L’international algérien a accordé hier une interview au site officiel de l’OM dans lequel il est revenu sur ses débuts sous le maillot ciel et blanc qui a malheureusement coïncidé avec une défaite amère face à Nancy. «Pour être honnête, j’aurais préféré que ça se passe autrement», a-t-il dit concernant cette défaite et surtout ses débuts avec l’OM.
«Pourtant, à Valenciennes, on n’avait pas de complexe face aux grands» Foued a évoqué le cantonnement défensif des petites équipes lorsqu’il s’agit d’adversaires comme Marseille, Lyon ou le PSG, en rappelant qu’à Valenciennes, ce n’était pas le cas. «Quand des équipes plus «modestes» jouent des adversaires comme l’OM, le PSG ou Lyon, elles ont tendance à reproduire le même schéma tactique : bien défendre et fermer le jeu. A Valenciennes, ce n’était pas le cas, car il n’y avait pas cette philosophie. Nous voulions systématiquement jouer et aller de l’avant, et ce, quel que soit l’adversaire que nous avions en face», a-t-il fait les éloges de son ancienne équipe.
«Milieu récupérateur, ce n’est pas mon poste de prédilection»
La sortie de Joey Barton sur carton rouge a coïncidé avec l’entrée en jeu de Kadir. Cela a poussé le numéro 14 de l’EN à revenir derrière et se contenter d’un poste défensif, ce qui n’est pas forcément le poste de prédilection du joueur. «Joey (Barton) prend ce carton rouge et ça m’oblige à passer au poste de milieu récupérateur. Ce n’est pas mon poste de prédilection, mais il fallait faire avec. J’ai essayé de faire pour le mieux.»
«J’adore jouer au sol»
Le cheval de bataille de Baup est la possession du ballon, cela semble avantager Kadir qui en parle : «J’ai toujours prôné le jeu et l’envie de «faire du jeu» en conservant le ballon. J’adore jouer au sol, en une-deux ou peu de touches de balle. Cela ne me pose donc aucun problème, bien au contraire.»
«Anigo et Labrune ont promis de revenir en hiver, ils ont tenu parole» Kadir, après un premier échec, semble décidé avec son équipe à réussir la sortie à Evian. «Il n’y a pas d’autre alternative compte tenu de notre dernier résultat. Il faut oublier notre échec face à Nancy et regarder vers l’avant.»
Foued n’oublie pas aussi de revenir sur son arrivée à Marseille et les difficultés que peut avoir un joueur en quittant un club et en rejoignant un autre en milieu de saison : «On aurait pu attendre six mois de plus. Cet été, j’avais été à deux doigts de rejoindre l’OM, mais ça n’avait pas pu se faire. A l’époque, je me souviens que le président Vincent Labrune et José Anigo avaient promis à mon agent de le recontacter au cours du mercato d’hiver. Ils ont tenu parole. Cela m’a vraiment fait chaud au cœur. Et je n’ai donc plus hésité. Porter le maillot de l’OM était vraiment un rêve pour moi. J’avais vraiment hâte de revêtir cette tenue. Alors oui, nous aurions pu encore attendre, mais l’envie était trop forte.»
«La présence de Gignac et Fanni a facilité mon intégration» L’ailier de l’EN avoue que tout s’est bien passé pour lui en ce qui concerne son intégration, aidé en cela par des amis qui ont fait en sorte que ça se passe comme prévu. «Elle a été excellente. Tout le monde m’a bien accueilli. Je connaissais déjà Dédé Gignac et Rod Fanni. Cela a facilité les choses !»
«Des OM-Paris SG, j’en ai tellement vus, que ce soit au stade ou à la télé» L’OM aura droit prochainement à deux clasico face au PSG en une semaine, en championnat puis en coupe, mais les deux parties se joueront à Paris. Kadir, le supporter de l’OM, en parle : «J’ai hâte d’y être (rires). Les OM-Paris SG, j’en ai tellement vus, que ce soit au stade ou à la télé ! Cela va être quelque chose... J’espère avoir la chance d’être sur le terrain. Actuellement, le PSG est en très grande forme. C’est toujours agréable de se mesurer à de tels adversaires. Le Parc-des-Princes sera plein, il va y avoir une grosse ambiance.»
«Sur le terrain, il n’y aura pas de stars, seulement deux équipes de 11 hommes» Apparemment, la pléiade de stars dont dispose le PSG ne semble pas impressionner Kadir. Il affirme que dès que le coup de sifflet du match sera donné, ça sera du 50- 50. «Absolument pas. Les Parisiens ont des joueurs de renom et très bons. Mais dès le coup de sifflet de l’arbitre, il n’y a plus de star. Il n’y a que deux équipes de onze hommes qui s’affrontent ! Nous ne devons nous focaliser ni sur le Paris SG ni sur n’importe quel autre adversaire !»
S. M. A.