JSMB-Aït Fergan : «Impossible n’est pas béjaoui»

Aït Fergan Nabil, à l’instar de ses coéquipiers, se concentre entièrement sur le prochain match face à l’Etoile du Sahel. Dans cet entretien, il revient entre autres sur le parcours de son équipe en championnat ainsi que sur son avenir avec les Vert et Rouge.

- Comment se déroule la préparation pour le match contre l’Etoile du Sahel ?

- On est à notre deuxième séance d’entraînement depuis la reprise dans le calme et la sérénité.

- Avec quel état d’esprit vous vous préparez ?

- Les gars sont concentrés sur le match face à l’Etoile du Sahel, c’est notre dernier match de la saison.

- N’avez-vous pas un peu la tête aux vacances, surtout que le championnat est terminé depuis une semaine ?

- Absolument pas, on ne se permet pas de penser au repos tant qu’on n’a pas fini notre engagement pour cette saison. Et pourquoi se presser, il ne reste qu’un seul match, puis on pourra penser au répit.

- Que représente ce dernier match pour vous ?

- C’est l’espoir de toute une saison, je suis persuadé que la famille de la JSMB espère qu’on maintienne l’aventure africaine, d’autant que la saison prochaine, on n’aura aucun challenge continental à disputer.

- Vous insinuez qu’une qualification aux poules de la CAF sauvera votre saison…

- Affirmatif, ceci est bien clair, mais on est conscient que notre mission s’annonce délicate.

- L’équipe est-elle optimiste pour la manche retour ?

- Je vous assure que mes camarades ont tous l’intime conviction qu’ils peuvent créer la surprise en Tunisie, la force de la JSMB, c’est sa résistance mentale, ce qui est évident, c’est que les Tunisiens sont logiquement favoris, mais en football, rien n’est impossible, on jouera nos chances à fond jusqu’à l’ultime minute.

- Au vu du score du match aller, il va falloir carrément gagner, à défaut faire un 3-3 pour avoir la qualification…

- On sait ce qui est de notre devoir de faire pour espérer passer aux phases des poules, ce sera compliqué pour nous, mais pas impossible, comme je viens de le dire.

- Vous savez que votre but au match aller est entré dans les annales du foot africain…

- Ça, je l’ignore carrément, mais ça me fait énormément plaisir, je n’oublierai jamais ce but, car il est le premier plus beau but que j’ai inscrit sous les couleurs de la JSMB.

- Décrivez-nous comment vous avez eu ce réflex d’une pure maîtrise technique ?

- Ça a été spontané, j’avais pris la décision dans la foulée, car c’était la seule solution de pouvoir effectuer un tir au but dans la mesure où j’étais dos au but, et voilà que j’ai eu la totale réussite de voir le retourné au fond des filets. Moi-même je n’en revenais pas, car le facteur chance joue un grand rôle.  

- Vous pensez qu’il faut s’entraîner sur ces gestes techniques pour les maîtriser…

- On peut bien s’exercer là-dessus, à condition de le faire régulièrement, c’est avec une amélioration progressive qu’on arrivera à maîtriser les différents gestes techniques. Me concernant, j’essaye parfois de m’y mettre quand j’ai du temps libre.

- Vous faites partie des révélations de la saison, vous avez réussi à vous faire une place de titulaire, à quoi est due votre réussite ?

- Je vais être direct, le mérite revient aux dirigeants et au staff technique qui m’ont donné l’occasion de jouer en seniors et dans l’élite du football national. C’est ainsi que j’ai trouvé toutes les conditions pour me focaliser juste sur le travail, la JSMB a sauvé ma carrière de footballeur et m’a donné l’occasion de m’exprimer sur le terrain, je lui suis reconnaissant à vie.

- Que pensez-vous de votre saison, que vous avez terminée à la 11e place ?

- J’estime qu’on a terminé 8e, c’est juste au goal-average qui fait la différence. Pour moi, notre saison est réussie au vu de notre effectif constitué pour sa grande part de jeunes qui évoluent pour la première fois dans le haut niveau. Ce qui compte le plus, c’est qu’on a réussi à assurer le maintien et une place honorable.

- Mais les fans ont pris l’habitude de voir leur équipe jouer les premiers rôles depuis 2007 et n’arrivent pas à voir leur club sans une compétition africaine la saison prochaine…

- Les dirigeants ont prôné une nouvelle politique qui consiste à former une grande équipe à l’avenir, ce n’est qu’une question de temps et le club sans aucun doute va dominer le championnat national.

- Croyez-vous que votre parcours aurait pu être meilleur cette saison ?

- Notre effectif a connu beaucoup de chamboulements, l’entraîneur se devait de composer une nouvelle équipe pour chaque match, ce n’était pas du tout évident, il n’y avait ni stabilité ni harmonie, l’effectif était perturbé avec les départs, les blessés, comme pour Megatli. Donc, on peut s’estimer heureux d’avoir réussi le maintien.

- Croyez-vous que l’équipe sera meilleure la saison prochaine ?

- On le souhaite vivement, tout dépendra de la préparation et des moyens aussi, jouer les premiers rôles doit être une culture à la JSMB.

- Pensez-vous que l’équipe a besoin de renforts ?

- Pour l’intérêt du club, je crois qu’il est important de faire venir des joueurs pouvant apporter un plus, mais faire en sorte de maintenir la stabilité de base, et continuer dans ce projet prometteur.

- On vous laisse conclure…

- Je promets à nos supporters qu’on va faire de notre mieux pour leur offrir une qualification historique à la phase des poules, il faut juste qu’ils nous apportent du soutien, car on en aura grandement besoin.

N. A.

 

Tout pour maintenir Derrag et Zerrara

Les dirigeants de la JSMB accordent une importance particulière aux joueurs, Derrag et Zerrara. Après une première offre jugée insuffisante pour Zerrara, le manager du joueur rencontrera les dirigeants béjaouis en Tunisie pour un second round de négociations. Concernant, Derrag, c’est finalement hier qu’ont eu lieu les négociations avec le manager général Redjradj. Une chose est sûre, Derrag et Zerrara font partie du projet du club pour la saison prochaine.

 

Zafour, Derrag, Djebarat, Zerrara et Mékhaldi n’ont pas repris

Ces cinq joueurs n’ont pas repris les entraînements avec le groupe. Mékhaldi est rentré en France pour une raison familiale, alors que Derrag et Zerrara ont bénéficié d’un temps de repos après leur retour du stage de l’EN A’, tandis qu’on ignore les raisons de l’absence de Zafour et Djebarat.

Non payé depuis 8 mois…

Mekhaldi boude-t-il?

Le Franco-Algérien, Mekhaldi, se serait rendu en France pour une raison familiale, mais d’après nos échos, le joueur émigré aurait entamé une grève pour manifester son mécontentement vis-à-vis de sa situation financière ; en effet, le club lui doit 8 mois de salaire.

 

Il risque de ne pas faire le voyage en Tunisie

Mekhaldi pourrait ne pas être concerné par le match retour face à l’ES Sahel. Déjà, tout indique qu’il ne participera pas à la préparation de ce match décisif vu qu’il a déjà raté trois séances d’entraînement.

 

Il est libérable

Mekhaldi n’a pas réussi à apporter le plus escompté depuis sa venu l’été dernier, il est donc probable qu’il soit parmi les joueurs susceptibles de quitter la JSMB en cette fin de saison.

N. A.

 

Déplacement jeudi en Tunisie

Le départ pour la Tunisie est prévu ce jeudi par avion à destination de la ville de Sousse, la JSMB passera trois nuitées.

 

Le retour le 3 juin

La délégation de la JSMB rentrera au pays par avion, de Tunisie où elle aura disputé le match retour de la coupe de la CAF face à l’ES Sahel, le lendemain.

 

Un mois de repos

Après le match de samedi, qui est synonyme de clôture d’une longue saison, les camarades de Boukemacha seront libérés pour un mois de repos. Les joueurs qui seront maintenus pour la saison prochaine seront convoqués pour la préparation de la nouvelle saison sportive à partir du 10 juillet.

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