Mahrez : «Le tartan n’est pas un problème, on va s’adapter »

Une première depuis la Coupe du monde 2014 où Riyad Mahrez, la star algérienne du grand Manchetser City décide de s’arrêter à la sortie de l’aéroport pour répondre aux questions des journalistes. Il faut dire que le numéro 26 des Citizens est dans une forme éblouissante avec sa nouvelle équipe, puisque lors de chaque match il fait parler de lui. S’il ne marque pas, le milieu de terrain des Verts est passeur décisif.

Très souriant et de bonne humeur, Riyad Mahrez a dans un premier temps affirmé qu’il était content de se retrouver dans son pays, comme lors de chaque stage d’ailleurs : « Je suis très content d’être ici en Algérie dans mon pays. Cette rencontre face au Togo est très importante, comme tous les matchs de l’équipe nationale d’ailleurs. Il est clair qu’on ira au Togo pour ramener les trois points, c’est pour vous dire que c’est notre principal objectif », dira Mahrez. Comme tout le monde le sait, avant-hier dimanche, ce fut le grand derby de Manchester avec une opposition qui a mis aux prises Man City avec Man United

 

«Fernandinho n’a fait que m’encourager »

Les Citizens qui ont réussi à s’imposer sur le score de trois buts à un, une victoire de Man City qui lui permet de garder la place de leader avec 32 points au compteur devançant Liverpool qui compte lui 30 points. Interrogé sur ce qui s’était passé avec cette action que tout le monde a pu voir sur le petit écran, Riyad dira : « C’est une réaction normale. Il m’a juste dit : aller aller, mais absolument rien de grave. Une réaction de tout ce qu’il y a de normal, ça fait partie du football et il n’y a absolument rien de méchant. Fernandinho est aussi un très bon coéquipier, donc pas de souci», a-t-il expliqué.

Il faut dire aussi que depuis que Mahrez a rejoint Man City, les fans de la balle ronde chez nous en Algérie sont tous derrière le champion d’Angleterre en titre, un soutien qui fait très chaud au cœur au joueur : «Ça me fait très plaisir, et je suis très content que les supporters algériens me soutiennent et m’encouragent comme ils le font depuis que j’ai rejoint City. Incha Allah je vais continuer avec toute mon équipe à faire de grandes choses à Manchester City », a-t-il affirmé. Enfin, la particularité du prochain match de l’EN à Lomé dimanche prochain, c’est que cette rencontre se jouera sur une pelouse synthétique. A la question de savoir si cela lui constituera un handicap, Riyad Mahrez dira : « Un problème, non ce n’est vraiment rien, on doit s’adapter et puis c’est tout », conclut-il.   

 

Ahmad et Infantino auraient demandé à Eto’o de l’annoncer à Paul Biya

La CAN 2019 se rapproche du Maroc

Si les préparatifs du Maroc et le Cameroun vont bon train en vue du choc attendu entre les deux nations lors du match de la 5e journée des éliminatoires de la CAN, la bataille entre les deux pays s’embrase dans les coulisses de la CAF dans le cadre du dossier de l’organisation de la CAN 2019. Hier, une mission d’inspection de la CAF est arrivée au Cameroun, il s’agit d’une visite ‘’décisive’’ des inspecteurs de la CAF et des sociétés concernées par l’événement, car, après cela, une décision est attendue et celle-ci pourrait être dure à accepter par le Cameroun et son président tout fraîchement réélu pour un 7e mandat !!!

4e et dernière mission d’inspection hier

«Nous sommes les soldats du président de la CAF, opérationnels sur le terrain. Nous sommes venus constater l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures. Via les média et les réseaux sociaux nous savons que les travaux ont considérablement avancé», a déclaré Antony Baffoe, le chef de la délégation composée d’une demi-douzaine de personnes, en mission, la 4e du genre depuis le lancement des travaux de préparation du rendez-vous africain.

La quatrième mission a débuté son déploiement à Yaoundé par le stade de 60 000 places d’Olembé, qui doit accueillir les matchs d’ouverture et de clôture. Elle va se rendre ensuite à Garoua dans le Nord, puis à Bafoussam dans l’Ouest et terminera son périple à Douala dans la région du Littoral le 15 de ce mois.

Considéré comme le site le plus en retard par rapport aux autres lors de la dernière mission en août dernier, Garoua entend cette fois montrer que les choses ont bien évolué, mais cela va-t-il être suffisant ? Pas sûr, d’autant plus qu’un media camerounais a fait des révélations hier qui nous laissent croire que le dossier sera bientôt clos, le Cameroun perdrait alors l’organisation de sa CAN en faveur du Maroc.

2019 aux Marocains, 2023 pour le Cameroun ?

En effet, selon cameroonweb, qui suit assez bien l’évolution du dossier et qui positivait pourtant bien jusqu’ici. «Le Cameroun de Paul Biya n’organisera pas la CAN 2019», le titre est catégorique, net et sans trop de doute pour nos confrères qui se basent sur une rencontre qui aurait regroupé tout récemment Samuel Eto’o la star camerounaise, Ahmad Ahmad le président de la CAF et Infantino le patron de la FIFA, une rencontre sous forme d’un dîner offert à Doha par Eto’o qui a joint son image à celle de son pays dans sa bataille pour l’organisation du tournoi.

C’est au courant de cette rencontre, raconte le site camerounais, que les deux responsables auraient demandé au joueur d’essayer de convaincre les autorités de son pays de réfléchir à un retrait, les 3 parties auraient même songé à une solution à l’amiable, en se basant sur l’idée que le Cameroun accuse trop de retard pour être en mesure de tenir une vraie coupe d’Afrique des nations, CAN, en juin 2019.

Infantino s y met de la partie

«La CAN n’est pas seulement une affaire de terrains. Il y a l’imagine du pays qui organise et qu’on montre aux yeux du monde entier, il y a l’image de l’Afrique qui se développe et il y a le sport comme moteur de fraternisation intercommunautaire», aurait déclaré le président de la FIFA rejoint par Ahmad, Une façon de dire que le Cameroun mise beaucoup sur les stades actuellement, mais pourrait ne pas être prêt dans d’autres domaines nécessaires pour la tenue d’une bonne fête du football.

Ces propos auraient désarçonné Eto’o qui a essayé de convaincre les deux hommes du contraire, mais les arguments des patrons du football mondial et africain étaient trop forts, et dans le cadre de son rôle de médiateur, il aurait été invité à faire passer le message au président camerounais. «Je vais proposer au Président Biya qu’on se retire pour organiser l’édition 2023», aurait confié Samuel Eto’o à Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre des Sports et de l’Education physique du Cameroun, et à Philémon Yang, Premier ministre du Cameroun, le 6 novembre dernier, lors de la cérémonie d’investiture de Paul Biya à un 7e mandat.»

La météo et l’insécurité, les deux grosses menaces

A noter qu’outre les infrastructures routières lamentables du Cameroun, la prévision météorologique est très défavorable pour la plupart des villes au Cameroun pendant la CAN. Raison de plus pour que la CAF et la FIFA exigent plus de garanties sur le bon état des routes pour une meilleure condition de circulation routière entre les villes où se tiendront les entraînements et les matchs.

Aux mois de juin-juillet, dans les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et Limbe, il y aura de la pluie presque tous les jours, sans oublier les risques sécuritaires au nord-ouest et au sud-ouest du pays, notamment dans la ville de Limbe au point où les organisateurs avaient évoqué un possible transfert des deux poules de Limbe et Bafoussam à Kano et Abuja au Nigeria dans une co-organisation. «Des discussions avaient déjà eu lieu entre le Nigeria et le Cameroun. Mais le Nigeria voulait avoir soit le match d’ouverture soit la finale. Ce qui serait une humiliation pour le Cameroun», a révélé Samuel Éto’o. Négociation qui serait restée secrète jusqu’à présent.

Une co-organisation évoquée

En tout cas la fin semble sérieusement approchée pour le Cameroun et au même temps, au Maroc on se prépare déjà à l’annonce qui devrait se faire ce mois-ci, le royaume chérifien sera dès lors face à un nouveau defi, celui d’organiser la CAN en 7 mois, le pays est doté de toutes les infrastructures nécessaires, Lekjaâ et son équipe n’auront plus qu’à actionner leur plan.

S.M.A

Taïder : «On n’a plus droit à l’erreur» 

Saphir Taïder qui a fait un long voyage en provenance de Montréal a lui aussi choisi de s’exprimer à son arrivée à l’aéroport Houari Boumediene.

Dans un premier temps, il a choisi de parler du match de dimanche prochain avouant qu’il s’annonce difficile. «C’est vrai que c’est un match important, d’autant plus que le groupe s’annonce serré car toutes les équipes ont encore une chance pour se qualifier. En ce qui nous concerne, on va partir au Togo avec la ferme intention de gagner et de ramener les trois points. Nous disposons devant nous d’une semaine de travail, à nous de nous préparer convenablement pour réussir à nous imposer lors de cette confrontation», a-t-il affirmé. Comme pour son coéquipier Mahrez, la question du tartan a elle aussi été posée au milieu de terrain de l’EN, et ce dernier avoua que ça ne sera certes pas un avantage. «Un inconvénient je ne sais pas, mais ce qui est certain c’est que ça ne sera pas un avantage. Mais bon on n’a pas trop le choix, on doit s’y adapter. Comme je viens de vous le souligner, nous avons une semaine pour nous préparer, nous allons nous entraîner que sur ce type de pelouse justement pour prendre nos repères. Certes, ce n’est pas la meilleure des pelouses mais à nous de nous y habituer. C’est l’Afrique, on connaît maintenant. Ce n’est pas la première fois que nous jouons dans de telles conditions et donc on fera de notre mieux», nous a-t-il déclaré. Il est vrai qu’après la défaite au Bénin, les Verts de Djamel Belmadi sont sous pression, car un autre faux pas ne sera certainement pas le bienvenu. «Sous pression, non car ce groupe a gagné en confiance. On se connaît un peu mieux et on sait qu’on peut faire de bonnes choses. Il est vrai que nous n’avons plus droit à l’erreur et on va au Togo avec la ferme conviction de gagner. Vous savez dans un match de foot, on le joue toujours pour le gagner, donc à nous de bien faire les choses pour bien travailler et être prêts le jour J», a conclu Saphir Taïder.

 

 

 

 

 

 

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