Deux joueurs seulement ont accepté de s’exprimer. Mehdi Mostefa et Nabil Ghilas, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont répondu à toutes les questions des journalistes présents sur place pour couvrir leur arrivée. Les autres, à cause de la pression ou de peur d’être appelés à répondre à des questions embarrassantes, ou alors par «snobisme» ont choisi de rester muets.
Ghoulam, premier arrivé
Le premier arrivé fut Faouzi Ghoulam. L’arrière gauche de Saint-Etienne, qui ne joue plus avec son club depuis qu’il est revenu de la CAN, était venu seul. Les nombreux journalistes présents sur place ont essayé de recueillir ses impressions avant ce match et surtout de connaître ses sentiments après qu’il eut été évincé du onze de l’ASSE. Ghoulam, embrassé, n’a pas voulu s’exprimer avant le match. «Désolé, je ne peux rien dire», se contenta de dire la doublure de Djamel Mesbah. Les photographes n’étaient pas plus chanceux que les journalistes. Ghoulam n’a pas posé pour eux et n’a pas non plus souri devant les flashs des appareils photo.
Mostefa, Medjani et Ghilas, les plus détendus
Après Ghoulam, vint le tour de Nabil Ghilas, Mehdi Mostefa et Carl Medjani de poser les pieds en Algérie. Leur avions a atterri à 11h15. Contrairement aux autres joueurs qui avaient les visages crispés et la mine presque triste, ils avaient l’air content et très détendu. Deux d’entre eux, Nabil Ghilas et Mehdi Mostefa en l’occurrence, ont accepté de répondre aux journalistes. Disponibles, ils se sont montrés très coopératifs. Si Mostefa est habitué à ce genre d’engouement et d’intérêt, Nabil Ghilas, lui, a découvert pour la première fois combien l’EN est importante pour les Algériens. Il a accepté de prendre des photos avec tous les fans qui l’ont sollicité avec un grand plaisir. Comme l’était son frère aîné, Kamel Fathi, Nabil a fait preuve d’une sympathie extraordinaire. Quand à Medjani, d’habitude coopératif avec la presse nationale, il a choisi cette fois-ci de se taire. «Ce n’est pas la FAF qui m’a interdit de parler, c’est moi. Je n’ai pas envie de m’exprimer, c’est tout.»
Kadir, Djebbour, Feghouli et Mbolhi n’ont pas dit un mot
Les derniers arrivés sont Foued Kadir, Raïs Waheb Mbolhi, Rafik Djebbour et Sofiane Feghouli. Les quatre ont refusé de faire des déclarations. Feghouli a souhaité dès le premier jour ne pas parler à l’aéroport ou après les séances d’entraînement. «Je parle seulement dans un cadre organisé : conférence de presse ou zone mixte…», disait-il. Mbolhi, quant à lui, boude la presse algérienne depuis qu’il est devenu numéro 1 de la sélection. Même en zone mixte, il ne parle pas. Rafik Djebbour, qui revient en sélection après une absence qui aura duré cinq mois, a accepté de prendre des photos avec ses fans, discuté et rigolé avec les journalistes et photographes qui l’ont approché, mais il a souhaité ne pas faire de déclarations suite à ce qui s’est passé et surtout dit après le match de la Libye. Foued Kadir, qui n’a jamais refusé une interview à la presse française, a choisi, depuis quelques mois, de ne pas parler à la presse algériennes pour des raisons que lui seul connaît.
A. B.