Les précisions de la FAF : «Nous n’avons contacté aucun entraîneur»

Recrutement du futur sélectionneur.

 «Ranieri et Cuper, de la pure affabulation»

«Ça sera la mission des futurs élus»

En raison des élections du futur président de la Fédération algérienne de football prévues le 20 mars prochain, lors de l’assemblée générale élective au Centre technique national de Sidi Moussa, Mohamed Raouraoua, qui vient d’achever son deuxième mandat consécutif, et le troisième en tant que premier responsable de la Fédération (son premier entre 2001 et 2006), a décidé de faire l’impasse sur le stage des Verts en ce mois de mars, se contentant de regrouper l’équipe nationale des A’ sous la houlette de l’actuel directeur technique national Toufik Korichi.

La raison invoquée par les responsables de la FAF quant à l’annulation du stage des Verts et la rencontre amicale initialement prévue, est due à l’absence d’un entraîneur en place, suite au limogeage de Georges Leekens, après la sortie prématurée de Mahrez et ses coéquipiers lors de la Coupe d’Afrique des nations au Gabon.

 

Toujours partant, Raouraoua ne veut pas assumer le choix du futur sélectionneur

Pour le président sortant, il est tout simplement impossible de faire un stage sans entraîneur en chef et sans un des membres du staff. En effet, et comme tout le monde le sait, même les membres du précédent staff technique national ont été remerciés, à l’image de Nabil Neghiz, Guillaume Marie et Michael Boly. 

Ainsi donc, Mohamed Raouaroua, qui semble n’avoir toujours pas changé d’avis quant au fait de ne pas briguer un troisième mandat consécutif, estime que ce n’est pas du tout de son ressort de recruter actuellement un entraîneur. Pour le président de la fédération, le choix du futur entraîneur national sera la mission des futurs élus.

Néanmoins, et même si les Verts ne joueront pas de matchs avant le mois du juin prochain (le Togo en prévision des éliminatoires de la CAN-2019), certains médias, et notamment la presse égyptienne, n’ont pas manqué d’évoquer des soi-disant contacts entre la FAF et Hector Cuper, surtout que ce dernier n’a toujours pas prolongé son contrat avec les Pharaons, en dépit de son excellent parcours au Gabon. 

Queiroz toujours intéressé mais…

De son côté, Carlos Queiroz, qui avait, pour rappel, et comme déjà précisé dans nos colonnes, accepté d’entraîner les Verts en mars 2016, mais qui, en raison de sa clause dans le contrat qui le liait à la Fédération iranienne n’a pu finalement respecter son engagement avec Mohamed Raouraoua, est actuellement au chômage. Pour lui, l’idée d’entraîner les Verts est toujours plausible, sauf que pour l’instant, il n’a toujours pas été relancé, du moment que le président qui l’a contacté a affirmé à ses collaborateurs qu’il ne resterait pas.

Aussi, il est encore une fois important de préciser, que même si Mohamed Raouraoua ne s’est pas encore prononcé de façon officielle quant à son avenir à la tête de la FAF, il n’en demeure pas moins que huit (08) jours avant la fin du délai de dépôt de candidature, personne n’a déposé son dossier au niveau de la fédération, y compris les personnes intéressées par ce poste, à l’image du président de l’USMH Mohamed Laïb.

De ce fait, et au vu de tout de ce qui se dit dans les différents médias, qu’ils soient nationaux ou internationaux à propos du recrutement du futur entraîner national, la FAF a tenu à nous affirmer hier : «Les contacts avec Claudio Ranieri et Hector Cuper sont des pures affabulations. Le recrutement du futur sélectionneur national n’est pas du tout à l’ordre du jour en ce moment et cela pour la simple raison que cette mission et cette tâche incombent exclusivement aux futurs élus. Ces derniers sont les seuls à pouvoir décider qui choisir ou recruter comme entraîneur national», a précisé la plus grande instance du football algérien.

 

La première mission du président élu

Mohamed Raouraoua, qui est en voyage dans le cadre de ses engagements avec l’Union du football arabe, et qui enchaînera ensuite par les élections du bureau fédéral exécutif de la Confédération africaine de football dont il est candidat en compagnie de ses homologues libyen et marocain, le 16 mars prochain à Addis-Abeba, ne veut aucunement assumer la responsabilité du choix du futur entraîneur national. Qu’il réussisse ou non dans sa mission de coacher notre équipe nationale, ça sera au nouveau président et à ses collaborateurs de dénicher le bon profil et d’en assumer les conséquences après.

C’est pour dire que pour l’instant, et après l’annulation du stage de ce mois de mars, la priorité n’est pas du tout l’entraîneur national en ce moment. Les futurs responsables qui auront un timing très serré, n’auront donc pas le droit de se tromper dans leur première mission, car dès le 1er juin, les fans de l’EN auront déjà à faire un premier jugement face au Togo.

Le Togo qui lui préparera de la meilleure des manières cette confrontation, puisqu’il est prévu qu’il affronte l’Egypte en amical en ce mois de mars.

 

Asma H. A.

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