Attal dans un club de Liga avant l’Aïd

Les prestations du jeune joueur du PAC, Youcef Attal, avec l’EN ne sont pas passées inaperçues. Du côté du Bétis Séville où il avait effectué des essais, on le connaît déjà un peu mieux, c’est donc normalement que l’intérêt soit un peu plus grand en provenance de cette équipe.

Des rumeurs ont circulé ces derniers jours concernant une signature du joueur avec le club andalou, mais en réalité, rien n’a été encore conclu entre les deux parties, à savoir le PAC et le Real Bétis, les deux clubs négocient certes, mais aucun accord n’a été validé par l’ancien club du nouveau président de la FAF, il faut dire qu’il y a de plus en plus de prétendants qui veulent avoir le jeune talentueux joueur de couloir. Parmi les nouveaux venus dans la course Alaves, qui semble vouloir le joueur coûte que coûte puisque ce club s’est rapproché de la direction du PAC, il a même fait une offre en attendant que le club algérois lui réponde.

 

Le PAC veut prêter le joueur

Ainsi donc et vu les derniers rebondissements,  la bataille semble très bien lancée autour de l’enfant de Mechtras, pas moins de 3 clubs de Liga sont sur ses traces, puisque le Deportivo La Corogne est aussi intéressé, le joueur devait même y effectuer des tests avant le stage de l’EN, mais vu que tout s’est rapidement déroulé pour le joueur et la réception de la convocation, il s’est contenté des tests effectués avec le Bétis, ce qui a fait perdre au Deportivo l’occasion de le voir de près.

Ce qui est sûr en revanche, et d’après une source proche du dossier, le PAC voudrait le transférer à titre de prêt, histoire de garder la main sur le joueur et pouvoir bien rentabiliser son transfert plus tard, s’il réussit à s’imposer, cela ressemble aux débuts de Bensebaïni en Europe avant de s’engager définitivement avec le Stade Rennais.

 

Le Bétis favori

Pour le moment donc, rien n’a encore été signé ni conclu entre les differentes parties de cette équation, le joueur devra attendre encore quelques jours, car le PAC est en train de discuter et de négocier, le Bétis qui part favori vu la confiance que le club a su incruster chez le joueur durant les quelques jours de tests passés en Andalousie pourrait rafler la mise, il y aurait en effet une certaine entente avec les dirigeants du PAC, surtout que les responsables sévillans ont pris le soin de préparer un bon dossier le concernant, histoire de se rassurer davantage, et d’être sûrs de frapper un bon coup en le recrutant, en témoignent les propos tenus par José Maria Nogues, le coach espagnol du Paradou aux medias sévillans, lorsqu’il a reconnu avoir été contacté par la cellule de recrutement du club des Vert et Blanc, il ne leur a dit que du bien du très spécial joueur du Paradou, une sorte de garantie pour le club ibérique qui veut du coup conclure rapidement, augmentant la pression sur le club algérien,  mais la direction de ce dernier préfère attendre encore quelques jours, pour permettre aux differentes parties de cette transaction d’être d’accord, une décision devrait néanmoins être prise d’ici le week-end prochain, soit avant l’Aïd, le joueur pourra dès lors récupérer de sa luxation de l’épaule tranquillement avant d’entamer une carrière outre- mer.

S. M. A.

   

 

 

Nogues (coach du PAC) : «Je n’ai dit que de belles choses de lui aux responsables du Bétis»

Rien de tout ce qui est en train d’arriver à Attal en cette fin de saison ne serait arrivé s’il n’avait pas un entraîneur espagnol.

José Maria Nogues, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a permis au jeune joueur de progresser et d’arriver en un temps record à séjourner au CTN avec les Mahrez, Feghouli et autres Brahimi, voire même de jouer avec eux et leur voler la vedette.

Nogues, qui a aidé Zetchi à recruter Alcaraz pour la sélection, est en passe de lui faire réussir son premier gros transfert d’un des éléments de son académie vers l’Espagne.

Après lui avoir montré la voie pour des essais en Andalousie, maintenant il est sollicité aussi par les medias locaux qui s’intéressent de plus en plus de ce vent venu de l’autre rive de la Méditerranée.

Premier coach espagnol à exercer en Algérie, Nogues n’est pas allé par 36 milles chemins pour encenser son poulain, il s’exprimait sur estadiodeportivo.com. «C’est un joueur avec une grosse marge de progression, ce que j’en retiens, c’est sa grande capacité d’anticipation, il lit très bien le jeu de l'adversaire, il résiste et il est bien concentré. D’ailleurs, j’aimerais bien l’avoir pour une nouvelle année dans mon effectif, d’autant plus qu’il joue sur les deux côtés.»

Nogues continue d’exposer les points forts du joueur, pour lui c’est le genre d’éléments qu’on peut utiliser lorsqu’on veut attaquer sans peur à l’extérieur. «A l’extérieur par exemple, vous pouvez mettre plus d'attaquants, Vous aurez plus de travail et vous serez sûrs d’avoir un bon retour et de bons centres.»

 

«J’ai encouragé Alcaraz à le lancer»

Le Bétis a pris le soin de demander des détails sur le joueur, Nogues s’est porté volontaire, il a encensé son poulain. «Buenaventura m’a appelé, j’entretiens de bonnes relations avec lui, alors je lui ai parlé du joueur, idem pour le responsable Torrecilla, c’est tout ce que je sais, je ne sais rien des négociations.»

Nogues a tenu à rappeler que le joueur s’est pas mal tenu avec les Verts, preuve selon lui qu’il s’agit d’un joueur auquel on peut faire confiance, il dit aussi avoir encouragé Alcaraz aussi a le sélectionner. «N’oubliez pas qu’il a joué 2 matches avec l’Algérie et ce n’est pas rien, quant à la pression, il vit dans un pays qui respire le foot, c’est omniprésent dans leur vie, il doit être préparé, de ce côté-là il n’y a aucun souci», a-t-il rassuré.

S. M. A.

Utilisation des joueurs locaux

Attal, l’arbre qui cache la forêt

Malgré l’arrivée de l’Espagnol Lucas Alcaraz à la tête de la sélection algérienne, les choses n’ont pas évolué pour les joueurs locaux qui ont brillé par leur absence lors du dernier stage des Verts, à l’exception du défenseur du PAC, Youcef Attal, titularisé lors des deux matches disputés par l’EN contre la Guinée en amical et le Togo pour le compte du premier match des éliminatoires de la CAN-2019. L’ex-driver de Granada n’a pas dérogé à la règle comparativement aux anciens sélectionneurs qui se sont succédé, depuis 2010, à la tête des Verts puisque la majorité des joueurs convoqués évoluent à l’étranger. On a vu contre la Guinée et le Togo que l’ossature de l’EN n’a pas changé et les joueurs qui ont l’habitude de jouer sont toujours là et leur influence sur le jeu de l’équipe est visible. Le successeur de Georges Leekens n’a pas révolutionné les choses comme certains l’auraient pensé. Ce premier rassemblement de l’Espagnol confirme bien que ce dernier ne semble guère convaincu par le niveau des joueurs locaux et pour preuve, les Boudebouda, Benguit et le gardien Rahmani sont restés sur le banc de touche contre le Syli National et face aux Eperviers. L’invitation des deux joueurs, Hamra et Meziani, n’a aucun sens car il aurait été préférable d’appeler d’autres joueurs locaux de la sélection A’ afin de les préparer pour la double confrontation du mois d’août face à la Libye pour le compte des éliminatoires du CHAN 2018. Alcaraz qui a avancé lors de son dernier point de presse avoir supervisé une soixantaine de footballeurs nationaux et binationaux, aptes à faire partie de l’EN algérienne pour en fin de compte n’utiliser qu’un seul joueur local  lors des deux rencontres disputées contre la Guinée et le Togo, montre bien les intentions de l’entraîneur andalou.

Zetchi se rétracte

Lorsque Kheireddine Zetchi a pris la succession de Mohamed Raouraoua à la tête de la FAF, il avait affiché clairement sa nouvelle politique en indiquant que dorénavant, la sélection algérienne sera composée majoritairement de joueurs locaux évoluant dans le championnat national. 3 mois après, on voit bien que l’EN est formée exclusivement de joueurs évoluant à l’étranger. Même le groupe vient encore d’être renforcé par deux nouveaux éléments binationaux, à savoir Ilias Hassani qui vient de s’engager avec le club bulgare de Chernomorets Varna après une saison au Vereya Stara Zagora et le gardien de Clermont Foot Mehdi Jeannin. Entre le discours du président de la FAF et la réalité du terrain, ce sont deux mondes différents. Zetchi a vte compris que le chemin est encore long pour lui pour tenter de changer les choses au sein de l’EN. Toute tentative de casser le noyau actuel de la sélection serait suicidaire pour lui et pour son BF.

K. H.

 

 

 

 

 

 

 

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