JSK-Djahnit : «Le silence de Khalef me rend malade»

L’ancien attaquant de la JSK, Abderzak Djahnit, a dénoncé lundi soir sur Berbère Télévision la politique prônée par l’actuelle direction.

Il affirme que non seulement le recrutement n’est pas étudié, mais les joueurs recrutés ne vont pas peser. «Ce qui se passe à la JSK est inacceptable. Avant la JSK recrutait les joueurs qu’il fallait, maintenant on constate que le recrutement n’est pas vraiment étudié. Je ne connais pas Chibane et Madi, mais je peux dire qu’avant la JSK recrutait des joueurs de qualité», regrette Djahnit.

Sur le retour d’Aït Djoudi, l’ex-attaquant des Jaune et Vert craint qu’il ne soit remercié avant la fin de l’exercice à venir. «Je crois qu’Aït Djoudi est averti. J’espère qu’il a reçu des garanties avant de revenir. Je ne souhaite pas qu’il revive le scénario des saisons précédentes. Il était dans la commission de réflexion qui a appelé au changement à la JSK, mais j’avoue qu’en Algérie tout est flou. Les gens ne disent pas ce qu’ils pensent. Je n’apprécie pas le silence de Khalef par rapport à tout ce qui se passe. Son silence n’arrange personne. C’est quelqu’un qui peut changer les choses. Son silence me rend malade. On connaît tous le mal de la JSK. Khalef est le père spirituel de la JSK et il peut réunir toute la famille de la JSK», souligne-t-il avant de poursuivre : «Il faut la bonne gestion et l’argent pour réussir. Khalef peut réunir toute la famille de la JSK.»

Djahnit a adressé aussi des flèches à quelques membres de l’opposition. «Je rends un grand hommage à Iboud, car c’est la seule personne qui pleure quand il parle de la JSK. Il est honnête, mais je dois souligner que dans l’opposition, il y a des opportunistes et des khobzistes. Il faut un grand nettoyage à la JSK. Au lieu de faire un grand club d’Afrique, les gens ont profité pour faire des affaires. Il y a aussi d’anciens joueurs qui ont profité de cette situation.  

Mohamed A.

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