JSK: Saïb répond à Mouassa «Il donne des leçons de moral, alors qu’il a entraîné 3 clubs en une saison»

Moussa Saïb, l’ancien international de la JS Kabylie, a eu du mal à comprendre les accusations lancées contre lui par l’entraîneur Kamel Mouassa.

PAR KAMEL L.

 

Il pense que ce dernier ne cherche qu’un bouc émissaire pour justifier son échec face à l’USMH. «Il s’est attaqué à moi la veille de la rencontre, alors qu’il devait se concentrer uniquement sur sa rencontre. En s’attaquant à moi, il voulait me faire passer pour un bouc émissaire en cas de faux pas face à l’USMH. C’est lui qui a déconcentré son équipe, alors que la direction avait mis tous les moyens pour que les joueurs enchaînent avec une victoire. Il dit que je suis un incompétent, mais contrairement à lui, je n’ai pas entraîné 3 clubs en une seule saison. Un entraîneur qui respecte son métier, n’accepterait pas d’entraîner 3 clubs en une saison. Le comble est qu’aujourd’hui, il s’érige en donneur de leçons. Je ne cherche ni à prendre sa place ni à entraîner un club. Je suis consultant et je me plais dans ce métier.»

«Il dit que Ziaya a besoin de matches, pourquoi alors il l’a titularisé face à l’USMH»
Bien qu’il ait voulu éviter la polémique avec Mouassa, l’ancien patron de la JSK et de l’équipe nationale s’interroge sur la titularisation de Ziaya lors de la dernière rencontre face à l’USMH. «A la fin de la rencontre face à l’USMH, il a annoncé lors de sa conférence de presse que Ziaya a besoin de plus de matches pour retrouver sa forme optimale, on se demande alors pourquoi il l’a fait jouer d’entrée ? C’est lui qui l’a grillé. S’il ne l’avait pas titularisé, les supporters ne se seraient pas pris à Ziaya, qui n’est pas un mauvais joueur, mais il a encore besoin de temps pour avoir ses automatismes avec le groupe», lance Saïb.

«Il n’a pas vu qu’il y a une certaine complicité entre Mebarki et
Boulaouidet»

La décision de Mouassa de laisser le deuxième meilleur buteur de l’équipe lors de l’exercice écoulé L’Hadi Boulaouidet a été remise en cause par Saïb. «Il n’a pas vu qu’il y a une certaine complicité entre Mebarki et Boulaouidet. Face au NAHD, c’était Mebarki qui avait donné la balle de but à Mebarki. A chaque fois, quand l’un a le ballon, il n’hésite pas à le donner à l’autre, car il y a une bonne entente entre eux. Toutefois, il ne les a pas associés d’entrée face à l’USMH», s’interroge l’ancien entraîneur de la JSK.

«Il a raté ses changements face à l’USMH»
Regrettant que son avis soit mal pris par son ancien coach, Saïb s’est contenté de parler de l’aspect tactique et technique. «Je n’ai jamais remis en cause ses compétences, alors que lui m’a traité d’incompétent. Il a raté ses changements face à l’USMH en faisant
sortir Mebarki, Raïah et Aïboud. Il y avait des joueurs qui n’étaient pas au top sur le terrain, mais il ne les a pas fait sortir. Je me demande s’il voit bien les matches de son équipe.»

«Où est le mal lorsque je dis que la JSK a fait un bon recrutement et qu’elle peut jouer le titre»
En désaccord avec Mouassa depuis la saison dernière, Saïb ne s’attendait à aucun moment à ce que son ancien entraîneur s’en prenne à lui en ce début du championnat. «Où est le mal lorsque je dis que la direction a fait un bon recrutement et que la JSK peut jouer le titre. Le président Hannachi lui-même dit qu’il a bâti cette équipe pour jouer le titre. La JSK n’a pas gagné le titre de champion d’Algérie depuis 2008, mais lorsqu’un entraîneur arrive dans cette équipe, il sait qu’il doit jouer le titre. Les supporters croient à la consécration et il n’y a que lui qui refuse de parler du titre. Les analyses sont disponibles sur le Net et je n’ai jamais dit du mal de lui ou de l’équipe», regrette Moussa.

«Moi, j’ai la JSK dans le sang»
Accusé par l’entraîneur des Canaris de vouloir à tout prix le déstabiliser, Saïb tient à rappeler qu’il aime la JSK et qu’il ne fera jamais de mal au club de son cœur. «Moi, j’ai la JSK dans le sang. Je porte ce club dans mon cœur et je ne lui ferai jamais de mal. Lorsque je défendais les intérêts de la JSK, celui qui m’accuse actuellement de déstabilisateur, n’avait jamais osé parler de club. Le hic est qu’aujourd’hui, il s’érige en donneur de leçons de morale», se défend Saïb.

«Il n’accepte aucune critique, car il pensait qu’il est toujours en Ligue 2»
Affirmant qu’il n’a jamais remis en cause le travail effectué par Mouassa, Saïb ajoute que ce dernier n’est pas un entraîneur qui accepte les critiques. «Face au NAHD, l’équipe a bien joué et j’ai dit que la JSK aurait pu s’imposer par un score lourd. Mais lorsqu’il y a un problème de l’équipe, je n’hésite pas à le dire sans faire le moindre calcul. Je suis consultant et personne ne peut me l’interdire. Il n’accepte pas la critique, car il pensait qu’il exerçait toujours en Ligue 2.  Il oublie qu’il est à la JSK qui est un grand club et il est exposé aux critiques lorsque l’équipe ne marche pas bien. Ce qui me fait rire est qu’il dit que je veux déstabiliser l’équipe, alors
que je suis en France. Il faut être un extraterrestre pour déstabiliser quelqu’un qui est en Algérie à partir de Paris. Avant d’être consultant, je suis un supporter et il n’y a pas un supporter qui ne vous dira pas que la JSK ne joue pas le titre», conclut Moussa qui espère que les accusations portées par l’entraîneur de la JSK contre lui cessent.

K. L.

Condoléances
Suite au décès de la mère de Nouredine Mezieche, fils du défunt Farid Peugeot, ancien dirigeant de la JSK, le collectif de Compétition et les supporters de la JSK à leur tête Dalil Bechour présente à la famille
de la défunte leur sincères condoléances et leur attestent de leur profonde sympathie. L’enterrement aura lieu aujourd’hui.

Serar écorche Mouassa
«Le problème de la JSK pourrait être l’entraîneur»


PAR KAMEL L.

 

Abdelhakim Serar, l’ex-président de l’ES Sétif, qui exerce comme consultant à la télévision nationale, a tiré une flèche sur l’entraîneur Kamel Mouassa après le semi-échec concédé devant l’USMH. Il ne l’a pas cité nommément, mais il a affirmé samedi soir à la télévision que le problème de la JSK pourrait être l’entraîneur. La sortie médiatique de Serar, qui entretient de très bons rapports avec le président Hannachi, ne va certainement pas plaire à Mouassa. Appelé à donner son avis sur le semi-échec inattendu concédé par les Canaris devant la jeune équipe de l’USMH, Hakoum a pointé du doigt le premier responsable de la barre technique de la JSK. «Le problème de la JSK pourrait être l’entraîneur», a-t-il confié sur le plateau de la télévision algérienne. Si l’entraîneur Mouassa a rejeté la responsabilité sur ses joueurs en leur faisant porter le chapeau de ce deuxième échec à domicile, Serar s’interroge si ce n’est pas lui le problème.

«Les anciens de la JSK ont le droit de parler du titre»
Ancien joueur avant d’être consultant, Serar semble outré par les graves accusations portées par Mouassa à l’encontre de Moussa Saïb. «Ces derniers jours, j’ai lu quelques déclarations qui n’honorent par leur auteur. Les anciens ont le droit de parler du titre et de donner leur avis sur l’équipe. Personne ne peut les empêcher», regrette Serar. Il n’a pas évoqué ouvertement la guéguerre qui opposé Mouassa à Saïb par presse interposée ces derniers jours, mais tout le monde a compris que l’ex-président de la formation des Hauts Plateaux a pris la défense de l’ancien international des Jaune et Vert. Il n’a pas compris pourquoi Mouassa veut interdire aux anciens joueurs de parler
du titre, alors que personne ne s’est attaqué directement à lui.

«La JSK a fait un bon recrutement»
Tout en se demandant si l’entraîneur n’est pas responsable des deux
échecs concédés à domicile lors des trois premiers matches du championnat, Serar défend le recrutement réalisé à l’intersaison par
la direction kabyle. «La JSK a fait un bon recrutement lors du dernier
mercato estival. Le problème pourrait être l’entraîneur», a argué
Serar. La déclaration de ce dernier risque de mettre Mouassa dans la
gêne, surtout que des voix s’élèvent déjà concernant le choix de
certains joueurs. Outré par les attaques incessantes de l’entraîneur
de la JSK envers l’ancienne école du football algérien, Serar a jugé utile
de prendre sa défense avant de s’interroger sur le véritable problème
de l’équipe.

K. L.

Ils n’ont jamais cru en lui
Ziaya, le malaimé des supporters

Muet en ce début du championnat, l’attaquant Abdelmalek Ziaya fait
l’objet d’acerbes critiques de la part des supporters kabyles. Face à
l’USMH, tout le stade s’est levé comme un seul homme à plusieurs
reprises pour non seulement le huer, mais pour demander aussi son
départ de l’équipe. L’ancien attaquant de l’ESS n’a pas reçu beaucoup
de ballons, mais les fans croient qu’il ne peut rien apporter à l’équipe. Il n’a jamais fait l’unanimité au sein des supporters puisque lors de la signature de son contrat, ils étaient contre son recrutement. Même s’il n’a que 32 ans, ses détracteurs pensaient qu’il est fini  et qu’il ne sera d’aucun apport pour la JSK. Si face au Mouloudia d’Alger, les fans lui avaient accordé des circonstances atténuantes pour son premier match sous le maillot des Canaris, cela n’a pas été le cas lors de la dernière rencontre face à l’USMH. Plusieurs joueurs n’ont pas eu le rendement escompté, mais c’est lui qui a été ciblé particulièrement par le public. L’entraîneur Mouassa a pris sa défense au coup de sifflet final en déclarant que Ziaya a besoin de plus de matches pour retrouver son meilleur niveau.
Il n’a joué que deux matches avec l’équipe jusqu’à maintenant, mais les supporters ont été déçus par son rendement. Pourtant, face au MCA, sa prestation n’a pas été décevante. Avec la pression qui pèse sur lui, il aura du mal à apporter le plus attendu de lui. Les dirigeants et l’entraîneur ont confiance en lui, mais pas le public qui n’a pas attendu l’entame du championnat pour le critiquer.

N. Boumali

Farhani, Radouani et Raïah, les meilleurs face à l’USMH
Malgré la piètre prestation de l’équipe face à l’USMH, les arrières latéraux Radouani et Farhani, ainsi que le milieu Raïah, ont eu un rendement plus que satisfaisant. Ils étaient les meilleurs de leur équipe sur le terrain et sans eux, la JSK aurait pu concéder sa première défaite de la saison à domicile. Les trois joueurs ont fait de leur mieux pour que la JSK sorte vainqueur de sa confrontation, mais comme certains éléments n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes pendant toute la rencontre, l’équipe n’a pu s’imposer face à la jeune équipe de l’USMH. L’arrière gauche Farhani ne fait que confirmer sa belle forme depuis qu’il a rejoint la formation du Djurdjura. Radouani aussi a réussi en 3 matches à prouver qu’il est l’un des arrières droits dans notre championnat. Le président Hannachi ne s’est pas trompé en laissant partir Ziti pour le remplacer par le jeune Radouani. Raïah, lui, il confirme d’un match à l’autre que c’est une pièce maitresse sur l’échiquier des Canaris et qu’avec sa forme actuelle, il est devenu incontournable malgré la rude
concurrence qui existe au milieu.

N. Boumali

Benabou et Renaï réclamés
Avec la méforme de certains titulaires, les supporters réclament la titularisation de Benabou et de Renaï lors de la prochaine rencontre face à l’ES Sétif. Ces deux éléments ont été encensés par le président Hannachi, mais ils n’ont bénéficié d’aucun temps de jeu lors de ces trois premiers matches du championnat. L’entraîneur Kamel Mouassa pourrait leur donner leur chance face à l’ESS, car Benabou et Renaï ont d’énormes qualités et ils peuvent rendre beaucoup de services à l’équipe. Le coach Mouassa ne voulait pas les griller en les faisant jouer en ce début de saison, mais avec la prestation de certains titulaires face à l’USMH, il pourrait recourir à ces deux jeunes face à l’ESS. Ils manquent d’expérience, mais ils ont les qualités pour bousculer la hiérarchie.

N. Boumali

Après les 2 matchs nuls à domicile

L’équipe déjà sous pression

 

PAR ABDELLAH HADDAD

 

Le match nul concédé samedi passé par les coéquipiers du capitaine Rial sur leur terrain devant l’USMH pourrait jouer un mauvais rôle aux Jaune et Vert. Ces derniers, qui ont  pourtant bien débuté le championnat, n’ont pas pu le week-end passé enchaîner avec une autre victoire. Les Harrachis ont obligé les hommes de Kamel Mouassa à partager avec eux les points de cette rencontre. Avec ce deuxième match nul à domicile après seulement trois matchs en championnat, la formation du Djurdjura est déjà sous pression, surtout que les responsables du club phare du Djurdjura n’ont pas caché leurs intentions durant tout l’été de jouer les premiers rôles cette saison en championnat. Avec quatre points déjà perdus à domicile, les camarades de Redouani seront obligés d’aller chercher un bon résultat samedi prochain à Sétif. Les poulains de Kamel Mouassa n’auront pas le droit de perdre à Aïn El-Fouara, ils doivent au moins revenir de ce déplacement avec un match nul. Après trois journées seulement, les joueurs de la Jeunesse Sportive de Kabylie se trouvent sous une forte pression. Le staff technique de la formation de la ville des Genêts sera appelé à effectuer un gros travail sur le plan psychologique la veille du match ESS-JSK, c'est-à-dire vendredi soir, surtout que l’équipe sétifienne affiche une bonne forme en ce début de saison.

A. H.

 

Hannachi : «On doit se racheter contre l’ESS»

Le premier responsable de la formation phare du Djurdjura était très déçu samedi soir à l’issue de la rencontre de son équipe contre l’USMH, lui qui croyait dur comme fer à la victoire de son équipe lors de ce match. Tellement il était abattu, Mohand- Chérif Hannachi a quitté le stade pour rentrer chez lui quelques minutes seulement après le coup de sifflet final de la partie de M. Achouri. «Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma déception, je ne peux rien dire, je m’attendais à une victoire, surtout que l’équipe avait préparé cette rencontre dans de très bonnes conditions», nous dira Hannachi avant d’ajouter : «Maintenant, on sera appelés à aller récupérer les points qu’on a perdus sur notre terrain à Sétif, notre mission ne sera pas facile devant une bonne équipe de l’ESS, mais on est condamnés à réaliser un bon résultat samedi prochain à Aïn El-Fouara, sinon…»

 

«On a mis tous les moyens à la disposition des joueurs, c’est à eux de réagir»

Selon le premier responsable de la formation de la ville des Genêts, les joueurs ont été mis dans de très bonnes conditions durant toute la semaine qui a précédé le match devant l’USMH. «Comme tout le monde le sait, on a fait de gros efforts pour régulariser la situation financière des joueurs avant le match de samedi passé, on a mis les joueurs dans de très bonnes conditions comme on a mis aussi tous les moyens à leur disposition, je ne peux pas les sanctionner mais ils doivent réagir, ils doivent fournir de grands efforts à Sétif et de faire le maximum pour qu’ils ramènent un bon résultat de ce déplacement périlleux.»

 

«On n’avait pas le droit de décevoir notre public, on demande pardon à nos supporters»

Hannachi n’a pas hésité lors de notre courte conversation avec lui de demander pardon aux supporters après le semi-échec de samedi passé. «On n’avait pas le droit de décevoir notre merveilleux public, nos supporters ont beaucoup aidé leur équipe en ce début de saison, ils étaient vraiment magnifiques contre le MCA, ils se sont déplacés avec l’équipe à Alger lors de notre rencontre contre le NAHD comme ils ont soutenu les joueurs à fond samedi passé, je le redis une nouvelle fois, on n’avait pas le droit de les décevoir, hélas, ce qui est fait est fait, on leur demande pardon, on fera le maximum pour se racheter vis-à-vis de nos fans dès la prochaine journée.»

A. H.

 

La direction songe à geler les salaires

Les responsables de la formation du Djurdjura, à leur tête le président Hannachi, songent et avec un grand sérieux à geler les salaires des joueurs. Comme tout le monde le sait, la direction du club jaune et vert a régularisé tous les joueurs durant la semaine qui a précédé la rencontre de la JSK contre l’USMH, les dirigeants des Jaune et Vert qui ont fait toute une gymnastique pour ramasser l’argent et payer les joueurs s’attendaient à un grand match de la part de leur équipe et une belle victoire à la veille de l’Aïd El-Adha, néanmoins, les coéquipiers de Rial n’ont pas pu battre l’USMH, concédant un deuxième match nul en autant de matches sur leur terrain. Après trois journées seulement de championnat, la JSK a perdu déjà quatre points sur son terrain, ce qui a donné des idées aux dirigeants du club qui comptent ne pas faire le virement du mois de septembre sauf si les camarades de Djerrar arrivent à enchaîner avec deux ou trois bons résultats.

A. H. 


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