JSK: autopsie d'un scandale

A juste titre, beaucoup d’observateurs ont pensé que les erreurs d’arbitrage à répétition contre la JSK ne pouvaient être qu’une coïncidence, une simple tentative de déstabilisation, une vengeance personnelle d’un haut responsable contre le président Hannachi ou, au pire des cas, l’œuvre isolée de quelques arbitres corrompus qui offrent leurs services au plus offrant… Mais les faits disent le contraire. On a des raisons de croire que l’affaire est plus compliquée que ça en a l’air et le silence et la passivité de la FAF et de son président face à cette situation très grave ne font que renforcer la thèse du complot. Explication.

Il y a quelques semaines, on s’interrogeait encore sur ce phénomène d’erreurs d’arbitrage répétitives lors des matches de la JSK.  Ce n’est pas par naïveté, encore moins par prudence qu’on avait évité de penser au pire, mais le simple fait d’imaginer un complot d’une telle ampleur et d’une telle bassesse nous faisait froid dans le dos. A l’instar de tous les amoureux de ce sport, on a refusé de croire à une machination contre ce club. Parce qu’on ne trouvait pas d’explications logiques et surtout de raisons valables qui pourraient pousser un responsable quelconque, aussi puissant soit-il, à vouloir faire du mal à un monument, un symbole du football national et continental. On s’était contentés alors de nous interroger sur l’origine et les motivations de ces actes.

 

Complice ou mauvais dirigeant ?

Aujourd’hui, on a décidé de ne plus nous interroger. Il  n’y a plus aucun doute sur la question : la JSK est visée, par qui, pourquoi et comment, on le sait mais on n’en est pas sûrs, mais ce dont on est certain, c’est que la seule personne à pouvoir changer cela et mettre un terme à cette mascarade laisse faire. Mohamed Raouraoua, puisque c’est de lui qu’on parle, fait la pluie et le beau temps dans son secteur. On sait qu’il contrôle tout, on sait aussi qu’il sait tout et au-delà de tout, on est certains que rien ne se fait sans son aval et son approbation…Pourquoi donc cette passivité, pourquoi ce silence ? Ce qui se passe ici dans notre championnat ne l’intéresse-t-il pas ? N’est-il pas concerné ? Continuera-t-il à demeurer spectateur des scandales (surtout dans le domaine de l’arbitrage) à répétition qui secouent notre football… Apprécie-il peut-être le spectacle ? Dans tous les cas de figure et quelle que soit l’explication, s’il y en a une, à sa position actuelle, le président est pointé du doigt. S’il sait et qu’il ne dit rien, cela fait de lui un complice, s’il ne sait pas que des gens complotent dans son dos, dans sa propre maison, cela fait de lui un mauvais dirigeant.  

 

La JSK ne peut-être sauvée que par ses enfants

Les amoureux de la JSK tirent la sonnette d’alarme. Les plus avisés d’entre eux pensent que le processus d’achèvement de la Jeunesse Sportive de Kabylie est lancé. Vulnérable comme jamais il ne l’a été depuis sa création, ce club jadis fort et bien gardé est devenu depuis quelques années une cible facile. Un président affaibli par ses opposants, des supporters désengagés et divisés et une équipe sans âme qui n’arrive même pas à gagner à Tizi Ouzou… Le terrain est dégagé, la mise à mort prononcée : il ne reste plus qu’aux «comploteurs» d’appliquer la sentence, d’appuyer sur la gâchette.

 

«Iaâmedh negh yetsekka».  

Aujourd’hui que les cartes sont dévoilées et les intentions démasquées,  on peut dire, sans risque de nous tromper, qu’une personne ou plusieurs, qu’une partie ou un clan, visent à détruire la JSK… Ou ce qui en reste. Le match d’avant-hier contre l’USMA a prouvé à ceux qui en doutent encore que cette affaire ne se limite pas au simple fait de vouloir avantager certains clubs au détriment d’autres. Quelqu’un d’assez puissant et de suffisamment couvert et protégé est missionné ou s’est donné comme mission le sabotage du club phare de la Kabylie. Son plan est en marche. En plus du fait qu’il a réussi jusque-là à rester anonyme, il a réalisé l’exploit incroyable de détourner l’attention d’une partie des fans vers le président Hannachi, une autre vers Kamel Mouassa et maintenant Kherroubi et le reste vers les joueurs. Pour terminer, on rappellera aux responsables du football en Algérie et aussi aux supporters de la JSK une phrase célèbre de Matoub Lounès qui était un fou de la JSK : «…Iaâmedh negh yetsekka…» «Celui qui voit le mal et ne dit (ou fait) rien, soit il est complice, soit il en est le principal instigateur».

24 janvier 2016

JSK 1 - MOB 1

La JSK perd 2 points contre le MOB, Boukouassa, le récusé, pointé du doigt

 

"Le derby a été retransmis en

direct sur le petit écran et tout le monde a vu les erreurs commises par l'arbitre Boukouassa. C'est lui qui

nous a privés aujourd'hui d'une

victoire certaine devant le MOB », déclarait Hannachi après le derby contre le MOB de l’an dernier.

Le plus surprenant, c’est que cet arbitre avait été récusé par les Jaune et Vert. "J'avais récusé cet

arbitre mais il a été néanmoins désigné pour ce derby. Cet arbitre nous avait déjà cassés la saison dernière contre le MCEE et l'USMH, et il a récidivé cette saison en nous privant d'une victoire », a regretté le président Hannachi.

 

 

30 janvier 2016

USMA 2 - JSK 0

Boukhalfa et l’histoire du sifflet que tout le monde a entendu sauf lui !

 

Les péripéties de la JSK avec les arbitres en Ligue 1 ne datent donc pas d’hier, mais de très loin, mais on a choisi de commencer par les plus flagrantes décisions qui ont fait mal au célèbre club du Djurdjura.

Qui ne se souvient pas du fameux match du 30 janvier 2016 : comme cette semaine, la JSK rendait visite un peu plus tôt dans la saison à l’USMA à Bologhine, et l’arbitre était une nouvelle fois à l’origine d’une défaite des Kabyles, il avait offert un but à Nadji alors que ce dernier avait contrôlé le ballon de la main, les Kabyles avaient contesté non pas la main, mais le sifflet de cet arbitre qu’on a tous vu en photos et en vidéos, il a sifflé puis fait comme si de rien n’était, accordant à l’USMA de se mettre en orbite et battre la JSK moralement, un 2e but est venu achever les Kabyles en fin de match.

 

Au frigo pour un mois, c’est tout !

Alors que les preuves l’accablaient, et la CFA n’avait pas d’autres moyens que de le sanctionner, Hammoum et son instance n’ont pas été exemplaires dans leur réaction, un mois seulement a été infligé comme sanction à cet arbitre vicieux ainsi qu’à Omari son adjoint, alors que les connaisseurs s’attendaient à une mise à l’écart au moins jusqu’à la fin de saison, la CFA a prouvé encore une fois qu’elle savait beaucoup plus appliquer le deux poids deux mesures que le règlement, d’autant plus que cette histoire avait des antécédents, dont l’absence de ce même arbitre d’un match joué entre le CA Kouba et l’USM Sétif, qui n’a jamais été sanctionnée…

 

 

13 février 2016

RCR 1- JSK 0

Un but refusé et des sifflets à tort et à travers

 

Ce match de la 20e journée de la saison passée a confirmé le complot dont était victime le club, la JSK a perdu 1 à 0 contre la modeste équipe de Relizane, et l’accusé ce jour-là avait pour nom : Zouaoui.

Le président Hannachi a confié à la

fin de la rencontre que le referee a privé la JSK de deux penalties valables, d'autres dirigeants

ont affirmé que le but refusé à Boulaouidet était valable et l’hors jeu signalé était imaginaire, accusant Zouaoui de vouloir casser le jeu de leur équipe en sifflant à tort et à travers tout en fermant les yeux sur les pertes de temps par le gardien Zaïdi du RCR. Scandalisés par l'arbitrage de Zouaoui, les responsables de la JSK sont montés encore une fois au créneau pour dire que leur équipe est visée par les arbitres durant la phase retour.

 

 

21 août 2016

JSK 0-MCA 0

1re journée du championnat et déjà l’arbitre à l’index

 

Une saison est terminée plutôt sur une bonne note grâce à une fin de saison presque parfaite de Mouassa, les résultats ont presque fait oublier l’homme au sifflet, il a fallu donc attendre cette nouvelle saison et la première journée pour que les cauchemars refassent surface.

Le clasico entre la JSK et le MCA s’est soldé sur un nul 0 à 0 et Hannachi a trouvé que Bayoud était de loin derrière ce nul vierge, il a reproché à cet arbitre d’avoir privé son équipe d’un penalty qui aurait pu changer la donne. «Je connais bien le football et je peux vous dire que c'est l'arbitre et son assistant qui nous ont imposé le partage des points. On méritait largement les trois points du clasico, mais l'arbitre avait décidé autrement», dixit le président kabyle.

 

24 septembre 2016

JSK 1- CAB 1

Bessiri et le fameux appel d’Oran

 

La plupart du temps, la JSK se plaignait d’un arbitrage vicieux en dehors de ses bases, mais ce qui a changé en ce début de saison, c’est que même sur son terrain elle continue de subir les décisions catastrophiques des arbitres.

Après le match contre MCA, cette fois c’est celui du CAB sifflé par Bessiri, ce dernier a été accusé par Hannachi d’avoir énervé ses joueurs, et usé de son pouvoir pour faciliter la tâche aux Batnéens, il annonce même qu’il a été averti la veille par quelqu’un qui l’aurait appelé à partir d’Oran pour lui dire que cet arbitre a été monté contre la JSK avant que cela ne soit visible sur la pelouse.

 

 

1 octobre 2016

JSS 1- JSK 0

Un but non valable accordé et un but valable refusé à Boulaouidet

La hogra atteint son comble

 

Décidément, c’est le match référence, celui dont les dirigeants de la JSK peuvent s’appuyer lorsqu’il s’agit de dénoncer l’arbitrage, même ceux qui ne croyaient pas un mot de ce que racontait Hannachi, souvent très critique après les échecs de son équipe ont eu un doute.

Bachir, puisque c’est de cet arbitre-là qu’il s’agit, a complètement faussé le match à Béchar, il a non seulement refusé un but à Boulaouidet qui était plus que valable, en plus il a validé le but de Zaïdi qui était un mètre devant les défenseurs de la JSK et donc en hors jeu.

Un arbitre qui insulte les joueurs  et qui prend un mois !

Cette prestation de l’arbitre a fait réagir même Mouassa qui ne parle pourtant pas beaucoup des arbitres : «  Aujourd'hui, l'arbitre a faussé

le résultat final. Il a validé le but de

Zaïdi qui était entaché d'une position de hors-jeu et il n'a pas comptabilisé le but de Boulaouidet, alors que ce dernier n'était pas en position de hors-jeu. Il est impossible de repartir avec un bon résultat avec un tel arbitrage » et de continuer : « Le directeur du jeu avait insulté ses joueurs. Vous vous rendez compte, l'arbitre a insulté mes joueurs. C'est très grave. »

La CFA, fidele a ses ‘’mauvaises’’ habitudes, s’est contentée de sanctionner Bachir et son assistant Abed un  peu plus d’un mois, pour une faute gravissime avec preuves à l’appui.

Notons que l’ENTV et sa station régionale de Béchar ont eux aussi essayé de faire le sale boulot en ne diffusant que le but de Zaïdi, les dirigeants kabyles ont dû intervenir pour récupérer l’enregistrement intégral qui accable les arbitres.

 

 

 

15 octobre 2016

JSK 1 - MOB 1

Le ‘’meilleur’’ arbitre achève les Kabyles

 

Abid Charef s’est offert lui aussi le plaisir de freiner la JSK, et encore une fois, devant tout le monde, celui qu’on décrit comme étant le meilleur arbitre cette année et qui est censé arbitrer prochainement la CAN s’est ridiculisé en faisant 2 gravissimes fautes techniques.

La première c’est lorsqu’il a refusé un penalty à Boulaouidet suite à une grave charge sur le joueur que tout le monde a vu sauf le referee, il confirmera plus tard cette maladresse en accordant un but entaché d’une position de hors jeu aux Béjaouis, il a tout simplement décidé du sort du match et du nouveau semi-échec des Kabyles chez eux, ce qui nous donne une série de nuls à domicile où le point commun aura été l’arbitrage décrié et critiqué copieusement par la direction notamment.

 

 

22 octobre 2016

USMA 2 - JSK 1

Contre l’USMA, c’est plus qu’une tradition

 

C’’est vrai que la JSK n’est pas au mieux, que son début de saison n’est pas bon, que les joueurs ont du mal à provoquer le déclic, mais lorsqu’on a tout ça et en plus un arbitre maison qui vient faire plaisir aux locaux, les choses risquent de se compliquer davantage, c’est le cas de la rencontre perdue avant-hier par les Kabyles à Bologhine et encore une fois, c’est un arbitre international qui s’est illustré par une décision qui a causé une défaite de la JSK.

Berchiche pousse une balle dans sa surface devant les yeux de l’arbitre, mais ce dernier voit autre chose et donne une penalty et une victoire aux locaux, on n’est pas encore en janvier, mais à Bologhine, le père Noël se sent comme chez lui, et cette fois c’est le ‘’Rivaldo’’ version DZ qui a joué le ‘’sale’’ jeu, la CFA, qui a décidé de bouger pour mettre fin à sa saison, doit désormais prévenir et anticiper ces écarts, elle semble vouloir s’en laver les mains, mais pour la direction de la JSK, tout ce que le club endure depuis l’an passé au minimum n’est pas une coïncidence, à savoir comment Hannachi y remédiera cette fois.

 

 

 

 

 

 

 

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