Promu en 2008 au grade d’arbitre international alors qu’il n’était âgé que de 26 ans, le Camerounais Alioum Sidi Néant va faire une ascension fulgurante pour devenir l’un des meilleurs sifflets du continent africain même s’il n’a que 31 ans. Ce referee camerounais a déjà fait une CAN U17 en 2009 et deux CAN seniors (2012 et 2013). La CAF lui a confié en 2011 la finale aller de la Champions League africaine entre le WAC et l’EST à Casablanca. Même s’il a commis quelques bourdes dans cette finale, les techniciens ont estimé que cet arbitre a beaucoup de qualités, il doit seulement gagner en expérience pour bien maîtriser les choses. Lors de la dernière CAN disputée en Afrique du Sud, il a officié trois matches dont notamment un certain Côte d’Ivoire-Togo remporté par les Eléphants. Les spécialistes lui ont attribué des notes favorables, ce qui lui a permis d’être retenu par la FIFA dans la liste des arbitres du continent susceptibles d’être parmi les privilégiés pour le Mondial 2014 au Brésil. Le Camerounais officiera cet après-midi Bénin-Algérie à Porto-Novo, une confrontation où l’enjeu est de taille, car l’équipe qui sortira perdante hypothéquera à 50% ses chances pour une éventuelle qualification pour le dernier tour des éliminatoires du Mondial. Ce sera la première fois pour ce referee d’arbitrer les Verts dans un match officiel, il a déjà arbitré Algérie-Sénégal disputé en décembre 2011 pour le compte du tournoi préolympique à Tanger qualificatif pour les JO 2012 de Londres. Les Algériens l’avaient emporté sur le score de 1 à 0. Le public algérien espère que cet arbitre justifie sa réputation d’un arbitre correct appliquant la loi et ne cédant à aucune pression. Si les joueurs algériens sentent sur le terrain que cet arbitre maîtrise bien les choses et arbitre d’une manière juste, il est certain qu’ils vont se défoncer en jouant sans complexe.
K.H.