Après avoir publié un communiqué au vitriol dans la journée de lundi contre Belkalem, la direction du club a pondu un autre 24 heures plus tard, pour annoncer qu’elle sursoit à la décision de traduire l’international des Canaris devant le conseil de discipline.

Les dirigeants expliquent leur revirement par le match de l’EN face à la Bosnie. «Attachée à l’intérêt suprême de l’équipe nationale et consciente de la nécessité de préserver la sérénité indispensable du groupe à l’occasion de la rencontre amicale avec la Bosnie, la direction de la JSK a décidé de surseoir à la convocation de l’athlète Essaïd Belkalem devant le conseil de discipline du club, prévue initialement ce jeudi 15/11/2012 à 14h», a rapporté la direction sur son site. L’argument des dirigeants ne tient pas la route, puisque, au moment où l’enfant de Mekla avait besoin de concentration, ils n’ont pas hésité à le tenir responsable de tous les maux de la JSK. Dire que c’est pour préserver la sérénité du groupe à l’occasion de la rencontre amicale face à la Bosnie ne justifie nullement cette volte-face, dans la mesure où sa comparution devant le conseil de discipline est prévue le lendemain de la rencontre, c’est-à-dire, aujourd’hui. Si les dirigeants ont fait machine arrière, c’est pour éviter la colère des supporters. La plupart d’entre eux soutiennent l’enfant de Mekla et ils comptaient même se rendre au siège du club afin de dénoncer l’acharnement de la direction contre lui. Ainsi, de peur que la situation ne dégénère, surtout que l’équipe enchaîne des contre-performances en ce début de saison, les dirigeants ont jugé qu’il est plus qu’indispensable de sursoir à leur décision de traduire Belkalem devant le conseil de discipline. Les fans des Canaris sont convaincus que certaines personnes tentent par tous les moyens de nuire à l’international kabyle et c’est pour cela qu’ils comptent le défendre jusqu’au bout. Il faut dire que le communiqué publié lundi dernier sur le site du club a été très sévère envers un joueur qui a toujours mouillé son maillot sans faire le moindre calcul.               M. A.