Le sélectionneur de la Zambie, Hervé Renard, qu’on a rencontré hier en début d’après-midi à l’aéroport de Johannesburg, a accepté de nous accorder cet entretien, dans lequel il nous a répondu sur des questions qui concernent l’équipe algérienne. Toutefois, Renard n’a pas écarté l’idée de revenir en Algérie pour driver l’un des clubs de l’élite. Quant à l’élimination de la Zambie, le tenant du titre, l’entraîneur français, nous a fait savoir que son équipe n’a pas été gâtée par la pelouse qui fut le facteur majeur de l’élimination un peu tôt du tenant du titre.

- Bonjour M. Renard c’est Compétition, est ce que vous pouvez nous accorder un entretien ?

- Je m’apprête à rejoindre le groupe dans la salle d’embarquement. Je pense que j’ai tout dit lors de la dernière conférence de presse, mais puisque vous-êtes là pour moi, je peux vous répondre sur certaines questions, mais brièvement, parce que je n’ai pas de temps.

- Qu’elle est le facteur majeur de l’élimination de la Zambie le tenant du titre ?

- J’ai déjà parlé sur ce sujet et j’ai fait savoir à tous les médias qui ont assisté a la conférence de presse, que le facteur majeur de notre élimination, est la pelouse du stade de Nelsprourh. Cette pelouse qui a servi les équipes qui jouent avec un système purement défensif. Par contre, mes joueurs n’ont pas trouvé leurs repaires sur cette pelouse.

- Peut-on savoir vos impressions quant à l’élimination de l’équipe algérienne qui a également été elle aussi éliminée dès le premier tour, et ce, malgré ses belles prestations ?

- Je pense que le problème de l’équipe algérienne demeure au niveau du compartiment offensif. Clairement dit, votre équipe a besoin d’un vrai tueur devant et c’est le cas de toutes les équipes du Maghreb qui ont elles aussi besoin de tueurs devant. Mais je me demande si la Fédération algérienne a retenu Vahid en poste ou pas ?

- La FAF a opté pour la politique de la stabilité et le coach Vahid est toujours en poste.

- Qu’en est-il de votre sort avec l’équipe de la Zambie ?

- Je n’ai pas pris encore ma décision, mais juste après mon retour en Zambie je prendrai ma décision avec les Chipolopolos.

- Est-ce que vous vous souvenez toujours de votre passage à l’USMA ?

- Oui bien sûr, j’ai passé de bons moments dans cette équipe et je ne regrette jamais mon choix, d’autant que j’ai laissé l’équipe première. J’étais très content lorsque j’ai vu Khaled Lemouchia avec l’équipe Algérienne, y compris Bezzaz, ces deux joueurs que j’avais drivé auparavant lorsque j’ai pris l’équipe de l’USMA en main. Par contre, l’absence du gardien de but, Zemamouche, m’a un tout petit peux surpris.

- Est-ce que vous connaissez les joueurs locaux de l’équipe algérienne et qui ont participé dans cette CAN ?

- A l’exception de Lemouchia et Bezzaz, je ne connais pas les autres joueurs. Mais je pense que votre équipe aura son mot à dire prochainement, notamment qu’elle renferme plusieurs bons joueurs.

- Est-ce que vous-êtes en contact avec les joueurs et les dirigeants de l’USMA ?

-  J’ai félicité l’entraîneur Courbis après sa désignation à la tête de la barre technique de l’USMA et je lui est souhaité bonne chance. Mis à part cet entraîneur, je n’ai pas eux de temps pour contacter les autres joueurs que je tiens a salué au passage.

- Pouvez vous nous donner vos pronostics quant au vainqueur de cette 29e édition de la Coupe d’Afrique des nations ?

- Je vois bien la Côte d’Ivoire et le Ghana en finale, car ces deux équipes sont des foudres de guerre et elle renferme de grands joueurs.

- Peut-on savoir vos impressions quant au passage des Eléphants et du travail accompli par Sabri Lamouchi ?

- Je pense que c’est le joueur qui fait l’entraîneur. Et puisque Lamouchi a une armada de joueurs sous la main, il sera certainement l’homme le plus heureux et le meilleur entraîneur du monde.

A. D.

 «La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux favoris»