Le défenseur polyvalent de l’ASK, Lahcen, pense que pour assurer son maintien en Ligue deux, son team est dans l’obligation de gagner toutes ses rencontres à domicile, à commencer par celle qu’il va jouer, ce vendredi, contre l’ABM.

- Voulez-vous nous dire un mot sur votre dernier match que vous avez perdu à Bejaïa, contre le MOB ?

- Je ne vous le cache pas, on était partis à Bejaïa pour tenter de revenir avec un résultat positif. Mais le MOB a été plus réaliste en nous marquant un but très tôt et un autre, en seconde période, contre le cours du jeu, et l’a emporté. Cela dit, on pouvait, sincèrement, revenir de Bejaïa avec au moins le point du nul si, par malchance, on avait concrétisé plusieurs occasions qu’ont s’était créées.   

- Vendredi, vous allez affronter l’ABM, un de vos concurrents directs à la course au maintien. Comment préparez-vous ce match ?

- Nous préparons, très sérieusement, la rencontre que nous allons jouer le week-end prochain contre Merouana. Un match à six points qu’on doit gagner, avec ou sans la manière, afin de nous éloigner de la zone rouge. Et comme on est condamnés à récolter le maximum de points à domicile, on va tout faire pour battre l’ABM et glaner le gain de la partie. On est très déterminés à le faire.

- L’ASK, qui s’est fixé l’été dernier l’accession comme objectif, se retrouve à jouer le maintien. Croyez-vous que votre team va arriver à assurer sa survie en Ligue deux ?

- Pour votre information, nous, les joueurs, ne parlons point de maintien, car après avoir raté une accession, largement à notre portée, on vise de terminer le championnat à la cinquième ou sixième place. Et, incha Allah, nous allons le faire.

- Voulez-vous nous dire pourquoi vous aviez pleuré à la fin du match ASK-USMB ?

- (Rires)… En vérité, au coup de sifflet final de l’arbitre, j’ai éclaté en sanglots,  car je me suis retrouvé, comme on dit, «entre le marteau et l’enclume». C’est que, d’un côté, j’étais content que mon club employeur l’ait emporté et de l’autre, j’étais peiné de voir mon club formateur, l’USMB, perdre. Cela pour vous dire que ce n’est pas facile de jouer contre son club de cœur.

R. G.