Hannachi règle ses comptes

Invité de l’émission Ghir Footha animée par notre collègue Asma Halimi, Mohand-Chérif Hannachi a réglé ses comptes avec ses ennemis, mais à aucun moment il ne s’est attaqué à l’actuel président Chérif Mellal auquel il a souhaité bonne chance ainsi qu’au club.

Ali Haddad, patron de l’USMA et de l’ETRHB, en a pris pour son grade. Hannachi, même en étant loin de la JSK, continue à lui réclamer l’argent du stade de Tizi Ouzou.

«Ali Haddad gère l’USMA avec l’argent de la JSK»

«Lorsque son entreprise a gagné le droit de réalisation du grand stade de Tizi Ouzou, il s’est engagé devant le wali à verser à la JSK la somme de 6 milliards par an, on n’a rien reçu de lui. De 2009 à 2019, faites le compte ! Il est en train de gérer l’USMA avec notre argent. Il doit payer… Avec l’ancien MJS Ould-Ali il a tout manigancé pour avoir une rallonge, et il refuse de payer ce qu’il nous doit», dira-t-il.

«Voilà pourquoi Ould-Ali a tout fait pour m’enlever»

Hannachi ne s’est pas arrêté là, puisque El-Hadi Ould-Ali en a aussi pris son lot de critiques, sauf que lui a été traité par l’invité d’Al-Djazairia One de «machi radjel». Incroyable ! «Ould- Ali n’est pas un homme, il a tout fait pour m’enlever, il ne pouvait pas faire des affaires avec moi, avec son ami Haddad ils ont tout fait pour m’évincer», raconte le président le plus titré d’Algérie.

«Azlef m’a trahi, le mal c’est lui»

«Azlef était mon homme de confiance. Il n’y a qu’à lui que je faisais confiance et il m’a trahi. Il ma tourné le dos. Je ne lui pardonnerai jamais. C’est une pourriture, c’est lui le mal de la JSK…», accuse Hannachi, sans se soucier des conséquences.

«Aït-Djoudi, il est parti bronzer la veille de la finale»

Hannachi n’a pas encore pardonné à Aït-Djoudi la finale perdue face au MCA. Dès qu’il a vu sa photo, il dira : «Il est parti se bronzer à la plage la veille d’un match…» On rappellera qu’Aït-Djoudi avait décidé ce jour-là de mettre sur le banc Aïboud et Raïah, titulaires depuis le début de la saison, ce que beaucoup ont vu comme une erreur grave de coaching.

«Voilà pourquoi Iboud me déteste»

Beaucoup ne savent pas pourquoi Iboud et Hannachi, jadis amis, se détestent tant. «Vous savez, moi-même je ne comprends pas. Je n’ai rien contre lui, mais lui à chaque fois qu’il est invité à une émission il me critique, raconte que ma gestion était catastrophique et oublie les titres que j’ai gagnés, le stade de Tizi Ouzou qui sans moi n’aurait pas vu le jour, les deux terrains d’Oued Aïssi… Vous savez, on était amis, on formait un duo impérial, mais lorsque je suis devenu président, il ne l’a pas supporté, parce que lui a échoué, je devais moi aussi échouer…»

 

« Ebossé, je ne sais pas ce qui s’est passé, Gasmi et Hemani…»

Interrogé sur ce qui s’était vraiment passé le fameux jour où Ebossé fut assassiné, Hannachi dira : «J’étais encore dans la tribune quand ça s’est passé. Je suis arrivé, ce qui était fait était fait. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne suis pas un témoin oculaire, je sais ce que vous savez, la version officielle… Mais ce que je sais, c’est que le président de la République a offert 200 000€ à sa famille.» A propos de Gasmi il dira cette chose qu’il n’a jamais dite avant : «Il était déclaré mort et je l’ai quand même emmené en France, je ne sais pas ce que j’attendais, je ne voulais pas accepter sa mort…» Sur Hemani, Hannachi dira : «J’ai aidé du mieux que je pouvais sa famille. Ce fut un grand joueur, un garçon charmant.»  

«Le nouveau stade doit porter le nom d’Abdelkader Khalef»

Hannachi a donné son avis sur l’appellation du nouveau stade de Tizi Ouzou. Entre Hocine Aït-Ahmed, Matoub Lounès, Albert Ebossé et Abdelkader Khalef, Hannachi a voté pour ce dernier. «Quand le président Bouteflika nous a promis ce stade en 2003, on s’était entendus à ce que ce stade porte le nom d’Abdelkader Khalef, pourquoi changer ? A ce propos, je tiens à remercier le président Bouteflika qui a aidé la JSK et a donné à la JSK… Vous savez qu’on est le seul club qu’il est allé voir la veille d’un match, ce fut la veille de la finale de la coupe de la CAF, il a dîné avec nous… Même la sélection n’a pas eu cet honneur.»

«La JSK a de bons jeunes, mais il faut des titres»

L’émission ne pouvait pas se terminer sans demander à Hannachi son avis sur la JSK version Mellal. «On a de bons jeunes. Le club se porte bien, je les regarde dès que je peux, je les supporte bien sûr et je continuerai à aimer ce club jusqu’au dernier jour de ma vie. Maintenant, il faut gagner des titres, la JSK est un club de titres et je pense que cette équipe peut faire quelque chose.»

«Jamais je ne ferai comme Allik ou Serrar»

Hannachi ne comprend pas comment un président d’un club peut-il être président d’un autre club. «Moi, je ne pourrai jamais faire comme Allik ou Serrar. J’ai passé toute ma vie à la JSK, mon sang est jaune et vert, je ne peux pas changer, aimer un autre club ou même le servir, c’est impossible. Moi, je ne pourrai pas faire ça.»

 

 

 

 

 

 

 

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