Comme tout le monde le sait, la direction de l’Arba a libéré dix joueurs de son effectif de la saison écoulée, il s’agit de Nouara, Dali, Houait, Nezouani, Bourenane, Korchi, Hamouden, Tayeb, Haouche et Boutenaf, néanmoins ces joueurs sont toujours liés au club, car jusqu\'à aujourd’hui, ils n’ont pas encore reçu leurs lettre de libération pour pouvoir entamer les négociations avec les clubs qui désirent s’attacher leurs services.

Cette situation n’a pas été sans susciter la colère de ces joueurs, lesquels ne cessent de réclamer haut et fort leurs papiers. Parmi les joueurs libérés, qui attire les convoitises de plusieurs clubs en ce mercato d\'été, l\'on citera le buteur attitré de l’Arba, Halim Nezouani, ce dernier que beaucoup de clubs de L 2 veulent l\'enrôler dans leur effectif pour la saison prochaine et que nous avons contacté hier pour connaître de ses nouvelles, ce dernier était très en colère contre la direction du RCA et ne savait plus a quel saint se vouer. « Ce n’est pas normale ce qui se passe. Ils ont décidé de nous libérer qu’ils prennent leur responsabilité et nous donnent nos papiers. Nous avons des contacts et nous sommes contraints de ramener la lettre de libération pour pouvoir négocier librement. ».

 

«Nous allons interpeller la ligue»

 Notre interlocuteur ajoutera : «Pas plus tard que mercredi matin, je n’ai pas cessé d’appeler M. Taani et M. Ouahsi au téléphone, mais ces derniers ne daignent même pas nous répondre au téléphone. Si ça continue ainsi nous allons interpeller la ligue pour qu’elles interviennent en notre faveur.»

 

«Ce n’est pas juste ce que nous ont fait les dirigeants»

Voulant savoir les clubs qui l’ont contacté et qui attendent a ce qu’il ramène ses papiers, Nezouani répondra : «Beaucoup de clubs m’ont contacté, mais ces derniers ne vont pas m’attendre éternellement. Il y a l’O Medea, l’USMM Hadjout et l’A Bousaâda qui m’ont sollicité officiellement, mais sans cette lettre de libération je ne peux rien faire, ce n’est pas juste du tout ce que les dirigeants de l’Arba sont entrain de nous faire», a-t-il conclu.

N. S.