Comme nous l’avions annoncé hier, l’entraîneur Roger Lemerre a été honoré par toute la ville de Constantine avant son départ en Belgique. Que ce soit les autorités locales, les dirigeants, les joueurs et les supporters, tout ce beau monde a assisté à ‘‘l’au revoir’’ de l’ex coach qui a été très ému par cette initiative.

 A peine sorti du CHU de Constantine où il avait séjourné pour soigner une méchante pneumonie, l’homme fort du CSC, Boulhabib avait annoncé qu’il allait recruter l’entraîneur Roger Lemerre. Tout le monde pensait qu’il délirait. Mais, finalement, Roger Lemerre était bel et bien venu à Constantine, a pris en main les vert et noir et a réussi, avec eux, une chevauchée fantastique en championnat et un beau parcours en coupe d’Algérie.   

 

Tous les Sanafirs regrettent son départ.

«J’ai bien suivi la première mi-temps du match mais j’ai eu des difficultés à prendre des notes lors de la seconde période car plusieurs joueurs avaient changé de numéro» avait répondu, en notre présence, Roger Lemerre à Boulhabib qui lui avait demandé son avis sur la production des vert et noir qui venaient d’affronter en amical l’OGC Nice. Par cette remarque  anodine mais pertinente, Roger Lemerre avait tout simplement annoncé à ses nouveaux poulains qu’avec lui, ils doivent désormais faire preuve de rigueur et de discipline et se comporter en vrais soldats s’ils veulent réussir une bonne saison.

En vérité Roger Lemerre a réussi une prise en main fulgurante car, depuis, on a vu les vert et noir faire preuve d’une autodiscipline exemplaire.  

 

Son passage au CSC reste une symphonie inachevée

D’ailleurs, tous les observateurs avertis sont unanimes à dire que Roger Lemerre a été le chef d’orchestre de la belle symphonie jouée par les vert et noir. Cette symphonie a permis de faire chanter et danser les fans durant toute la saison écoulée. Mais, en refusant de ne pas renouveler son contrat avec le CSC, Roger Lemerre a tout simplement décidé de ne pas achever cette symphonie qui lui a permis de conquérir les cœurs de tous les Sanafirs qui regrettent son départ.

R. G.