Il semble impatient de retrouver l’Afrique du Sud où il a eu la chance de jouer le Mondial en 2010 : «On a vécu de bons moments. On avait rendu fier le peuple algérien, et j’espère rééditer ça.» Medjani affirme qu’entre joueurs, ça parle de cette qualif’. On commence apparemment même à évoquer les objectifs : «On y pense, car c’est tout frais. On essaye de se projeter, on se dit : imagine qu’on remporte la CAN, pourquoi pas...!»
«Jouer la CAN, c’est énorme»
Ayant longtemps joué en France, Medjani a beaucoup côtoyé les Africains. Il avoue que grâce à ça, il s’est toujours intéressé à la Coupe d’Afrique : «J’ai toujours été au contact des Africains, que ce soit des Maghrébins ou des joueurs d’Afrique noire. On suit les résultats, on rigole, on fait des pronostics. Aujourd’hui, pouvoir la jouer, c’est énorme. On fera le meilleur résultat possible pour rendre fier le peuple.»
«Porter en triomphe Vahid est un signe d’une relation forte qui nous lie à lui»
Le défenseur central des Verts n’oublie pas le match du Mali. Il le décrit comme étant le point noir de tout le parcours réalisé sous l’ère Vahid. Il parle aussi de l’action de la fin du match face à la Libye quand les joueurs ont porté en triomphe leur coach : «A chaque match, il y a eu de la progression. Le Mali était un petit accident et nous reste en travers de la gorge, c’était par manque de concentration. D’ailleurs, je le considère comme le point noir de notre renaissance sous l’ère Vahid. Il y a eu des moments pas faciles.» Et d’enchaîner : «Porter en triomphe Vahid est un message. Ça veut dire qu’il y a une communion et une relation forte, c’est ce qu’il y a de plus beau dans un sport collectif. Vahid est compétent, strict envers lui-même et envers son groupe aussi.»
S. M. A.