- D’abord, voulez-vous, à chaud, nous donner vos impressions sur la rencontre que votre équipe vient de jouer contre le CRB ?
- Je suis satisfait du résultat, car on a réussi à l’emporter sur une grande équipe, le CRB, qui renferme dans ses rangs de bons éléments, mais je suis déçu par certains de mes joueurs, ceux qui, aujourd’hui, ont écopé d’avertissements gratuits, car, par principe, pour moi, l’arbitre a, toujours, raison quelle que soit la décision qu’il prend.
- Votre défense, qui avait encaissé sept buts lors des quatre premières joutes du championnat, est devenue très hermétique, êtes-vous satisfait ?
- Oui, je vous le concède, le rendement de notre défense s’est amélioré lors des deux dernières rencontres contre Bel-Abbès et Belouizdad, car nous avons su apporter des correctifs, mais, il nous reste beaucoup à faire pour que notre arrière-garde devienne plus performante. La preuve, un de mes défenseurs, Djillali, après qu’on eut marqué un but, s’est permis le luxe de se moquer de tous les Clubistes, en dribblant dans son périmètre au lieu de dégager au loin la balle. Ce genre de comportement est inadmissible et ne devrait plus se produire.
- On n’a relevé, en tant que profane, que vous avez contré le CRB avec deux tactiques différentes : l’une défensive, en première mi-temps, et l’autre offensive, en seconde période. Peut-on savoir pourquoi vous avez agi ainsi ?
- Eh, ne me dites plus que vous êtes un profane alors que vous êtes un journaliste spécialisé (rires). En ce qui me concerne, comme vous le soulignez, nos deux tactiques avec lesquelles nous venons de jouer contre le CRB, il y a deux facteurs qui nous ont poussés à les adopter. Primo, comme mes joueurs ne voulaient point encaisser de but, ils ont opté pour la prudence en première mi-temps. Mais, en seconde, en fonction du jeu de notre adversaire, on a décidé de changer de tactique afin d’atteindre notre objectif : glaner les trois points et le résultat est là : nous les avons eus.
- En battant le CRB, le CSC se retrouve à la seconde place au classement général. Vous êtes en train de surprendre tout le monde par cette performance. Cela veut-il dire que votre club ne va pas seulement jouer le maintien ?
- Non, notre objectif principal est et restera le maintien du CSC en Ligue 1. Nous ne devons point nous enflammer, car le championnat est encore long et il nous reste beaucoup de travail à faire pour atteindre notre vitesse de croisière. Tenez, par exemple, notre milieu, notre maillon fort, il reste encore perfectible, car, contrairement, à leurs coéquipiers Mansouri, Gil, Boucherit et Alleg qui, jusqu’ici, m’ont donné satisfaction, Benhadj et Naït Yahia, sur lesquels je compte beaucoup, n’ont pas eu, à ce jour, le rendement que j’attends d’eux.
- Mais, malgré ces imperfections, le CSC est, aujourd’hui, le seul club invaincu. Cela n’est pas rien, non ?
- Au contraire, vu que notre équipe est la seule à ne pas avoir connu la défaite, cela va pousser mes joueurs à vivre une grosse pression. C’est que, désormais, ils vont jouer leurs prochains matchs, non seulement, pour les gagner, mais, surtout, avec la hantise de ne pas les perdre.
- Une dernière question, vous allez jouer samedi et mardi prochains, deux matchs, à l’extérieur, en un laps de temps très court, et avec en effectif très réduit. Cela ne vous gêne pas ?
- Non, le fait de jouer ces deux matchs en un laps de temps très court ne nous gêne point et je suis très content de les jouer avec un effectif réduit plutôt qu’avec un groupe qui compte dans ses rangs une douzaine de remplaçants.
R. G.