Benlamri reprend l'entraînement

Après avoir séché trois séances d’entraînement consécutives, le défenseur central de l’EN et du Shabab saoudien a repris le chemin des entraînements vendredi soir. Benlamri, qui a connu des moments difficiles depuis son retour au dernier stage des Verts, a repris tardivement le travail, ce qui a amené la direction à le sanctionner.

Il a ainsi été relégué au banc lors du premier match qui a suivi la date FIFA. Le joueur a ensuite refusé de s’échauffer pendant le match, ce qui n’a pas été du goût de ses dirigeants et donné naissance à un nouvel épisode d’un long feuilleton Benlamri-El Baltane. Ainsi, après ce match de reprise, Benlamri n’a pas repris ; il a fallu attendre la séance de vendredi passé pour revoir enfin l’ancien défenseur de la JSK sur la pelouse. Un retour qui a rendu le sourire aux supporters, qui, il faut le reconnaître, l’ont soutenu dans ce conflit et savent que toute la défense de leur équipe repose sur lui et qu’il serait difficile de le remplacer si jamais il venait à quitter l’équipe cet hiver, d’autant que les offres sont de plus en plus fréquentes sur le bureau du club shababi.

 

Un club saoudien et un autre de la région le veulent

Benlamri est donc de retour, il a entamé le travail physique en attendant la reprise des matches, le championnat étant à l’arrêt à cause de la participation de la sélection saoudienne à la coupe du Golfe. Au même moment, à l’approche de l’ouverture du marché des transferts, les médias parlent beaucoup du mouvement des joueurs. Parmi les éléments les plus demandés, notre international Benlamri qui donne l’impression de ne plus vouloir rester en Arabie saoudite. Une source saoudienne a d’ailleurs affirmé hier que le club a reçu deux offres de deux clubs, un club de lka, région du Golfe très probablement du Qatar, et un autre club saoudien. Il faut dire que pour l’offre saoudienne, ça pourrait être plusieurs clubs ; le Nasr, le Hilel et le Ahli voudraient bien l’avoir, mais les indicateurs sont plus au vert du côté de l’Ittihad de Djeddah, qui, à deux doigts de perdre leur défenseur marocain Da Costa, voit en Benlamri l’homme qu’il faut pour leur arrière-garde.

En tout cas, les supporters du Shabab font le forcing pour dissuader Djamel de partir ; ils croient dur comme fer en lui. La direction tente tant bien que mal de le protéger quitte à user des mensonges pour expliquer ses sautes d’humeur. Mais Benlamri a la tête ailleurs, son départ n’est qu’une question de jours ; dans quel club va-t-il atterrir ?

  1. M. A.

 

Retour imminent de la CAN en janvier-février

Le Cameroun ‘’à nouveau’’ sous pression, la CAF dans l’embarras

 

Il y a presque un mois, on vous apprenait ici même en exclusivité l’intension de la CAF de revenir à l’organisation de sa compétition phare, à savoir la Coupe d’Afrique des nations en janvier. La décision de la FIFA d’organiser une coupe du monde des clubs en juin a partir de l’année 2021 en Chine a poussé l’instance africaine à revoir ses plans. Dos au mur, Ahmad n’a pas pu dire non, lui qui, il faut dire, est devenu impuissant face aux ordres qu’il reçoit sans cesse de la FIFA. En attendant l’annonce officielle de ce retour attendu de la compétition vers le mois de janvier au lieu de juin, la CAF tente actuellement de préparer le terrain pour faire cette annonce sans devoir en assurer les conséquences. Il faut dire qu’avancer une compétition de 5 ou 6 mois nécessite plusieurs facteurs, entre autres l’aptitude à 100% du pays hôte de la compétition à savoir le Cameroun. Ceci dit, le pays des Lions indomptables n’est pas tout à fait prêt à accueillir cette 2e CAN à 24 équipes, et ce, malgré les deux années de plus qu’ils ont eues pour terminer leurs projets. Le glissement qui a eu lieu pour permettre à l’Egypte d’accueillir la première édition de la CAN dans son nouveau format, en permettant au Cameroun d’hériter de l’organisation de la CAN 2021, la Côte d’Ivoire celle de 2023 et la Guinée en 2025, a permis au pays de Paul Mbiya de mieux l’organiser. Mais aux yeux de la CAF, ces deux ans peuvent ne pas suffire et risquent d’être courts. Des missions d’inspection ont été dépêchées récemment sur place pour inspecter les infrastructures prévues pour le CHAN, décalé au mois d’avril. D’autres missions vont mettre la pression prochainement pour mettre le Cameroun devant le fait accompli ; le pays ne dispose que d’une année pour terminer ses projets. A une année, le pays se permet encore des décisions comme celle qui a été prise par le ministère des Sports il y a deux jours.

 

Les Camerounais paniquent et bougent

L'entreprise italienne Piccini s'est vu retiré par le ministre Camerounais des Sports le marché de la construction du complexe sportif d'Olembe à Yaoundé en vue de la CAN 2021.

 Face aux nombreux retards constatés, Gruppo Piccini s'est vu retirer le marché d’un des plus grands stades destiné à abriter des rencontres de la CAN 2021. L'enceinte tarde à voir le jour complètement, alors que le marché a été signé dès le 30 décembre 2015 entre le Cameroun et l'entreprise italienne.

Le groupe italien s’est défendu hier, reprochant aux Camerounais leur manque de soutien financier. «Après tout ce que nous avons fait et subi, nous n’en revenons pas. C’est une décision absurde et injuste (…) On avait convenu le mois dernier d’accélérer les travaux avec le client et de mobiliser les ressources contre reprise des paiements. Nous avons avancé de manière significative arrivant à être en mesure de terminer la pelouse pour décembre 2019. Maintenant, cette décision risque de compromettre le projet de manière définitive», a affirmé Makonnen Asmaron, le président du groupe Piccini en personne.

Ce qui est sûr, la CAF donnera le temps nécessaire au Cameroun pour atteindre son objectif, mais préparera son fameux plan B. Le nom de l’Algérie a souvent été cité dans la presse africaine à chaque fois pour mettre la pression sur les Camerounais. Attendons pour voir.

  1. M. A.

 

 

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