Cet incident a alerté les autorités locales au Bénin qui assurent désormais la sécurité de la sélection à chaque séance d’entraînement, Amoros, et dans une déclaration à la radio, a condamné cet acte qu’il qualifie de grave. « C’est quelque chose de grave si on n’a pas le droit aujourd’hui de se promener et aller aux entraînements et de mettre des gendarmes partout, pour éviter que les débordements se passent », a-t-il dit avant d’enchaîner : « Pour moi, l’objectif c’est l’Algérie. Dimanche prochain, on va tout mettre en œuvre pour gagner le match sur le terrain et pas à l’extérieur. »
«Les Béninois parlent fort, ils insultent, mais ne sont pas agressifs»
Même s’il trouve grave ce qui arrive actuellement autour de la sélection, Amoros relativise quand il décrit la nature du citoyen béninois, loin d’être agressif, d’après ses dires, il revient sur le jour de son agression. «Il y avait un peu de sécurité, vous savez, les gens ici ne sont pas agressifs, Ils parlent fort, ils vous insultent mais ne sont pas agressifs. »
«Mon agression, acte isolé, ou commandité, la police va enquêter»
Amoros ne veut pas lâcher son agresseur, il avoue avoir porté plainte, c’est sûr que c’est le seul moyen de s’assurer que ça ne se reproduira pas, car il n’est pas si sûr que ça soit un acte isolé. « J’ai assisté à des matches à Cotonou ou à Porto-Novo en tant que spectateur, il y avait de la rivalité mais il n y a jamais eu des gens qui en venaient aux mains, donc c’est un acte isolé mais peut être aussi commandité, ça je ne sais pas, j’ai porté plainte, on laisse la police faire son travail », explique-t-il.
S. M. A.