Belaïli : il faut passer par son père

Dans l’entretien accordé à Compétition jeudi dernier, Youssef Belaïli s’est montré clair au sujet de son éventuel transfert dans un club européen. Depuis la parution de cet article, de nombreux intermédiaires sont entrés directement en contact avec l’ancien sociétaire du MCO.

Même le président du SCO Angers, qui, pensait-on, avait abandonné l’idée de récupérer le joueur, sachant que les deux parties s’étaient séparées sur un fond de polémique. Sentant que la valeur marchande de Belaïli a sensiblement grimpé, surtout après qu’il a été désigné meilleur joueur du continent africain par le vote de la CAF la semaine dernière, Saïd Chaâbane a chargé des personnes de le convaincre de retourner à Angers. Ces dernières ont appelé Belaïli, mais celui-ci a été clair avec elles : «Il faut que Chaâbane prenne attache avec mon père.» Or, le président angevin avait déclaré, après le départ du joueur vers l’Espérance de Tunis : «Le père de Belaïli ? Même dans mes rêves je ne veux plus le revoir». Ainsi, le président angevin veut concrétiser ce transfert (un prêt avec option d’achat) sans passer par le papa du joueur. Toutefois, il est de notoriété publique que tous les contrats signés par Belaïli avec les clubs où il est passé, c’est son père qui les a négociés. «On me reproche de diriger la carrière de mon fils, mais moi je ne cherche que son intérêt», plaidait l’autre jour Abdelhafid, son père, qui, pour mieux étayer ses dires, avait ajouté : «A cause d’intermédiaires peu scrupuleux, cet été on a perdu des opportunités plus intéressantes. Figurez-vous que l’AS Rome, Bordeaux, Monaco ou Galatasaray étaient entrés directement en contact avec mon fils et moi, après, subitement, les contacts ont cessé, à cause justement de ces pseudo-agents qui ont parlé à notre place sans qu’on les mandate.» C’est ce que déplore le père du chouchou des supporters algériens, qui ne ferme toutefois pas la porte. « Si un agent vient avec une offre concrète, on lui délivrera un mandat», a-t-il ajouté. Aux dernières nouvelles, un agent aurait suggéré à l’actuel attaquant d’Al Ahly Djeddah l’idée de rejoindre Lille, qui vient de perdre, sur blessure, l’un de ses meilleurs attaquants, et qui serait à la recherche d’un joueur disposant du même profil que Belaïli, affaire à suivre !

M.S.

 

Oukidja dans l’équipe type de la 20e journée

 

La doublure de Raïs M’Bolhi en équipe nationale, qui a été époustouflant dans les bois du FC Metz face à Strasbourg et qui a permis à son équipe de remporter le derby du grand Est, et surtout de quitter pour la première fois la zone des relégables, Alexander Oukidja, a reconnu, après le match, qu’il était sous pression. C’est bizarre, je n’ai pas dormi dans l’après-midi avant le match. Vu ses qualités, c’est un élément important au FC Metz, qui lutte pour sa survie en L1.

 

Aït Nouri indisponible durant deux à trois mois

Opéré avec succès ce dimanche, Rayan Aït Nouri, qui a été victime d’une double fracture de la mâchoire, suite à un coup involontaire de Hicham Boudaoui, sera indisponible deux à trois mois, a annoncé le SCO Angers, qui perd un joueur de qualité et une sérieuse plus-value, étant donné que Aït Nouri (18 ans) était dans le collimateur de quelques grands cadors, notamment Chelsea.

 

Les souffrances de nos latéraux en …France !

 

Drôle de coïncidence, les arrières latéraux algériens qui évoluent dans le championnat français traversent une mauvaise passe, après la grave blessure de Youssef Atal au genou, lequel ne retrouvera la compétition qu’au printemps prochain, Rayan Aït Nouri, qui est pressenti pour rejoindre les rangs de la sélection nationale, est également out pour plusieurs mois (voir encadré), tandis que Mehdi Zeffane n’a pas encore trouvé un club acquéreur après la fin de son contrat avec Rennes en juin dernier. Décidément, on peut dire qu’il ne fait pas bon ces derniers temps pour nos défenseurs latéraux de jouer en France !

 

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