser l’appel du cœur.

 

Mekkaoui veut rencontrer Hannachi

Critiqué par son entraîneur à la fin de la rencontre face à l’ESS, l’arrière gauche Zineddine Mekkaoui veut d’abord rencontrer son président avant de reprendre le chemin des entraînements. Il aurait confié à certains de ses proches que l’entraîneur ne lui cherche que la petite bête et qu’il ne peut plus supporter sa nouvelle situation. On croit savoir que même Benlamri  souhaite rencontrer son président.               

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