Interrogé sur les motivations qui l’ont poussé à accepter de nouveau de s’investir dans le football algérien, il dira : «J’aime mon pays pour lequel j’ai joué pendant presque dix ans. Donc, à partir de là, chaque occasion d’aider l’Algérie est un privilège. Suite à sa réélection, monsieur Raouraoua m’a proposé de participer à son projet. J’ai tout de suite accepté. Passer de l’autre côté du terrain est quelque chose de passionnant et j’apprends de jour en jour. Une chose est sûre, lorsqu’il s’agit de mon pays, aucun calcul n’est possible et on essaye d’apporter le meilleur pour parvenir à une progression constante et permanente de nos équipes nationales.»
Questionné sur le rôle qu’il va jouer au sein de la FAF, il révèle qu’il a été investi de deux principales missions. «Le chantier principal reste la remise à niveau de la formation en Algérie. On est assez loin de la qualité des centres européens et nous souhaitons donc nous inspirer de ce qui se passe en Europe. Visite des infrastructures, centres de formation, étude des méthodes de travail, nous irons directement sur place. Me concernant, je compte apporter mon expérience acquise en centre de formation au Havre, qui reste un des meilleurs centres en France, et ce, afin de dégager une stratégie de formation cohérente.
La deuxième mission concerne la prospection de jeunes talents. Il s’agira de rendre visite aux joueurs prometteurs, d’étudier leur évolution afin de les proposer en équipes de jeunes catégories, parfois même en A si le joueur est susceptible d’apporter un plus. Le dernier mot reviendra bien entendu aux différents sélectionneurs», a indiqué Mansouri.
K. H.