De retour de Paris où il a été hospitalisé, le président de la JSK n’a pas repris d’une manière officielle le travail au niveau de son équipe.

Certes, il a fait quelques crochets au siège de son club, mais il n’a pas suivi les deux dernières rencontres de son équipe en championnat. Il n’a assisté à aucune séance d’entraînement depuis son retour au pays, alors qu’il est connu par son grand attachement au club. Le président des Canaris était tout le temps proche de ses joueurs, lui qui assistait à toutes les rencontres de l’équipe à Tizi Ouzou ou ailleurs. Il supervisait souvent les entraînements se rendait aux lieux de mise aux vert des joueurs. Cependant, depuis son retour au pays, le numéro un de la JSK préfère se reposer et prendre uniquement les nouvelles de l’équipe. Au départ, c’est les médecins qui lui ont conseillé de ne pas reprendre le travail et de bien se reposer. Ces derniers jours, Mohand-Chérif Hannachi veut prendre un peu de recul, lui qui a passé deux difficiles saisons. D’ailleurs, selon une source crédible, il a confié à quelques proches qu’il compte se retirer des affaires du club et sérieusement. La fatigue, la maladie, l’âge et les mauvais résultats de l’équipe cette saison en championnat l’ont poussé à songer à  se retirer des affaires du club, car il ne pourra pas subir à l’avenir une autre pression de la part des supporters. Reste à savoir maintenant la réaction des membres du CA qui ont déjà refusé sa démission.

M. A. 

 

Après la banderole d’Oran  

Doudane, Sadmi, Medane et Boukhari fortement exigés

Samedi dernier, à l’occasion de la rencontre MCO-JSK, qui s’est déroulée à Oran, les supporters kabyles ont accroché une banderole où il était écrit : «On exige le retour des enfants du club.» Cette banderole a fait du grand bruit le lendemain de la rencontre à Tizi Ouzou, puisque, plusieurs supporters ont pris attache avec notre rédaction pour commenter le sujet. Actuellement, à la JSK, aucun enfant du club n’a pris un poste dans l’encadrement technique, dans l’administration ou dans le CA. Quelque part, la JSK est gérée aujourd’hui par des personnes étrangères, ce qui a fait très mal aux fans. D’ailleurs, des parties très influentes au sein du club ont pris les choses au sérieux et n’ont pas hésité à sortir quatre noms pour renforcer l’encadrement. Le nom de Karim Doudane a été même cité lors d’une réunion des dirigeants. L’ancien responsable de la section football, qui a réalisé un excellent travail lors de son passage dans la direction du club, a laissé une bonne image. Voilà pourquoi on exige son retour aujourd’hui aux affaires du club. C’est presque la même chose pour Hakim Medane dont plusieurs supporters souhaitent le retour, vu ses grandes compétences. Sur un autre plan, vu les grandes divergences entre le DG de la SSPA/JSK et les membres du CA, le nom de Saïd Boukhari a été cité aussi dans l’entourage du club. L’ancien trésorier et secrétaire de la JSK faisait tout le travail à la JSK et il était l’homme à tout faire ; il a géré le club seul pendant plusieurs années. Même le nom de Sadmi a été aussi cité, surtout qu’il s’entend parfaitement avec Medane et Boukhari. Pour plusieurs proches du club, avec l’absence de Hannachi, ce sont les seuls à pouvoir gérer le club tranquillement, sans commettre de bêtises ou provoquer des scandales, comme c’était le cas ces derniers temps.

M. A.

 

Maïza, Belkalem et Rial 

Sandjak ne compte pas jouer avec 3 défenseurs

Comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier, la nouvelle recrue de la formation du Djurdjura lors du mercato hivernal, Adel Maïza, a apporté un grand plus à l’équipe. Le natif d’Annaba, qui a rempli convenablement son rôle de défenseur, a participé et largement aux bons résultats de son équipe. Il a marqué deux buts lors des deux dernières rencontres. Pour cette raison, le coach des Canaris doit le reconduire lors des prochains matchs en championnat. Néanmoins, avec le retour de Belkalem et Rial, il n’y aura que deux places dans l’axe de la défense. Comme Sandjak ne pourra pas sacrifier ses deux défenseurs internationaux, il sera obligé de sacrifier Maïza. Or, vu ce qu’il a apporté à l’équipe depuis sa venue, son absence sera une perte. L’idéal dans cette situation est de jouer avec trois défenseurs dans l’axe, mais  Nacer Sandjak, l’entraîneur en chef des Jaune et Vert, ne compte pas le faire, lui qui a prôné toujours des schémas offensifs.

 

Il sera obligé de revoir ses calculs

Comme le choix sera très difficile, le staff technique des Canaris sera obligé de revoir ses calculs, car il est très difficile de mettre sur le banc l’un des défenseurs internationaux de l’équipe comme ça sera ingrat aussi de sacrifier Maïza, surtout qu’il affiche une belle forme ces derniers jours et il a participé aux succès de l’équipe. Pour cette raison, Sandjak sera quelque part obligé de jouer avec trois défenseurs dans l’axe.

M. A.