FAF : La FIFA légitime Amara

Le nouveau président de la Fédération algérienne de football Charaf-Eddine Amara peut enfin pousser un grand ouf de soulagement, et pour cause.

 

Le président de la FIFA Gianni Infantino a enfin présenté ses plus chaleureuses salutations et ses plus sincères félicitations au président de la FAF, suite à son élection lors de l’assemblée générale élective du 15 avril dernier. C’est donc 1 mois et 2 jours après cette AGE que le fameux document a été envoyé. Il faut dire que l’attente aura été longue et interminable pour la FAF, d’autant que, d’habitude, la FIFA réagit dans les 72 heures suivant l’assemblée. Ce qui n’a pas été le cas cette fois-ci et suscité quelques inquiétudes, même si Charaf-Eddine lui-même n’était pas ausssi inquiet que ça.

 

Assurances

A vrai dire, l’attitude du nouveau patron du football algérien est compréhensible. Durant ce mois qui a suivi son élection, il n’est pas resté les bras croisés. Une belle opportunité lui a été offerte avec le déplacement à Doha, qui a rendu possible une rencontre avec le premier responsable de l’instance mondiale du football. Un face-à-face qui a permis au P-DG de Madar d’expliquer la position des autorités algériennes avec, cette fois, un dialogue direct sans intermédiaires, donc sans manipulation. Il faut dire que, jusque-là, les échanges entre la FAF et la FIFA n’ont pas toujours été clean ; des intrus ont tout fait pour compliquer les relations, leur souci majeur étant de donner une image rebelle de notre pays et l’exposer au pire. Le pire a donc été envisagé et invoqué à maintes reprises, même si les spécialistes des affaires juridiques étaient unanimes à dire que la FIFA n’a jamais été et ne sera jamais, comme on a tout fait de nous le décrire. Finalement, ils ont eu raison, puisque malgré une AGO suivie d’une AGE tenues sans l’amendement des statuts de la FAF, les assemblées ont été quand même validées et approuvées. Certes, cela a pris plus de temps que d’habitude, laissant le soins au département juridique de faire son travail, et laisser passer un délai d’un mois, suffisant pour éloigner les soupçons d’ingérence véhiculés par certaines parties, avant de transmettre les fameuses félicitations sous forme d’une lettre signée par Infantino.

 

Page tournée

Après un premier signe positif, à savoir la parution du nom du président CEA sur le site de la FIFA, suivi quelques jours plus tard des noms des membres de son BF, la FAF attendait cette fameuse lettre pour clore définitivement le chapitre du conflit. Le président de la FAF avait d’ailleurs tenu à rassurer les amoureux du football algérien après une virée fructueuse à Doha : « La rencontre avec Infantino a été fructueuse, je l’ai vu par deux fois ; la première a été rapide, puis on s’est revu. C’était assez long, on a abordé le point de l’amendement des statuts, on a discuté avec les membres de l’instance mondiale, on leur a dit que l’Algérie a toujours été, malgré le retard, respectueuse des lois de l’instance. La FIFA a retenu qu’il n’y avait pas d’opposition, l’Algérie n’a jamais été contre la démarche exigée par la FIFA. On était en contact avec eux, le chantier avançait, on a été retardés, c’est vrai, mais on finira pas le faire. On leur a expliqué cela, ils se sont montrés compréhensifs vis-à-vis de la position de l’Algérie et celle de la FAF», avait-il dit après son retour au pays, lors du premier BF qu’il a eu à présider. La page des menaces est donc définitivement tournée ; cela intervient à quelque 10 jours du coup d’envoi du stage de l’EN. Le report du début des éliminatoires était déjà salutaire dans des conditions pareilles, à présent, le nouveau staff dirigeant de la FAF se penchera sur la mise en place de leur programme et de son application, à commencer par la priorité des priorités : l’amendement des statuts.

  1. M. A.

 

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