Je pense que nous avons manqué de chance aussi, parce que, quand je vois le nombre d’occasions que nous nous sommes procurées, je me dis qu’avec un peu plus de veine, on aurait pu prétendre à un meilleur résultat. L’Algérie a gagné, grand bien lui fasse et tant mieux pour le suspense. De toutes les façons, on va devoir battre la semaine prochaine le Bénin, et il nous restera l’Algérie à Alger. Ce sera alors un match à quitte ou double.»
Nshimiyimana : «Nous ne ferons aucun cadeau à l’Algérie»
«Nous sommes venus défendre notre fierté. Nous avons joué ce match avec des jeunes issus de la catégorie des U20. Cette équipe est en train de préparer le prochain CHAN. Les garçons ont tout donné dans ce match, je suis très fier d’eux. On joue l’Algérie chez nous la semaine prochaine, nous ne lui ferons aucun cadeau, on jouera comme aujourd’hui à 2000/h.»
A. B.
La Femafoot cherche un remplaçant à Carteron
Pathé Diallo ne devrait pas être là contre l’Algérie
De notre envoyé spécial à Bamako, Amirouche Boudjedou
Après le départ de Patrice Carteron, la Femafoot a décidé que son adjoint, Pathé Diallo, ex-international malien, dirige les deux rencontres face au Rwanda et au Bénin.
Le «Vieux», comme aiment le surnommer les Maliens, a déjà assuré l’intérim après le départ de Giresse et le moins que l’on puisse dire est que les résultats n’étaient pas vraiment à son avantage. Il a perdu à Cotonou face au Bénin et a failli en faire de même contre l’Algérie au Burkina Faso. Bien qu’il soit loyal et très respecté dans son pays, le Mali, le président de la Fédération malienne ne comptera pas sur lui longtemps. En tout cas, pas jusqu’au match de l’Algérie en septembre prochain. C’est ce que nous avons recueilli ici à Bamako auprès de quelques officiels et journalistes très au fait des affaires de la sélection.
Le Rabah Saâdane malien…
Pathé Diallo a l’habitude de jouer les pompiers. Il est un peu comme le Rabah Saâdane de chez nous. C’est un technicien local auquel on fait appel après un échec ou un faux bond comme celui que leur a fait le Français Carteron ou avant lui son compatriote Alain Giresse. Ceux qui sont proches de lui nous ont informés que Diallo est vacciné contre ça. «S’il n’est pas adjoint, il est là quelque part, disponible à venir dépanner le temps d’un match ou deux comme c’est le cas aujourd’hui», nous dira une source autorisée. Cependant, pour cette fois-ci, le «Vieux» pense que les choses seront différentes. A ses proches, il a dit qu’«il a eu des assurances de continuer à être le sélectionneur du Mali s’il réussit à battre le Rwanda avec un score fleuve et bien sûr s’il enchaîne avec une autre victoire face au Bénin». Ce que pense Diallo est logique. Pourquoi changer un coach qui gagne ?
Un entraîneur à 6000 €
L’équipe du Mali est composée de joueurs de classe mondiale et donc un vestiaire assez compliqué à gérér. Seydou Keita, Samassa, Cissoko, Diabaté pour ne citer que ceux-là sont des stars qu’il faudra ménager. C’est pourquoi, la Femafoot veut un technicien étranger, de préférence un Français avec un bon vécu de joueur. Il est clair que le Mali n’a pas les moyens de l’Algérie. Il ne peut pas offrir un salaire de 65 000 €, mais son objectif est de faire venir un coach qui a le profil de Carteron, c\'est-à-dire un jeune entraîneur, diplômé à l’étranger qui n’a comme motivation que les résultats et se faire un nom. Généralement, ce genre d’entraîneur ne coûte pas plus de 6000 € (c’est le salaire que touchait Carteron) et il se donne à fond pour l’équipe. Un confrère malien que nous avons abordé à ce sujet nous a parlé d’Hervé Renard, seulement ce dernier est estimé à 30 000 €/mois. On ne connaît pas les noms des candidats au poste de sélectionneur du Mali, mais ce qu’on sait, par contre, c’est que Diallo a de très minces chances d’être l’entraîneur en chef lors du match Algérie-Mali en septembre prochain.
A. B.