A El-Harrach depuis maintenant cinq saisons, le staff technique représente un symbole de stabilité, vœu émis par le président Laïb. Il faut dire qu’il y a une symbiose entre les membres du staff, où chacun connaît son rôle. L’entraîneur en chef, Charef, a tenu à avoir un staff élargi pour départager les rôles et qu’il puisse bien faire passer son message. C’est le point fort des banlieusards, qui s’entendent à merveille et qui travaillent tous dans le même sens, à savoir hisser le club harrachi au plus haut. Une stratégie qui paye, puisque les camarades de l’international Doukha réalisent de belles saisons depuis leur retour en Ligue1. Pour rappel, l’USMH est l’un des plus petits budgets de notre championnat, mais elle arrive tout de même à finir dans la première partie du tableau. La stabilité enregistrée au niveau du staff n’est pas étrangère à cette réussite. Finalistes lors de la saison 2010-2011 en coupe d’Algérie, et demi-finalistes la saison passée, les poulains de Charef enchaînent les bonnes performances. Le fait qu’ils entament pour la plupart leur troisième année au minimum avec le même  staff représente un avantage non négligeable.

En allant chercher des joueurs dans les paliers inférieurs, beaucoup se disaient qu’avec cette stratégie l’USMH n’ira pas bien loin. Or le staff technique ne l’entend pas de cette oreille, il a fait confiance à ces joueurs, et le résultat tout le monde le connaît. Le meilleur exemple est celui du jeune joueur venu de Mostaganem, Amine Elamali, qui est l’homme fort actuellement. Déjà lors du stage de Aïn Témouchent, Bechouche nous avait déclaré que certains éléments peuvent sans problème s’adapter à la L1 et ça s’est confirmé après maintenant cinq journées du championnat.

En voyant comment se comportent les entraîneurs adjoints et l’entraîneur en chef, on comprend comment l’USMH arrive à obtenir des résultats avec si peu de moyens et des joueurs venus du cru et des paliers inférieurs. Benomar, Haniched et Bechouche parlent beaucoup avec Charef, et ce dernier écoute toujours avec attention ce qu’ils lui disent, et c’est là que réside le secret des bons résultats de l’USMH qui, même si elle n’arrive pas à jouer le titre, arrive tout de même à jouer les trouble-fête. Il faut dire que les quatre techniciens se connaissent si bien et se complètement harmonieusement, que les adjoints de Charef peuvent faire son travail sans sa présence, ce qui a déjà été fait à plusieurs reprises, et le coach harrachi sait qu’il peut avoir une confiance aveugle en ses adjoints. Chose qu’aucun autre club en Algérie n’est arrivé à faire à ce jour.