Belaïli va se libérer d’Al-Ahly

On s’en doutait un peu, finalement Youssef Belaïli a réussi à convaincre la direction d’Al-Ahly de le libérer de son contrat. Peu encline à le laisser partir, la direction du club saoudien laquelle par la voix de son premier responsable sportif, il y a une semaine, avait déclaré que Belaïli ne sera pas libéré, toutefois à force d’insister pour résilier son contrat, Belaïli finira par infléchir la position de son employeur.

En milieu de semaine, le père du joueur qui est, rappelons-le, son représentant dans les négociations, a fait une proposition financière qu’il a envoyée par mail à Al-Ahly Djeddah qui souhaiterait récupérer plus d’argent. Cependant, d’après nos informations, les deux parties ne sont pas loin d’un accord pour libérer le prodige oranais de ses deux dernières années de contrat surtout après que celui-ci eut brandi la menace de rester chez lui à Oran. Certes, avec la fermeture des frontières, il a un argument pour justifier cette «menace» d’autant plus  qu’on laisse entendre que les vols en direction de l’Arabie Saoudite ne reprendront au plus tard que le 15 juillet prochain. Ainsi, les deux parties ont convenu de négocier par mail vu que ce n’est pas possible pour le père du joueur de se déplacer pour cette raison justement.

 

Il connaît l’astuce

En dépit des déclarations du premier responsable d’Al-Ahly pour qui le départ d’Youssef Belaïli était impossible, si celui-ci a réussi à le faire changer d’avis, c’est parce qu’il savait que les Saoudiens ne bloquent jamais un joueur quand il veut partir et cela par principe, en estimant que le club est plus grand que tous. Ainsi, astucieusement Belaïli a commencé à exercer une pression pour avoir son bon de sortie, d’abord en exigeant du club de lui verser ses salaires, faute de quoi il menaçait de recourir à l’arbitrage de la FIFA, comme une grosse partie des salaires des joueurs étrangers est assurée par l’Etat saoudien, pour préserver l’image du royaume wahhabite au niveau international, souvent dans les litiges entre joueurs étrangers et leurs clubs en Arabie Saoudite, l’Etat intervenait pour régler le litige, mais une fois fait, le joueur sera prié de plier bagage, c’est justement c’est le stratagème que Belaïli a utilisé pour faire changer d’avis la direction d’Al-Ahly de le libérer et il n’est pas désormais loin de gagner son bras de fer.

 

Des journalistes turcs l’ont appelé

Preuve que son aventure en Arabie Saoudite est bel et bien finie, son nom a été enlevé de la liste des joueurs d’Al Ahly qualifiés pour participer au deuxième tour de la Ligue des champions asiatique, n’ignorant pas que Belaïli est toujours sous contrat vu qu’il ne l’a pas encore résilié, deux clubs turcs ont pris attache avec la direction d’Al-Ahly, à savoir Galatasaray et Fenerbahce. Cependant, le club de Sofiane Feghouli insisterait, croit-on savoir, pour le recruter, une fois cet intérêt du club stambouliote ébruité, des journalistes turcs ont appelé Belaïli pour l’interroger sur ses contacts, mais le joueur n’a pas souhaité s’exprimer en leur donnant rendez-vous plus tard. «Une fois que je réglerai ma situation avec Al-Ahly, je pourrai parler dans la presse», se désolera Youssef, à propos de son éventuelle venue à Galatasaray, que les supporters algériens soient sûrs, ils ne verront pas à l’œuvre le duo Feghouli-Belaïli. En effet, d’après les bruits qui courent du côté d’Istanbul, Feghouli ne sera pas conservé dans l’effectif du Galatasaray la saison prochaine.

 

Une équipe familiale imbattable !

En cette période d’arrêt des compétitions et entraînements, Youssef Belaïli fait de son mieux pour entretenir sa forme physique, entre des séances de fitness et quelques sixtes entre amis. Pour la petite histoire, Belaïli qui joue avec une équipe composée de membres de sa famille, ses frères et bien entendu son père Hafid, qui a joué par le passé à Medioni, l’équipe des «Belaïli» est imbattable dans ce jeu (sixte), même lorsqu’en face, elle affronte un adversaire composé de joueurs oranais de L1 et L2, mais souvent elle gagne ses matches grâce au génie d’Youssef.

  1. S.

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