En conflit avec Ahly Djeddah, Belaïli porte l’affaire à la FIFA

Au moment même où des agents lui ont promis de le faire signer dans un club européen (espagnol ou italien), Youssef Belaïli a décidé de saisir la chambre des litiges de la FIFA pour se libérer du contrat le liant jusqu’en 2022 avec Ahly Djeddah. 

N’ayant pas perçu les trois derniers salaires (juin, juillet, août), Youssef Belaïli cherche à exploiter cette faille pour avoir gain de cause dans le conflit qui l’oppose au club saoudien. Car, comme le stipulent les règlements, si un club ne paye pas son joueur pendant trois mois, il pourra bénéficier du verdict suivant : il sera libéré de son contrat, en plus de l’imposition par l’instance suprême du football mondial au club de lui verser ses salaires antérieurs. Il faut préciser que pour Belaïli, Al-Ahly reprocherait de n’avoir pas rejoint l’équipe, le seul grief que les Saoudiens devront brandir pour se défendre dans cette affaire. Or, l’international algérien se dit couvert après avoir informé à temps son club qu’il lui était impossible d’embarquer dans le jet privé qui s’est déplacé à Oran pour le récupérer le 19 août dernier, en arguant que le test PCR qu’il avait effectué la veille de son voyage était positif à la Covid-19. Par conséquent, il ne pouvait quitter le sol algérien ce jour-là. Après, comme nos frontières sont fermées, il lui est impossible de rallier Djeddah. Avec toutes ces données, Youssef Belaïli pense qu’il n’est pas en rupture de contrat. Donc, en refusant de lui verser ses salaires, il est fort possible que la chambre des litiges de la FIFA tranche en sa faveur dans ce conflit.

 

Les Saoudiens réclament 2 M€ ou une baisse de salaire de 50%

Pendant plusieurs semaines, Belaïli échangeait avec le directeur sportif du Ahly Djeddah. Les deux parties s’étaient même mises d’accord pour que le joueur réintègre le club une fois qu’il aura la possibilité de rallier l’Arabie saoudite. Néanmoins, depuis que l’entraîneur du club a décidé de l’écarter définitivement de l’effectif, la direction ahlaouie ne communique plus avec Belaïli. En effet, elle a chargé un avocat d’entamer la procédure pour résilier le contrat. Belaïli, qui était favorable à cette issue, a proposé à l’avocat d’Al Ahly de se désister de ses derniers salaires, ainsi que de la somme d’un million d’euros que le club devait lui verser au mois d’octobre (deuxième tranche de la prime de signature) ; soit l’équivalent de 2,2 millions d’euros. Or, à la grande stupéfaction de Belaïli, cet avocat a envoyé un courrier cette semaine l’informant de deux propositions. La première est que le club qui désire le recruter versera 2 millions d’euros représentant le montant de l’indemnité de transfert fixée par la direction  du club. Pour la seconde proposition, s’il souhaite rester au club, il faut qu’il accepte de baisser son salaire de 50%, lui qui perçoit une mensualité de 300.000 euros. Belaili, qui estimera alors que c’est une forme de chantage qui ne dit pas son nom, décide alors de porter l’affaire à la FIFA.

 

Des agents lui font miroiter un transfert dans un top championnat européen

Tandis que le verdict de la FIFA ne sera connu que d’ici le mois de décembre au plus tard, entre-temps des agents font miroiter à l’attaquant oranais un transfert dans un top championnat européen. Selon des indiscrétions, ils promettent de le placer soit en Italie (Naples) ou en Espagne (Getafe, Valence ou Villareal). Selon nos sources, ces agents avancent avec certitude que le transfert dans l’une des destinations précitées serait imminent.

M. S.

 

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