- Pour commencer, qu’avez-vous à dire sur votre libération de la JSK ?
- Sincèrement, j’ai été surpris lorsque les dirigeants du club m’ont appelé pour me dire que l’entraîneur Sandjak ne veut plus de moi dans son effectif. Sinon, je n’ai pas beaucoup de choses à dire, Sandjak a jugé utile de me libérer, je respecte sa décision.
- Ce même Sandjak qui vous a libéré n’a pas cessé de tarir d’éloges sur vous à sa venue à la JSK…
- Je ne peux pas répondre à cette question afin de ne pas tomber dans la polémique. Moi, je suis encore jeune, ma carrière est encore longue.
- Tout le monde n’a pas compris cette décision, surtout que vous étiez le meilleur attaquant de l’équipe la saison passée…
- Justement, pour moi, je n’étais pas libéré pour insuffisance technique. La saison passée, j’ai été le meilleur attaquant de l’équipe et le meilleur buteur aussi, tout le monde au club connaît mes qualités et ma valeur, voilà pourquoi cette libération m’a surpris. Si quelques mois après ma venue à la JSK, je n’ai rien donné, on comprend cette libération, mais, moi, j’ai beaucoup donné à l’équipe la saison passée et personne ne pourra nier ça.
- On remarque que vous êtes un peu déçu de quitter la JSK…
- Pour être franc avec vous, à ma venue à la JSK, j’ai juré de ne quitter ce club que pour aller à l’étranger. Hélas, Sandjak et les dirigeants ont voulu autrement et j’ai quitté ce club avec un pincement au cœur.
- Un club que vous aimez beaucoup…
- C’est vrai, j’aime beaucoup la JSK. Je suis un Kabyle, et dès mon enfance, je portais ce club dans mon cœur. Toutefois, dans la vie, il faut accepter les choses et surtout croire au destin.
- Les supporters kabyles étaient contre votre départ…
- Ah ! Les supporters kabyles, ils vont me manquer beaucoup, welah. Je remercie tous les supporters qui m’ont appelé après avoir su que j’ai été libéré par les dirigeants du club. Et puis, le public de la JSK m’a beaucoup aidé la saison passée et il m’a porté dans son cœur dès mes premiers jours à Tizi Ouzou. Les «Hanifi-Hanifi…» des supporters au stade 1er-Novembre vont beaucoup me manquer. Je dirai aux fans de la JSK que ce n’est pas moi qui aie pris la décision de quitter ce club, mais j’ai été forcé à partir.
- L’été dernier, les dirigeants du club français Arles-Avignon ont fait le maximum pour vous enrôler, mais vous avez préféré rester à la JSK. Ne regrettez-vous pas aujourd’hui cette décision ?
- Non, je ne regrette rien. Dans ma vie, je ne regrette aucune décision que j’ai prise déjà. Pour revenir à votre question, après l’invitation des dirigeants d’Arles-Avignon, Hannachi et Yarichène se sont réunis avec moi à Hammam Bourguiba. Ils m’ont demandé de rester au club et d’aider l’équipe qui devait jouer le titre de champion d’Algérie. Je ne pouvais pas leur dire non, parce que je suis un homme.
- Plusieurs clubs ont pris attache avec vous après votre libération de la JSK…
- Je persiste à dire que tous les clubs de la Ligue 1 m’ont contacté. D’abord, je remercie tous les dirigeants qui ont pensé à moi. Pour tous ces contacts, cela prouve que j’ai une valeur sur le marché et ma cote reste intacte.
- Vous avez choisi l’USMA en fin de compte…
- C’est le destin. Je devais faire un choix et choisir une équipe, et après une période de réflexion, mon choix est tombé sur l’USMA. Je m’excuse auprès des autres dirigeants qui m’ont contacté ces derniers jours.
- Peut-on vous voire un jour de nouveau à la JSK ?
-Peut-être, dans la vie, on ne sait pas ce que le destin nous réserve.
- On vous laisse le soin de conclure…
- Je profite de cette occasion pour lancer mes messages d’adieu aux supporters kabyles. Ils vont beaucoup me manquer. Pour les supporters de l’USMA, je leur dirai que je ferai le maximum pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par les dirigeants usmistes.
A. H.