Selon l’avis de tous les spécialistes, le grand mérite de ce bon début du championnat de la JSK revient à Kamel Mouassa, qui a réalisé un gros travail, aussi bien sur le plan physique que tactique durant la préparation d’intersaison.

 

Le natif de Guelma, qu’on a joint hier après-midi au téléphone, a refusé de parler du titre : «On ne peut pas parler du titre maintenant. Le championnat vient juste de commencer, et puis, ce n’est pas de nos habitudes de mentir à nos supporters. On a un bon groupe qu’on maîtrise. On doit continuer à travailler et surtout essayer d’enchaîner avec d’autres bons résultats. Pour le moment, on doit gérer match par match en essayant de garder notre place dans le peloton de tête. Sinon, pour être franc avec vous, tout le monde à la JSK, joueurs, membres du staff technique, dirigeants et supporters, on veut tous gagner le titre.»

 

«On ne doit pas s’enflammer, on doit garder les pieds sur terre»

Contrairement aux supporters qui se sont enflammés après la belle victoire de vendredi passé et qui commencent à rêver du titre, Mouassa préfère garder les pieds sur terre : «Comme je vous l’ai déjà dit, on a bien débuté le championnat, c’est très important à mes yeux de commencer la saison en force. Néanmoins, on ne peut rien promettre après deux journées seulement. Le chemin est encore très long, il faut garder la tête sur les épaules, continuer à travailler et, bien sûr, croire en nos chances.»

 

«Notre principal objectif est d’assurer le maintien rapidement, on visera le podium par la suite»

Le premier responsable de la barre technique de la formation de la ville des Genêts n’a pas hésité à expliquer sa stratégies  concernant les objectifs du club en championnat : «Pour ce qui concerne le championnat, on doit assurer le maintien de l’équipe le plus tôt possible ; une fois le maintien assuré, il n’y aura aucune pression sur les joueurs. On pourra donc s’attaquer au podium lors des derniers matchs du championnat ; beaucoup de choses peuvent arriver. Une fois sur le podium, on pourrait même viser la première marche. Mais le plus important actuellement est d’enchaîner d’autres bons résultats.»

 

«Le public de la JSK mérite la joie, le bonheur et les titres»

Mouassa a été impressionné par le comportement du public de la JSK, que ce soit lors du premier match du championnat ou bien vendredi dernier au stade 20-Août-1955 de Ruisseau : «Ce n’est pas une nouveauté pour moi, je connais bien le public kabyle ; un public très connaisseur qui aime vraiment son équipe, qui la soutient tout le temps. Pour moi, les fans des Canaris du Djurdjura méritent la joie, le bonheur et les titres. On fera le maximum pour le lui offrir en fin de saison.»

 

«On continuera à travailler avec sérieux et une grande volonté pour renouer avec les titres»

Selon Kamel Mouassa, le staff technique de la JSK et les joueurs continueront à travailler avec une grande volonté, mais aussi avec beaucoup de sérieux pour renouer dans un avenir très proche avec les titres : «Le football n’est pas une science exacte, mais on doit renouer avec les titres dans un avenir très proche ; on va travailler très dur pour réussir, on est même prêts à faire des sacrifices pour hisser la JSK et gagner un titre cette saison.»

«Je l’ai dit et je le redis, la JSK, c’est les titres»

L’ancien entraîneur de l’USMB et de l’ASMO estime qu’un club comme la JSK doit toujours gagner des titres : «Je l’ai déjà dit et je le redis, qui dit la JSK dit les titres ; on n’a pas besoin donc que les dirigeants viennent nous parler des objectifs. Les choses sont très claires et pour moi et pour mes joueurs sur ce plan. Néanmoins, on doit aussi bénéficier d’une bonne prise en charge sur le plan financier pour qu’on puisse, ensemble, relever le défi et renouer avec les titres.»

 

«On a cravaché très dur durant la préparation d’intersaison, les joueurs ont bien compris mon message»

Comme tout le monde l’a constaté, la JSK a montré un très bon visage sur tous les plans lors des deux premières journées du championnat. Mouassa revient sur la préparation d’intersaison : «Il n’y a pas de secret en football, ni de baguette magique chez l’entraîneur. Ce sont les sacrifices, le travail et le sérieux qui permettent aux joueurs de progresser et d’atteindre un bon niveau. J’ai été très clair avec mes joueurs dès le début de la préparation d’intersaison. On a travaillé comme des fous sous un soleil de plomb à Tizi-Ouzou ou en Tunisie. Les joueurs ont bien compris mon message, ils ont bien bossé et aujourd’hui, Dieu merci, on commence à cueillir les fruits d’un dur labeur, même si un grand travail nous attend encore. On doit toujours avancer et penser à progresser davantage.»

 

«J’ai dégagé une ossature de quatorze joueurs, j’aligne toujours les meilleurs»

Sur un autre plan, Mouassa revient sur cette histoire de joueurs titulaires et de remplaçants : «Je vous l’ai dit à maintes reprises, avec moi, il n’y a pas de titulaires indiscutables ni d’éternels remplaçants. Toutefois, en ce début de saison, j’ai dégagé une ossature de quatorze joueurs ; les éléments les plus expérimentés, les piliers et les cadres de l’équipe. J’opère à chaque match un ou deux changements sur l’équipe-type pour plusieurs raisons. Un match ne diffère jamais d’un autre sur le plan tactique ; un match à domicile et une rencontre à l’extérieur, ce n’est pas la même chose. Néanmoins, j’aligne chaque fois les meilleurs, les plus en forme et les mieux préparés.»

 

«Benabou, Renaï et les autres jeunes auront leur chance au moment opportun»

Le jeune Benabou n’a pas cessé de briller ces derniers jours avec les U21 ; il frappe aux portes de l’équipe première, mais Mouassa ne veut pas brûler les étapes et griller ses jeunes talents : «Benabou, Renaï ou les autres, ils sont tous pétris de qualités. Je connais très bien mes jeunes espoirs. Toutefois, je sais ce que je fais, je ne vais quand même pas griller ces jeunes en début de saison en les titularisant contre le MCA ou le NAHD. Le plus important est de bien débuter le championnat. On aura tout le temps pour lancer les jeunes, je sais ce que je fais.»

 

«Mes adjoints étaient mes joueurs, on compose un bon staff»

Concernant la collaboration entre les membres du staff technique, Mouassa précise : «A ce sujet, on n’a rien à dire, tout baigne dans l’huile au niveau du staff technique. Gaouaoui, Drioueche ou même Zafour, c’est avec moi qu’ils ont explosé, alors qu’ils étaient de jeunes joueurs. Ils ont réussi par la suite leur grande carrière de joueurs. Aujourd’hui, ils sont dans mon staff, je ferai le maximum pour les lancer dans leur carrière d’entraîneurs. On compose un bon staff, Dieu merci.»

 

«On débutera la préparation de l’USMH aujourd’hui par du biquotidien»

A propos du prochain match de son équipe en championnat, Mouassa explique : «On s’est entraîné samedi matin, les joueurs ont bénéficié d’une journée de repos hier. On reprendra les entraînements aujourd’hui avec du biquotidien qu’on maintiendra jusqu’à mercredi. Ainsi, on réalisera un bon travail lors de la première semaine de cette préparation. La seconde semaine, on passera au travail spécifique ; l’équipe sera bien prête pour le match qui nous opposera à l’USMH.»

 

«On pourrait jouer un match amical jeudi avant d’accorder un repos aux joueurs»

Pour conclure, Mouassa n’exclut pas de jouer un match amical jeudi : «Oui, on envisage de jouer un match amical jeudi afin de meubler le vide de la compétition officielle et aussi pour donner un temps de jeu aux joueurs qui n’ont pas beaucoup joué depuis le début du championnat. Par la suite, on accordera deux ou trois jours de repos aux joueurs avant de reprendre les entraînements avec un moral gonflé à bloc.»

A.H.

Les confidences de Radouani

 «Lorsque j’ai signé à la JSK, on m’a envoyé une photo pour se moquer de moi»

Le jeune Saâdi Radouani a été victime d’une vile campagne de dénigrement lorsqu’il a signé son contrat au profit de la JSK. Ses détracteurs n’ont pas trouvé mieux que d’envoyer à lui et à son manager une photo montage où ils ont changé sa tête avec celle de Dani Alves pour se moquer de lui. Cela a eu l’effet inverse, car au lieu que cela ne le fasse douter de ses capacités, il s’est juré de faire le maximum pour réussir son aventure avec les Canaris. «Lorsque j’ai signé à la JSK où m’a envoyé la photo montage de Dani Alves avec le maillot de la JSK pour se moquer de moi. Je sais que ceux qui ont fait ça me connaissent et c’est pour cela que je n’étais pas affecté. Au contraire, cela n’a fait que me stimuler à travailler plus. Je n’avais pas accordé d’importance à ce que se disait sur les réseaux sociaux», révèle Radouani.

 

«J’ai racheté moi-même ma libération pour signer à la JSK»
Si certains ont envoyé à lui et à son manager une photo montage de Dani Alves avec le maillot des Canaris, d’autres ont remis en cause ses qualités en s’interrogeant sur les critères de son recrutement par
les responsables de la JSK, alors qu’il a été libéré par l’USMA. «Je n’ai pas été libéré par l’USMA. J’ai demandé moi-même à partir et j’ai racheté ma libération pour signer à la JSK. J’étais victime de la concurrence avec Meftah qui était ancien. J’ai fait le bon choix car j’ai rejoint un grand club», confie Radouani.

«Les propos de Hannachi me stimulent davantage»
Sur la déclaration du président Hannachi dans laquelle il affirme que Radouani est le meilleur arrière droit de notre championnat et qu’il mérite d’être convoqué en équipe nationale, le néo-défenseur des Jaune et Vert déclare que les propos de son employeur lui ont fait beaucoup de bien. «Tout d’abord, je remercie le président Hannachi, le manager Brahim Zafour et les autres dirigeants qui m’ont fait confiance. Ce n’était pas facile pour eux de miser sur moi, alors que sur les réseaux sociaux on ne m’avait pas épargné. C’était un grand risque pour eux et j’ai fait de mon mieux pour ne pas les décevoir. Pour ce qui est de la déclaration de mon président faite à la fin de la rencontre face au NAHD, elle m’a fait beaucoup de bien. Les propos du président Hannachi me stimuleront pour que je travaille plus afin d’être à la hauteur de ses attentes. Je suis dans un grand club et je ne rechignerai pas sur l’effort afin d’être plus performant à l’avenir. La JSK se porte bien en ce début de saison et on doit gérer match par match afin d’être à la hauteur des attentes de nos fans», souligne Radouani.
N. Boumali

Les Canaris hier chez Herbache
Ayant célébré son mariage hier à Blida, le milieu Herbache a invité ses dirigeants, les membres du staff technique et ses équipiers à sa fête. La plupart d’entre eux ont répondu à son invitation. Il prolongera certainement son mariage avant de réintégrer le groupe.

Biquotidien aujourd’hui

Contrairement à ses habitudes, l’entraîneur Kamel Mouassa a programmé deux séances pour la reprise des entraînements prévue aujourd’hui. La première débutera à 9h et la seconde à 18h. A noter que les joueurs seront soumis au biquotidien pendant 3 jours

Boulaouidat se défend
«J’ai raté deux occasions certes, mais j’ai fait une passe décisive et j’ai sauvé mon équipe d’un but»

L’attaquant  Boulaouidat a fait l’objet d’acerbes critiques à la fin de la rencontre face au NAHD. Malgré la victoire acquise par leur équipe au 20-Août, certains supporters ont pris pour cible Boulaouidat, lequel était pourtant derrière le but inscrit par Mebarki à la 22e minute. Il a fourni beaucoup d’efforts sur le terrain, mais une partie du public n’a retenu que les deux occasions qu’il ratées a en première mi-temps. «C’est vrai que j’ai raté deux occasions, mais j’ai fait une passe décisive pour Mebarki et j’ai sauvé l’équipe du but égalisateur sur la ligne. J’ai fait de mon mieux pour m’acquitter de ma tâche et malgré tout ce qui a été dit sur moi, certains m’ont avoué que j’ai fourni une belle prestation à l’image de tout le groupe», se défend le deuxième meilleur buteur des Canaris lors de l’exercice écoulé.

«Je n’ai pas vu la passe de Mebarki et c’est pour cela que j’ai touché le cuir avec le genou»
A propos du caviar que lui a servi son coéquipier Mebarki au deuxième poteau de Doukha, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa explique : «Je ne m’attendais pas à la passe de Mebarki. Je ne pouvais pas voir le ballon, car il y avait un joueur du CRB qui me gênait. Cela dit, je n’ai pas vu le ballon et lorsqu’il est arrivé à moi, c’était déjà trop tard, je l’avais touché avec le genou. Je ne pouvais pas le bloquer. Pour ce qui est de la deuxième action, j’ai tenté ma chance, mais le cuir est passé au-dessus de la transversale.»

«Il n’y a pas que moi qui rate, même les grands attaquants ratent»
Malgré ses ratages face au MCA et le NAHD, Boulaouidat ne s’inquiète
pas pour autant. Il estime que tous les attaquants ratent et qu’il n’y a pas un attaquant au monde qui peut marquer à chaque coup. «Il n’y a pas que moi qui rate les occasions nettes de scorer, même les grands attaquants au monde ratent. C’est ça le football, on ne peut pas marquer à tous les coups. J’essaye toujours de tirer les enseignements nécessaires afin de progresser davantage. Je dois travailler ce qui n’a pas marché lors des deux premiers matches afin de me montrer plus efficace à l’avenir.»

«Mebarki était sans marquage et je n’ai pas hésité à le servir»
Très généreux sur le terrain, Boulaouidat a contribué au succès de son équipe face au NAHD en délivrant à Mebarki la passe de l’unique but de la rencontre. «J’ai vu que Mebarki était sans marquage et je n’ai pas hésité à le servir. J’ai fait le bon choix puisque celui-ci a réussi à ouvrir la marque», déclare Boulaouidat qui, au lieu de tenter sa chance, a préféré servir Mebarki qui était loin de lui. Il ne cherchait pas à marquer coûte que coûte, il a placé l’intérêt de l’équipe au-dessus de toute autre considération.

«Il y a une complicité avec Mebarki et avec tous les autres joueurs»
Tous ceux qui ont suivi la rencontre face au NAHD se sont rendu compte qu’il y avait une parfaite entente entre Boulaouidat et Mebarki. A chaque fois que l’un servait l’autre, il y avait la panique au sein de la défense des Sang et Or. Grâce à cette entente, si elle est exploitée à bon escient lors des matches à venir, Boulaouidat se montrera très efficace. «Il y a une grande complicité avec Mebarki et d’autres joueurs. On travaille tous la main dans la main afin d’atteindre les objectifs du club. Je suis au service du collectif et ce qui compte pour moi est que mon équipe gagne ses matches.»

«J’accepte les critiques»
Bien qu’il soit la cible privilégiée de certains fans à chaque fois que le compartiment offensif ne marche pas, le deuxième meilleur buteur des Canaris, lors de l’exercice écoulé, ne veut pas entrer en conflit avec qui que ce soit. «J’accepte les critiques. Je suis un joueur et je ne peux pas plaire à tout le monde. Je prends les critiques du bon côté, car en football, on apprend à chaque match. Je ne dis jamais que je suis parvenu au sommet et ma devise est de travailler toujours plus afin d’être au top de ma forme.»

«Comme la saison dernière, j’ai besoin d’un but pour me libérer»
Déjà sous pression à l’issue de la deuxième journée du championnat, Boulaouidat demande aux supporters d’être patients avec lui. Il promet d’être efficace dans les matches à venir. «J’ai besoin d’un but pour me libérer. Même la saison dernière, j’ai vécu des moments difficiles lors de mes premiers matches avec l’équipe, mais il a suffi que je marque mon premier but pour que j’explose par la suite. J’ai été sacré deuxième meilleur buteur de l’équipe et mon ambition est de faire mieux cette saison», promet-il.

«Chaque joueur travaille pour être un titulaire»
L’attaquant Boulaouidat ne craint pas pour sa place. Les critiques qui l’ont ciblé ne le pousseront qu’à travailler davantage pour gagner la confiance de son entraîneur. Même avec le retour de Ziaya qui a purgé sa suspension face au NAHD, Boulaouidat est déterminé à garder sa place. «Chaque joueur travaille pour être un titulaire. Me concernant, je ne rechignerai pas à l’effort afin de retrouver ma forme optimale. L’équipe marche bien en ce début de saison et on doit préserver cet état d’esprit pour faire plaisir à nos fans», a conclu Boulaouidat plein d’entrain.