Medouar face à la colère des contestataires

La LFP tiendra aujourd’hui au CTN de Sidi Moussa son AG ordinaire pour la présentation du  bilan moral et financier 2018.Cette assemblée générale s’annonce chaude car la plupart des clubs ne sont pas satisfaits de la gestion de la structure footballistique présidée par Abdelkrim Medouar.

Ce dernier est contesté même par les membres de son BL qui ont failli, il y a de cela quelques mois, lui retirer la confiance mais l’intervention de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports lui a fait éviter beaucoup de désagréments. Il faut dire que depuis son élection à la tête de la LFP, Medouar n’a pas réussi à  faire l’unanimité autour de lui  en raison de  son incapacité à diriger la structure de gestion du championnat professionnel de par ses décisions incohérentes et sa manière de voir les choses. On a vu depuis l’entame de la compétition une désorganisation totale à tous les niveaux de la LFP, un président souvent absent et une administration quasi inexistante, mis à part quelques employés qui assurent leur mission dans un climat lourd qui n’encourage pas le travail. Le président actuel de la LFP a été incapable d’assurer une programmation convenable. Il a  obligé les clubs de L1  à  jouer jusqu’au 26 mai prochain dans une démarche incompréhensible. Les joueurs et les entraîneurs se sont retrouvés dans une drôle de situation, eux qui pensaient que le championnat de L1 allait s’achever avant le mois sacré du Ramadhan. En plus de sa mauvaise gestion et de son ego démesuré, le président de la LFP n’accorde pas d’importance à son bureau exécutif pourtant élu. Il ne consulte que rarement les membres de son BL. Il travaille seul dans l’opacité totale.

 

Mellal, Arama,  Zaïm et Boukelkel suspendus

Si le porte-parole de la JSS Mohamed Zerouati devrait assister à l’AG du fait qu’il a purgé  sa suspension, ce n’est pas le cas pour  les présidents de la JSK, l’OM, le CSC et  l’USM Annaba  qui ne seront pas autorisés à  suivre les travaux en raison de leur suspension. En effet, Arama, Mellal, Boukelkel et Zaïm ont été sanctionnés par la CD de la LFP par rapport à leurs déclarations aux médias. Leur tort est d’avoir dénoncé la gestion de la LFP.  Medouar a trouvé la formule en sanctionnant le boss de la JSK connu pour avoir un franc-parler et qui ne recule devant rien quant il s’agit de dire à quelqu’un ses 4 vérités. En privant surtout Mellal,  Zaïm et Arama d’être présents à l’AG, Medouar va éviter beaucoup de soucis mais toujours est-il que l’AG peut basculer d’un côté ou de l’autre. Des surprises ne sont pas à écarter. Pour rappel, la composante de l’AG comprend 39 membres.

  1. H.

 

Solidaires avec Baâmeur

Les clubs du Sud se rebellent contre la FAF

La décision de la commission d’éthique de la FAF de suspendre le président de la ligue régionale d’Ouargla par 2 ans a été ressentie par les sportifs du grand Sud-Est comme une grande injustice. D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à réagir et à dénoncer la politique du deux poids deux mesures prônée par la fédération de Zetchi selon plusieurs communiqués officiels rendus publics hier par  les acteurs du football relevant de la ligue régionale d’Ouargla. En effet, le bureau de ligue de la LRF Ouargla a annoncé le gel des activités de la ligue à partir du 29 avril  et ce jusqu’à l’annulation de la suspension infligée à Baâmeur. Les membres du BL considèrent cette décision  injuste  surtout que le président de LRF Ouargla est élu pour un mandat olympique qui expirera en 2020.

 

La LRF Ouargla gèle ses activités

De leur côté, les clubs du Sud  sont remontés contre la FAF comme en témoigne le communiqué virulent remis à la presse dans lequel ils rejettent cette décision qui, selon eux, vise  à empêcher Baâmmeur de participer à l’AG de la FAF prévue le 2 mai au CTN de Sidi Moussa. Les clubs du Sud évoquent les raisons de la suspension  de Baâmeur entre autres la création d’une L2 amateur Sud-Est,   construction d’un centre d’entraînement des EN à Ouargla, la marginalisation des arbitres relevant du Sud, le soutien financier des clubs du Sud par les sociétés pétrolières basées  dans le grand Sud-Est. En définitive, les clubs du Sud-Est appellent au boycott de toutes les manifestations sportives sous l’égide de la FAF. Par ailleurs, les équipes de la circonscription administrative d’El-Menia (ex-El-Goléa) ont exprimé leur solidarité avec Baâmeur en indiquant qu’ils seront contraints de boycotter toute activité relevant de la FAF. 

  1. H.

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