Le milieu du terrain défensif des Verts, Adlene Guedioura, a retrouvé récemment la compétition, avec un but marqué lors du dernier match disputé avec Nottingham Forest. Il rejoint la sélection avec un minimum de matches dans les jambes, vu les deux sanctions consécutives qui lui ont été infligées et qui l’ont éloigné des terrains pendant 5 matches.

Guedioura sera tout de même présent aujourd’hui sur la pelouse du 5-Juillet. Il faut dire qu’il est l’un des rares rescapés de la cascade de blessés qui ont perturbé le travail du coach Vahid à l’occasion de ce match. Il se prépare donc à attaquer cette rencontre face à une équipe en nette progression. Il s’est exprimé hier sur le site de RFI : «Ça risque d’être un beau match, relevé, car la Bosnie a de bons joueurs et elle devient une grande équipe. Même si c’est un match amical, il faut le gagner pour continuer sur notre lancée.»

«La qualif’ pour la CAN, un pur moment de bonheur»Guedioura est revenu sur la récente qualif’ pour la CAN, décrochée face à la Libye, le parcours sans faute réussi dans ces éliminatoires par son équipe le laisse penser qu’elle peut prétendre à un bel avenir. «C’était un pur moment de bonheur pour moi et pour toute l’équipe. On a fait un sans faute et désormais on pense que cette qualification est un peu le début d’une nouvelle histoire et d’un nouveau groupe. Avec la CAN, c’est une vraie compétition qui arrive. On va pouvoir se mesurer sur le continent africain»

«Avant, on était dispersés lorsqu’on venait en sélection»Guedioura n’a pas tari d’éloges sur son entraîneur en sélection, il trouve que Vahid a aidé l’équipe à se reconstruire et à s’unir notamment. Il revient sur la situation dans laquelle il avait trouvé l’EN à son arrivée en 2010 : «Par le passé, on était peut-être un peu dispersés et lorsque l’on venait en sélection, on n’était pas tous à cent pour cent. Dans nos clubs respectifs, tout le monde ne jouait pas et il y avait des blessés. Il a pris en compte cette donnée. Quand quelqu’un est convoqué, c’est qu’il est en mesure d’apporter un truc au groupe. C’est pour moi le plus important. C’est un travail d’équipe qui va au-delà des individualités. Je crois qu’il sait où il nous emmène.»

«On est une équipe de potes, notre but est de faire rêver le peuple algérien»L’arrivée du sélectionneur bosnien a donc changé la donne, la sélection se serait unie autour d’un seul but, une lourde responsabilité d’après l’ancien joueur de Charleroi : «C’est une équipe de potes qui a la responsabilité de faire plaisir et de faire rêver le peuple algérien. C’est une lourde responsabilité»

«Avant la Tunisie, Vahid va nous faire travailler»A l’approche de la CAN, les joueurs commencent à parler de cette compétition, des objectifs et ce qui  suit. Dans le camp algérien, c’est la même chose, l’optimisme est de mise, au moment où Vahid croise les doigts et retient son souffle de peur de perdre d’autres pièces de son puzzle. Les joueurs paraissent plutôt confiants, c’est le cas de Guedioura qui verrait bien l’EN atteindre les quarts de finale de la CAN, voire plus : «Pourquoi pas ? On espère beaucoup plus ! Nous allons bien nous préparer. Ça passe aussi par de bons matches en club. J’ai confiance et je sais que le ‘’coach Vahid’’ va nous faire travailler pour être là le jour J, lors du premier match contre la Tunisie, le 22 janvier.»

«J’adore quand mon père partage avec moi son expérience»Quand on est fils d’un ancien international, on a forcément quelque chose de plus que les autres, c’est en tout cas ce que semble dire le milieu de terrain de l’EN quand il évoque le rôle de son papa dans la gestion de sa carrière : «Il a un regard de père. Il me donne des conseils, mais pas forcément sur le football seulement. Je suis fier de sa carrière et j’adore quand il me fait partager ses souvenirs et son expérience.» S. M. A.