Ayant été libéré avant même la fin de la saison par son club, le Gazelec d’Ajaccio, il avait, rappelons-le, rejoint le Paris FC où il s’est entraîné durant presque deux semaines avec le nouvel entraîneur des gardiens, le Français Boully. Il faut dire qu’il a eu la chance d’avoir ce soutien alors qu’il traversait une période très difficile. Il a été libéré par son équipe au lendemain de l’officialisation de sa relégation en Nationale, ce qui pouvait se répercuter négativement sur son état psychologique, mais, fort heureusement, le séjour parisien lui a visiblement fait du bien.
Même moralement il est au top
Depuis son arrivée à Sidi Moussa, Raïs Mbolhi affiche une grande forme aux entraînements, un comportement qui rassure le coach national qui a plus que jamais besoin d’un bon gardien en prévision des rencontres importantes à venir.
Selon les échos en provenance de Sidi Moussa, même moralement, il semble dans son élément après les soucis qu’il a connus. Il a pu surmonter ça grâce au travail effectué à Paris suivi de celui auquel il a été soumis dès son arrivée à Alger.
Dans l’une de nos précédentes éditions, on vous parlait déjà de Mbolhi, l’indétrônable number one de la sélection, en vous expliquant que la bataille se limitera aux autres gardiens. Zemmamouche était pressenti pour accaparer la seconde place au détriment de Doukha, mais, comme le premier a rejoint le stage blessé, le portier harrachi sera sans doute le numéro 2, et le duo Khedaïria-Berrefane se partagera les deux autres places.
Une chose est sûre, Vahid est très content de la réaction de son portier préféré, car, c’est déjà un souci en moins pour lui, ce qui lui permettra de se consacrer amplement au reste du groupe. Au Rwanda et surtout au Bénin, ça va attaquer et les tirs fuseront de partout, il faudra avoir un gardien prêt pour garder la cage vierge et donner la chance aux attaquants de faire leur boulot. Le match du Burkina Faso, le 2 juin prochain, sera sans doute riche en enseignements.
S. M. A.