Rappelons qu’il a signé un précontrat de deux saisons, il y a près de deux semaines, mais faute de lettre de libération, les dirigeants kabyles redoutaient que le joueur opte pour une autre équipe. Le jour où il avait signé le précontrat, il serait reparti avec une avance de 4 mois de salaire. Mais pour parer à toute mauvaise surprise surtout que les dirigeants du CSC ne cessent de promettre monts et merveilles à Aouedj, les dirigeants de la JSK ont gardé le contact avec lui. Il aurait récupéré sa lettre de libération hier et pour officialiser la transaction, ils lui ont donné rendez-vous pour hier soir. Un dirigeant kabyle, que nous avons eu hier au téléphone, nous a confié qu’Aouedj était acquis à la JSK depuis près de deux semaines.
Mohamed A
Hamenad : «Je n’ai rien fait pour demander pardon»
Intervenant avant-hier sur Berbère Télévision, Omar Hamenad a réaffirmé qu’il ne demandera pas pardon pour revenir à la JSK. «La JSK, c’est chez moi. L’occasion est venue pour la servir et on ne peut pas refuser. Azzedine connaît bien mon travail. La JSK est notre maison et personne ne nous en privera. J’ai passé 11 ans avec les seniors et je n’ai rien fait pour demander pardon. Même les frères se bagarrent entre eux. La JSK est devenue la risée de certains et si on revient, c’est pour améliorer les choses. On ne peut pas régler tout en un laps de temps réduit, il nous faudra du temps. J’ai rencontré le président Hannachi au domicile d’Aït Djoudi. Hannachi est comme un grand frère pour moi. Je n’ai pas de problème avec lui. Concernant les gardiens, Asselah a des qualités, mais il doit travailler. A la JSK, il faut que son gardien soit en équipe nationale», a déclaré Hamenad.
Aït Djoudi rencontrera aujourd’hui Bennani
Se trouvant à Fès depuis lundi soir, Azzedine Aït Djoudi ne rencontrera finalement le président du MAS, Merouane Bennani, qu’aujourd’hui. L’entrevue était prévue hier, mais comme Bennani avait un empêchement de dernière minute, elle a été ajournée à aujourd’hui. Si Aït Djoudi trouve un accord avec son employeur, il devra rentrer au pays demain afin de signer son contrat avec la JSK.
M. A.
Qui a conseillé Salif Ballou à la JSK ?
Opérant dans le championnat d’Azerbaïdjan, plus précisément au sein de l’équipe de Turan Tovuz, Salif Ballou sera à coup sûr engagé par le président Hannachi. L’entraîneur Azzedine Aït Djoudi a visionné dernièrement les cassettes du joueur et n’a pas hésité à donner son accord pour son recrutement. Une invitation lui sera envoyée incessamment. Sa venue à Tizi Ouzou est prévue à la fin de ce mois.
M. A.
Maïza libéré officiellement
Le défenseur Adel Maïza a été libéré officiellement par les dirigeants kabyles. Selon une source proche du joueur, Maïza a eu déjà ses papiers et il serait près de signer pour le CSC. Venu à la JSK lors du mercato dernier, il a fait de rares apparitions vu que le staff technique faisait jouer les deux internationaux Belkalem et Rial. Ayant reçu plusieurs offres lors de cette intersaison, il a préféré changer d’air en se séparant à l’amiable avec les dirigeants kabyles. Même son salaire très élevé (135 millions/mois) a encouragé la direction à lui faciliter la tâche. En d’autres termes, son départ arrange les deux parties, à savoir lui et la direction. Ayant souffert à l’USMA, où il était un remplaçant éternel, puis avec la JSK où il n’a pas beaucoup joué, Maïza veut donner une autre dimension à sa carrière. Ainsi, il s’ajoute aux joueurs qui sont déjà partis, à savoir Ziad, Khelili, Bouchouk, Boulaïncer, Chalali, en attendant d’autres lors des prochaines journées. Cependant, le président Hannachi n’a pas assuré les services des joueurs ciblés, à l’instar de Derrag, Belkaroui, Gherbi, ce qui a provoqué la colère des fans qui se demandent comment se fait-il que la direction libère les joueurs sans leur trouver des remplaçants à quelques jours seulement de la reprise des entraînements prévue au début du mois juillet prochain
K. A.
Chalali : «Maintenant, je veux ma lettre de libération»
Après l’échec des négociations entre son manager et le président Hannachi, Mohamed Chalali confirme son départ de la JSK. Cependant, il ne peut partir sans l’accord de sa direction vu qu’il est encore lié pour une autre saison avec le club kabyle. Joint hier au téléphone, l’ex-pensionnaire de l’ESS affirme qu’il pourrait faire un saut à Tizi Ouzou dans les prochaines 48 heures afin de tenter de récupérer sa lettre de libération avant de partir en vacances. «Effectivement, mon manager n’a pas trouvé d’accord avec le président Hannachi. Je n’exclus pas de descendre sur Tizi Ouzou pour régler mon problème ou de demander à mon manager de récupérer ma lettre de libération. Je suis encore sous contrat, mais on doit trouver un accord surtout que dans mon contrat il est stipulé que les dirigeants doivent m’assurer le salaire que je percevais à l’ESS», a-t-il dit.
«Les dirigeants n’ont pas tenu leur parole»
Ayant saisi la direction par écrit pour exiger un salaire de 14 000 euros, l’équivalent de 220 millions de centimes de dinars, Chalali n’est pas prêt à faire la moindre concession pour poursuivre son aventure avec la JSK. «Au dernier mercato hivernal, j’avais fait des concessions pour rejoindre la JSK, mais je m’étais entendu avec les dirigeants pour qu’ils m’assurent le même salaire que je percevais à l’ESS pour la saison prochaine. Maintenant qu’ils n’ont pas tenu leur parole, je crois qu’il est préférable qu’on trouve un terrain d’entente le plus vite possible pour que je puisse partir en vacances», ajoutera Chalali.
«La JSMB me veut»
Refusant d’annoncer sa prochaine destination avant de récupérer sa lettre de libération, l’attaquant kabyle a avoué que parmi les équipes qui ont sollicité ses services, il y a la JSMB. «C’est vrai que la JSMB me veut, mais je n’ai rien décidé pour le moment. L’important pour moi est de récupérer ma libération avant de parler de ma prochaine destination.»
«Il y a une clause dans mon contrat qui me permet de partir»
Bien qu’il soit encore sous contrat pour une autre saison, Chalali ne semble pas inquiet. Les dirigeants kabyles ne comptent pas lui remettre sa lettre de libération sans aucune contrepartie financière, mais le joueur rétorque que dans son contrat il y a une clause stipulant que s’il ne trouve pas d’accord avec sa direction, il pourra partir sans aucun problème. «De toutes les manières, on doit trouver un accord. Si le président Hannachi ne peut pas satisfaire mes conditions, il devra me remettre ma lettre de libération pour opter pour le club de mon choix. C’est mon manager qui s’occupe de ce volet et c’est lui qui s’occupera des démarches à suivre.»
Mohamed A.
Hannachi lui a proposé un salaire de 140 millions de centimes
Selon une source proche de la direction, le président Hannachi n’a pas voulu faire de folies pour garder Chalali dans son effectif. Il ne lui a proposé qu’un salaire de 140 millions de centimes par mois, alors que le joueur exige 14 000 euros, soit l’équivalent de 220 millions de centimes.
M. A.
Hannachi fait son offre à Gourmi
Par Karim A.
Le milieu de terrain Khaled Gourmi ne s’est pas entendu sur le plan financier avec le président Hannachi lors des négociations qui ont eu lieu hier.
En effet, la proposition du président kabyle au milieu de terrain de l’ESS n’a pas plu à ce dernier. D’ailleurs, en jugeant que Hannachi ne l’a pas estimé à sa juste valeur, Gourmi a fait lui-même sa proposition au président kabyle. Toutefois, les deux parties se sont quittées sans qu’aucun accord ne soit trouvé. Ainsi donc, après plusieurs journées de pourparlers avant le rendez-vous d’hier, Hannachi n’a pas réussi pour le moment à convaincre Gourmi d’endosser le maillot jaune et vert.
Ayant réussi seulement à faire venir Madi et Chibane, Hannachi mise sur Gourmi pour renforcer l’effectif, néanmoins, le volet financier constitue le point de désaccord entre les deux hommes.
Une rencontre dans les prochaines 48h
Les deux hommes ont convenu de se rencontrer à nouveau après que chacun d’eux ait fait sa proposition. En d’autres termes, aussi bien Hannachi que Gourmi, ils sont encore ouverts à toute proposition éventuelle et sont prêts à en discuter.
En résumé, on ne sait pas si Hannachi est prêt à revoir sa proposition à la hausse pour convaincre Gourmi, et si ce dernier est prêt à faire des concessions pour tenter de trouver un accord. Tout sera clair dans les prochaines heures et les supporters attendent pour savoir si Gourmi viendra à la JSK ou s’il choisira un autre club.
K. A.
Gourmi : «Hannachi doit faire un effort pour me convaincre»
Entretien réalisé par Karim A.
Le milieu de terrain Khaled Gourmi que nous avons joint hier après-midi nous a affirmé qu’il n’a pas trouvé un accord avec le président Hannachi. Il nous a fait savoir qu’il a fait sa proposition et que la balle maintenant est dans le camp de Hannachi.
- Vous avez rencontré le président Hannachi, mais il semble que vous n’avez pas trouvé un terrain d’entente…
- Effectivement, j’ai discuté avec le président Hannachi sur mon probable recrutement à la JSK et on a abordé plusieurs sujets. Toutefois, on n’a pas trouvé de terrain d’entente. Il m’a fait une proposition, et moi, j’ai fait la mienne.
- Donc, le point de désaccord est d’ordre financier ?
- Exactement. On ne sait pas entendus sur la somme qu’il m’a proposée et c’est pour cette raison que j’ai fait la mienne. Cependant, on s’est mis d’accord pour se revoir dans les prochaines 48h, et en principe, je donnerai ma réponse définitive.
- Et quelles sont les chances de vous voir endosser le maillot jaune et vert la saison prochaine ?
- La balle est dans le camp de Hannachi. Je veux qu’on m’estime à ma juste valeur, et si cela se concrétise, je signerai sans le moindre problème. J’ai fait ma proposition et j’espère qu’on trouvera un terrain d’entente. Tout sera clair dans les deux prochains jours.
K. A.
Il est inquiet pour son cas
Bouaïcha : «Je veux ma libération»
Entretien réalisé par Karim A.
C’est un Djamel Bouaïcha très en colère que nous avons eu hier au téléphone, et pourtant, c’est un joueur très sage et très calme. La cause est simple, il n’a pas pu voir le président Hannachi, alors que c’est la seconde fois qu’il se rend à Tizi Ouzou pour récupérer sa lettre de libération, car plusieurs clubs le veulent et il ne pourra pas négocier sans ce fameux document.
- On croit savoir que vous n’avez pas rencontré le président Hannachi pour récupérer votre lettre de libération…
- Je ne comprends rien. J’ai parlé avec le secrétaire du club, et quand j’arrive à Tizi Ouzou, on m’informe que le portable du président est éteint. Honnêtement, je suis dégoûté et je veux récupérer mes papiers. On a décidé de me libérer et je demande qu’on me remette mes papiers pour que je puisse négocier avec les clubs qui me veulent.
- Vous paraissez très affecté…
- Il y a de quoi, ce n’est pas normal de me faire venir et je ne peux pas voir le président. Je veux régulariser ma situation dans les plus brefs délais. J’ai des offres et je dois les négocier. J’espère que mon problème sera résolu dans les plus brefs délais, car j’en ai marre de cette situation.
- Et qu’allez-vous faire maintenant ?
- J’attends de rencontrer les dirigeants et j’espère récupérer ma lettre de libération. Personne n’acceptera de vivre une telle situation. Je veux régulariser ma situation, je veux passer quelques jours de vacances à l’aise avant de préparer la nouvelle saison.
K. A.