Medouar et Messaoudene crèvent l’abcès et se réconcilient

Dans notre édition d’hier on vous annonçait une réunion du Bureau de Ligue houleuse, chaude, explosive, et pour cause, le membre Djamel Messaoudene allait y prendre part. Il faut dire que tout était préparé pour que lui et Medouar mettent le feu aux poudres déjà déployés çà et là sur les plateaux télé, mais la fin était plus calme qu’on le croyait.

Comme convenu, les 6 membres du BL qui se sont donné rendez-vous au Sheraton ont répondu favorablement à la convocation du président Medouar, ce dernier a accueilli ses collaborateurs un par un et parmi ces derniers, Djamel Messaoudene qui a tenu à assister à cette réunion et briser une série d’absences non justifiées, il faut dire que Medouar avait toutes les raisons du monde pour barrer son nom de ce BL, il avait l’intention de le faire en cas d’une nouvelle absence, mais Messaoudene a été mis au parfum, il a donc déjoué ce plan en se présentant lui aussi au Sheraton de Staoueli.

 

Les regards s’évitent

A son arrivée, Messaoudene salue les présents dans le hall, ses collègues du BL ainsi que quelques journalistes venus couvrir cet événement, d’ailleurs les caméras des télévisions ont eu juste le temps de filmer quelques secondes dans la salle avant de laisser le BL se tenir à huis clos.

 

Explication

L’ancien dirigeant du CABBA a salué les présents, il serre la main à Medouar, brisant une première fois la glace, l’ambiance dans la salle, quant à elle, est plus électrique, les regards s’évitent, jusqu’au début des travaux, lorsque les différentes parties de l’équation ont entamé le débat, Medouar a ‘’comparu’’ et les accusations n’ont pas manqué, on lui reproche encore une fois ses absences et surtout son indifférence vis-a-vis des membres, ses décisions prises d’une manière unilatérale et cette ‘’paranoïa’’ mise à nue par Messaoudene lors de ses déclarations, Le ton est ensuite monté d’un cran entre le président et Messaoudene, chacun y est allé de son reproche, il y a eu des interventions de la part des présents pour rétablir l’ordre et surtout tenter une réconciliation, il faut dire que cette dernière était inimaginable pour certains, surtout après les accusations proférées par le Bordji à l’encontre du Chélifien, notamment celle de la voiture utilisée d’après lui par le fils du président, c’est cette accusation d’ailleurs qui a fait le plus mal à Medouar, il lui a longuement reproché ces propos mais au final Messaoudene s’en est excusé sur demande des autres membres du BL, sans pour autant le faire pour le reste des reproches, qui versaient presque tous dans le même sens que ceux des autres membres.

Après avoir mis les problèmes de côté, les membres ont décidé de repartir sur le bon pied, en traitant plusieurs dossiers d’actualité, le football a enfin réapparu dans cette structure censée ne parler que des affaires du football dans ses deux divisions professionnelles.

  1. M. A.

 

Messaoudene : «J’ai dit des choses que je ne devais pas dire»

«Pour débuter, je dis qu’‘’écouter les hommes, c’est être homme !‘’ Il faut savoir que quelques membres du BL m’ont convaincu d’assister à cette réunion, je n’allais pas venir, et j’allais boycotter, je remercie tous les présents pour la franchise qui a caractérisé cette réunion, car pour guérir le mal il nous fallait cette franchise, quand il y a un problème, il y a sûrement erreur d’une partie, peut-être que l’erreur venait de moi ou de Medouar, il fallait parler face à face, on a tous parlé, j’ai redit tout ce que j’avais déjà dit, on a corrigé ce qu’il fallait corriger, et on a mis de côté nos différends, le président a parlé à la radio, j’ai répliqué, et mon intervention a peut-être été un peu osée, j’ai dit des choses que je ne devais pas dire, d’ailleurs je regrette ma déclaration concernant la voiture qu’utilise son fils, et je m’en suis excusé auprès du président, puisque les autres membres ont insisté, et le dossier était clos.» Et de terminer, «concernant les autres points il y a eu un malentendu, on a crevé l’abcès, espérons qu’à l’avenir les choses se passeront mieux.»

  1. A.
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