Pour sa première sur le banc du MCO, cet entraîneur n’a pas connu la réussite en chutant lui et son équipe lourdement à Sétif. Au lendemain du match, il est revenu sur cette défaite.

- Quels sont les enseignements que vous a tirés de votre première sortie avec le MCO ?

- Pour être plus direct, je pense que l’absence de pas moins de 7 titulaires nous a sérieusement handicapés. C’est la première raison qui justifie notre défaite. L’autre raison est le penalty non sifflé par l’arbitre sur une main d’un défenseur de l’ESS après un centre d’Achiou en direction de Kouriba. A deux à zéro, le match aurait été plié, hélas, l’arbitre a fermé l’œil sur cette faute flagrante.

- Après que l’ESS est revenue au score, votre équipe était un peu perdue, non ?

- C’est une remarque juste, en effet, il a fallu que l’ESS égalise pour que nos jeunes perdent leur concentration. L’absence d’un leader sur le terrain nous a également handicapés, lorsque vous encaissez des buts sur des fautes de placement et que vous continuez à attaquer alors que votre adversaire tenait bien la victoire. Cette naïveté nous a coûté très cher, alors qu’il fallait limiter les dégâts en continuant à attaquer, on a laissé des espaces derrière et l’ESS en a profité pour marquer des buts. Mentalement, nos joueurs, quand ils sont dominés par l’adversaire, ont montré des signes de fragilité assez visibles.

- Sinon, est-ce que vous avez noté des satisfactions ?

- Oui, il y a quelques satisfactions, comme par exemple l’entrée positive de Salim Boumechra qui a apporté sa touche technique à l’équipe durant la dernière demi-heure du match. Pour revenir aux déceptions, j’avoue que Ferradji, même s’il sauva quelques actions chaudes, n’a pas été décisif, tout comme Abidine Sebbah et Aouedj, qui ont fourni une prestation médiocre, alors que je misais beaucoup sur eux pour nous aider dans ce match. Malheureusement, Sebbah et Aouedj n’ont pas répondu à notre attente et c’est dommage !

- Samedi, le MCO a fait une mauvaise affaire sur le plan comptable…

- Quand ça va mal, on ne peut rien faire. On apprend à une demi-heure du coup d’envoi du match que l’USMH a perdu sur son terrain. Conséquences de cette défaite, cette dernière a motivé les Sétifiens alors qu’à notre arrivée au stade, j’ai remarqué que les joueurs de l’ESS étaient tendus, car ils appréhendaient beaucoup notre équipe.

- Cette semaine, vous livrerez une rencontre de coupe face à l’ASO, une autre compétition pour oublier vos déboires en championnat ?

- Si on bat l’ASO, on sera en quarts de finale, cela nous fera du bien sur le plan moral, en plus, on va changer de stade (le MCO jouera les prochains matches à Habib Bouakeul) peut-être que cela nous portera bonheur. Après, il y aura une coupure à l’occasion du match Algérie-Bénin. On aimerait bien, pour ressouder le groupe, programmer un mini-stage.

                      M. S.

 

Léger bobo pour Chérif

L’auteur du seul but de l’équipe, Hichem Chérif, est sorti sur blessure avant-hier. D’après un premier diagnostic, il souffre d’une légère élongation.

 

Retour à la compétition pour Boumechra

N’ayant plus joué le moindre match officiel depuis la fin novembre, Salim Boumechra a été incorporé durant la dernière demi-heure samedi. Son entrée est jugée positive par l’entraîneur qui souhaite s’appuyer sur son expérience et son talent.

 

Ferradji sévèrement critiqué

Le portier Mohamed Ferradji n’a pas échappé aux critiques des supporters, notamment après qu’ils eurent regardé les séquences du match et le but de Mourad Delhoum qui l’a lobé de la moitié du terrain. D’après les échos qui nous sont parvenus de Sétif, même ses coéquipiers ne l’ont pas ménagé, certains estiment que sa responsabilité serait engagée sur trois des quatre buts encaissés par l’équipe.

 

Décrassage hier matin

Hier matin, l’équipe a effectué une séance de décrassage sur un petit terrain pas loin de l’hôtel où elle a séjourné à Sétif. Une fois le déjeuner pris, l’équipe devait prendre la route pour Constantine afin d’embarquer dans le vol direct pour Oran prévu à 16h45.

 

Entraînement ce matin à Bouakeul

Alors que d’habitude les joueurs bénéficient d’une journée de repos après une rencontre de championnat, cette semaine, le staff technique a jugé que, vu qu’un match de coupe attend l’équipe vendredi (MCO-ASO à Habib Bouakeul), de ne pas accorder de repos aux joueurs, qui vont s’entraîner ce matin. Le début de la séance est prévu à 10h.

 

Elimam n’a pas fait le déplacement

Une fois n’est pas coutume, le manager général Sofiane Elimam n’a pas fait le déplacement avec l’équipe. Renseignement pris, il était retenu par des affaires personnelles à Oran.

 

Abdelilah et Kalaïdji étaient à Sétif

Les deux dirigeants du club ont rejoint l’équipe avant le match à Sétif. Ils étaient accompagnés par le responsable de la cellule de sponsoring, Abdelkader Benzerbaij. A noter qu’avant le match, Abdelilah avait promis aux joueurs une forte prime en cas de résultat positif. 

 

Les supporters de l’ESS sympathiques

A la fin du match, les supporters de l’ESS, tout en fêtant la victoire de leur équipe favorite, n’ont pas manqué de manifester leur sympathie pour le club oranais en scandant : «Incha Allah, le MCO ne tombera pas !» Un élan de solidarité qui a touché la délégation oranaise.

 

Les chances de maintien s’amenuisent

Le MCO va mal !

 

Par M. Stitou

Alors que le changement d’entraîneur avait pour objectif de provoquer l’onde de choc, il n’en fut rien, le MCO a encore une fois concédé une défaite à l’extérieur, certes, mais aussi lourde de conséquence, surtout lorsqu’on s’aperçoit que les concurrents pour le maintien ont gagné, à l’instar de la surprenante équipe du WAT et du CAB qui revient au premier plan au bon moment.

 

Les supporters s’attendaient à une défaite contre l’Entente

En enchaînant les contres- performances depuis l’entame de la phase retour, le MCO ne cesse d’amenuiser ses chances de maintien. L’inquiétude et la peur semblent s’emparer des supporters, lesquels, il faut le rappeler, ne misaient pas sur leur équipe pour stopper l’ESS sur ses terres.

 

Le groupe très démoralisé

Depuis la lourde défaite de samedi, les joueurs sont démoralisés. Certains ne comprennent même pas ce qui leur arrive actuellement. Gageons que les Rouge et Blanc, qui livreront un match important lors de la prochaine journée face au MCEE à Oran, se ressaisissent en renouant enfin avec la victoire.

 

Pourquoi les dirigeants actuels  s’accrochent

Paradoxalement, alors que les supporters ont peur pour l’avenir de leur équipe en L1, les dirigeants continuent à gérer l’équipe sereinement. Alors que d’autres, à leur place, auraient jeté l’éponge, Abdelilah et Kalaïdji demeurent imperturbables. Sont-ils conscients de la responsabilité qui leur incombe au club ? A priori, non, et cela ne les dérange nullement pourvu qu’ils restent en poste. Alors que le MCO est en train de virer directement vers la L2, d’aucuns se demandent pourquoi le duo Abdelilah-Kalaïdji refuse toujours de démissionner. La réponse nous a été donné par l’un des proches du club : «Ils ont de nombreux chèques en circulation, ils n’attendent que l’entrée des subventions dans les caisses du club pour honorer ses chèques et s’en aller après.»

 

Mehiaoui a déposé plainte

A signaler que, tout récemment, l’ancien président Tayeb Mehiaoui aurait déposé une plainte contre ces deux dirigeants pour n’avoir pas honoré une dette de 1,4 milliard dont il réclame le remboursement depuis bien longtemps. Les deux dirigeants, qui veulent éviter d’autres ennuis judiciaires, préfèrent rester le temps de payer leurs dettes.