Ould Zmirli : «Déjà pourquoi m’a-t-on appris ma désignation 2 jours seulement avant la fin du délai»

Ce n’est que quelques minutes seulement avant le début de la cérémonie de clôture que Bachir Ould Zmirli a rejoint le CIC pour le symposium organisé par la Fédération algérienne de football.Absent durant tous les travaux, le boss du NAHD nous a expliqué qu’il était souffrant, mais dès qu’il s’est senti mieux il a tenu à venir. Bien évidemment, il revient sur cette affaire de candidature pour le bureau exécutif de la CAF, une affaire qui a fait l’actualité au cours de ces derniers jours.

D’abord, on ne vous a pas vu durant ces deux jours du symposium, vous venez juste d’arriver pour la clôture, pourquoi cette absence ?

Vous constatez que j’ai un peu de mal à m’exprimer car je suis souffrant et j’ai la voix enrouillée. Je pense qu’on a le droit de prendre un peu de repos quand on est malade, on ne vient pas à un événement pour contaminer les autres. J’ai une petite grippe et c’est ce qui explique mon absence. Cet après-midi je me suis senti un peu mieux, et donc j’ai décidé de venir pour justement prendre part à la cérémonie de clôture.

 

Alors cette histoire de votre dossier de candidature déposé hors délai, avez-vous eu des nouvelles au cours de ces dernières 48 heures ?

Et bien, comme vous, j’ai appris que le dossier a été déposé le 7 décembre avant minuit, c’est-à-dire dans les délais comme vient de le préciser le président de la Fédération algérienne de football (NDLR : lors de la conférence de presse animée au CIC). Maintenant s’il y a autre chose, moi personnellement je n’ai pas été informé. Si Monsieur Zetchi a confirmé et précisé que le dossier a été déposé le 7, c’est que c’était le cas.

 

Pourquoi avoir attendu le 7 pour envoyer le dossier, c’est-à-dire le dernier jour du délai de dépôt de candidatures ?

Je préfère que vous posiez cette question aux gens concernés. Je pense que les personnes qui travaillent au secrétariat général de la Fédération algérienne de football peuvent éventuellement répondre à cette question.

 

Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment avec tout ce qui vient de se passer ?

Je suis zen, y a pas de soucis. Il faut savoir que je ne représente pas ma personne lors de ces élections, je représente mon pays et donc je suis le candidat de l’Algérie. A présent il faudra rester solidaire, c’est ce qu’on préconise.

 

Un autre coup pour cette nouvelle équipe dirigeante ?

Vous connaissez bien les coulisses du football, ce n’est pas la première affaire qui surgit et ça ne sera pas la dernière.

 

A quel moment exactement on vous a signifié que vous étiez candidat pour représenter l’Algérie au bureau exécutif de la CAF ?

Ce fut exactement le 5 décembre aux environs de 13h30. Nous étions au Centre technique national de Sidi Moussa. Comme je viens de vous le préciser on m’en a informé le 5. Maintenant est-ce que le dossier a été envoyé le 6 ou le 7 décembre, c’est au gens qui travaillent au secrétariat général d’y répondre.

 

Mais pourquoi vous a-t-on informé ou désigné le 5 alors que le formulaire de candidature a été envoyé par la CAF plusieurs jours auparavant ?

Franchement je ne saurai vous le dire. Moi-même je n’ai pas compris pourquoi ne m’a-t-on pas informé à l’avance et a-t-on préféré attendre deux jours avant la clôture de la date des dépôts pour le faire ? C’est aussi une question à poser aux gestionnaires de la Fédération algérienne de football.

 

Le boss de l’USMA a fait savoir hier (NDLR : entretien réalisé hier en début de soir) que les gens qui sont à l’origine de cette erreur doivent payer, votre avis ?

  1. Haddad a tout à fait raison. Les personnes qui n’ont pas fait leur boulot convenablement devraient payer, ça c’est clair. Je le dis sous toutes réserves, si vraiment ces gens-là n’ont pas fait leur travail comme il se doit. Maintenant si ces personnes ont fait leur boulot et ont respecté les délais, on ne peut quand même pas parler de sanctions.

 

Et cette histoire de recours ?

Officiellement, il n’y a pas eu de rejet, donc pourquoi voulez-vous qu’il y ait un recours.

 

N’empêche que le secrétaire général se trouve au Caire depuis quelques jours ?

Oui, il est sur place pour s’enquérir de ce qui se passe. C’est notre droit le plus absolu. Maintenant ce que je sais et ce que j’ai pu lire dans la presse au cours de ces derniers jours c’est que dans les statuts de la CAF, il est bien mentionné que le dernier délai de dépôt de candidatures était le 7 décembre à minuit, le cachet de la poste du Caire faisant foi. Je ne comprends pas pourquoi le cachet de la poste du Caire et non celui d’Alger. Dans une soumission et dans un appel d’offre c’est le cachet de l’envoi qui compte et non la date de réception. Maintenant comme je vous l’ai dit, nous espérons que le dossier sera accepté et j’essaierai de représenter du mieux que possible l’Algérie lors de ces élections.

 

Dans le cas où ça ne se fera pas, la Mauritanie, la Tunisie, l’Egypte, le Maroc et la Libye auront tous leurs représentants à la CAF, pas l’Algérie…

Ça serait vraiment dommage, on devra attendre les prochaines élections dans ce cas-là.

 

  1. H. A.

Zetchi : «S’il faut saisir le TAS, on le fera »

 

«Nous sommes sereins, le PDT de la CAF a vécu la même situation lors de sa candidature»  

 

Malgré que la conférence de presse du président de la Fédération algérienne de football ait été exclusivement consacrée au symposium, la question sur l’affaire de la candidature de Bachir Ould-Zmirli pour le Bureau Exécutif de la CAF lui a quand même été posée. «Il est vrai que la question est hors sujet par rapport au symposium, mais comme on dit il vaut mieux battre le fer tant qu’il est chaud. D’abord, dans l’affaire Ould-Zmirli, je ne vois aucun préjudice moral le concernant. Dieu merci, il est devant vous, et je le vois en superbe forme. Qu’il soit affecté moralement, franchement je ne le pense pas. Je connais assez bien Bachir pour savoir qu’il est assez fort mentalement et est tout à fait capable de faire face à une épreuve pareille, encore faut-il qu’elle soit une. Ce que je peux dire par rapport à cette candidature, c’est que jusqu’à l’heure où je vous parle (NDLR : conférence de presse animée hier après-midi), sauf si quelque chose s’est passée avant le début de la conférence, nous n’avons reçu aucune notification de la part de la Confédération africaine de football nous affirmant que le dossier de candidature d’Ould-Zmirli pour les élections du Bureau Exécutif de la CAF a été rejeté. Encore une fois, je précise que le dossier a été transmis le 7 décembre, c’est-à-dire le dernier jour avant minuit, et nous considérons que nous sommes tout à fait dans les délais. Maintenant, si pour des raisons qu’on ignore la CAF rejettera le dossier, il y a ce qu’on appelle des voies de recours et nous les épuiserons toutes quitte à saisir le TAS pour faire valoir nos droits et ceux de l’Algérie. D’ailleurs, je peux même rappeler une chose, le président Ahmed Ahmed lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence de la CAF, il a eu un cas similaire. C’est pour vous dire qu’aujourd’hui nous demeurons très sereins tant que nous n’avons rien reçu», a fait savoir le premier responsable de la Fédération algérienne de football.

Ould Ali : «La FAF va rectifier le tir»

Le MJS a été accosté pour donner son avis sur le rejet de la candidature du 2e vice-président de la FAF, Bachir Ould Zmirli au comité exécutif de la CAF. Pour lui, l’espoir demeure présent malgré tout ce qui se dit et dans ce sens, il assure avoir eu des assurances de la part de Zetchi pour régler ce problème. Dans ce sens, il assure : «Je pense que les gens se sont enflammés un peu rapidement. Pour nous, rien n’est encore perdu. La FAF m’a rassuré et je sais qu’elle fera tout ce qu’il faut pour rectifier le tir et réintégrer Ould Zmirli dans la course pour le CE de la CAF. Pour moi, c’est un malentendu qui va se régler. Je reste optimiste pour une issue positive dans ce dossier.»  

 

 

 

 

 

 

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