- Un but à la dernière minute face à la Tunisie, après une partie correcte, ça rend fou, n’est-ce pas ?
- C’est le scénario qu’on ne souhaitait pas, ça fait mal, ça fait vraiment mal de prendre un but dans les arrêts de jeu.
- Vous avez dominé la première mi-temps, mais les Tunisiens ont effectué des remaniements tactiques en seconde période qui vous ont causé des problèmes…
- Peut-être, mais je pense qu’on avait quand même le match en mains. On aurait pu le tuer en étant un tout petit peu efficaces, on n’a pas cette réussite là, je pense aussi qu’il y a eu un petit penalty litigieux, où on voit clairement que le joueur fauche Feghouli. Maintenant, on ne se préoccupe pas de l’arbitre, mais seulement de nous-mêmes. Il reste deux matches, il ne faut pas se poser de questions, il faut tout simplement les gagner.
- Le Togo, justement, c’est le match qu’il ne faut pas perdre ?
- Exactement, les Togolais ont montré de belles choses, ils ont créé des difficultés à la Côte d’Ivoire, avec un grand Adebayor, et d’autres joueurs notamment. Ce qui est important pour nous aujourd’hui, c’est de mettre à côté le match de la Tunisie et d’attaquer le Togo pour renverser la tendance. Il faudra aller gagner face à eux et avoir une réaction d’orgueil.
- Malgré l’inefficacité, il y a eu des motifs de satisfaction ce soir ?
- Bien sûr, je pense qu’on a été solides jusqu’à la fin. C’est ça le foot, on ne peut pas tout prévoir. Maintenant, je pense qu’il y a quand même des motifs de satisfaction, c’est pour ça qu’on est plus déçus, parce qu’on a bien joué et ça fait encore plus mal. Il reste encore des matches, on doit y croire.
- Vous avez eu certes quelques occasions de but, mais on vous reproche un peu d’avoir joué avec beaucoup de joueurs à vocation offensive, qu’en dites-vous ?
- Je préfère que le coach réponde à cette question, il est mieux habilité que moi.
- Qu’est-ce qui nous a manqué aujourd’hui et qu’il faut absolument retrouver face au Togo ?
- L’efficacité pour pouvoir marquer et pouvoir tuer le match, et un peu aussi le sort de l’autre côté, parce que l’arbitre nous a privé d’un penalty clair.
- En 2010, l’Algérie avait débuté avec une humiliante défaite face au Malawi, mais après, le groupe s’est complètement lâché, ça vous inspire ?
- Bien sûr, on va prendre ça comme exemple, et incha Allah, on va sortir les tripes et gagner les trois points.
Le match s’est joué la nuit, mais la chaleur était tout de même étouffante. Cela a-t-il eu une influence sur le déroulement de la rencontre ? Ce facteur chaleur était le même pour les deux équipes. Je pense donc qu’à partir de là, avec la bonne préparation que nous avons effectuée, lorsqu’on arrive sur le terrain, nous ne nous fixons pas sur les conditions climatiques, puisque les deux équipes vont les subir. On se consacre plus sur la gestion technico-tactique de la rencontre.
S. M. A.
- «Il faut avoir une réaction d’orgueil»
- «On va sortir les tripes et gagner les 3 points»